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PHystorique- Les Portes du Temps
24 septembre 2016

Carnaval Re-Naissance Chinon journée du Patrimoine 2016 au Château de Marcay

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La commune de Marçay, située canton de Richelieu, arrondissement de Chinon, dépendait jadis du Loudunais.

 La paroisse, dédiée à saint Pierre, faisait partie du diocèse de Poitiers et de l'archiprêtré de Loudun ; elle avait pour collateur l'évêque de Poitiers et renfermait 300 communiants (1).

L'église n'offre rien de remarquable. Le clocher, qui remonte au XIIe siècle, présente cependant un aspect assez pittoresque; il consiste en une tour à deux étages percée de fenêtres en plein cintre avec chapitaux romans à l'étage inférieur, en ogive à l'étage supérieur, et terminée par une flèche en pierre. La nef paraît avoir subi plusieurs remaniements ; elle a été allongée vers le XVIe siècle ; la porte ouverte dans la façade ouest appartient à la Renaissance ; la porte latérale, en arc tudor, est un peu plus ancienne. Au mur nord on voit une petite fenêtre avec trèfle allongé qui annonce le XVe siècle. Les autres fenêtres sont plus modernes et ont été refaites.

Une chapelle en style flamboyant forme un bras du transept du côté sud ; mais il n'y a pas de pendant du côté opposé. Cette chapelle, fondée par la famille de Mondion d'Artigny, est dédiée à saint Jean. Elle fut achetée vers la fin du siècle dernier par M. Luc Gilbert, Sr de Fontenay, du consentement des habitants de la paroisse réunis à la porte de l'église, à l'issue des offices, sous la direction de leur syndic (2).

Sous le rapport administratif, Marçay dépendait de l'élection de Loudun et renfermait 100 feux (3).

 Il faisait partie du gouvernement militaire de Saumur, petite division formée par Henri IV aux dépens des provinces d'Anjou, de Touraine et de Poitou. Pour la justice, il appartenait au bailliage de Loudun, ainsi que le prouvent de nombreuses pièces de procédure (4).

 Marçay a été séparé du Loudunais et rattaché au département d'Indre-et-Loire lors de la création des nouvelles circonscriptions administratives en 1790 (5).

D'après les principes admis aujourd'hui pour l'étymologie des noms de lieux, je serais porté à trouver une origine gallo-romaine à cette localité (en latin Marciacum).

La terminaison acum est, comme on le sait, un suffixe appartenant à la langue gauloise, allongé de la marque du cas latin ; elle correspond au mot locus ou villa, qui fut plus tard usité dans la formation des noms de lieux. Marciacum doit donc se décomposer ainsi : Marci ou plutôt Martii locus ou villa, le domaine de Martius.

 C'est ainsi que se sont formés les noms Savigny, Aubigny, Antogny (Sabini, Albmi, Antonit villa) (6). Mais d'autre part rien de plus fréquent que ces désignations empruntées par les vieilles localités à leurs anciens chefs gallo-romains qui avaient quitté leurs noms celtes pour prendre des noms latins.

Au VIIe siècle, les nobles quitteront les noms latins pour prendre des noms francs, et dans les temps modernes ils prendront à leur tour les noms de leurs terres, tandis que les seigneurs des premiers siècles du moyen âge donnaient, au contraire, leurs noms à leurs domaines.

 

Bien que Marçay appartînt au diocèse de Poitiers, les archevêques de Tours avaient dans cette paroisse des droits importants.

Ils étaient patrons de l'église, ils avaient les dîmes des blés, vins, porcs, agneaux de la paroisse ; ils y étaient représentés par un notaire et par un prévôt qui pouvait en cette qualité lever des amendes ; ils possédaient à Marçay une maison, une ferme, deux moulins, etc. (7).

 Ces divers droits et domaines constituaient la châtellenie épiscopale de Marçay, réunie à la baronnie de Chinon (8).

 Ce domaine ecclésiastique était complètement distinct du château, terre et seigneurie de Marçay, fief purement laïque qui n'a jamais dépendu du temporel de l'archevêché de Tours, et dont nous allons parler maintenant.

 

Le château de Marçay et les terres qui en dépendaient ont appartenu à diverses familles.

Du XIIIe auXVIe siècle, ce domaine féodal était la propriété de la maison de Faye.

Un de Faye fut archevêque de Tours au XIIIe siècle. Je suis porté à croire qu'il a démembré, au profit de son archevêché, une portion des domaines et droits seigneuriaux de Marçay.

 Mais le château et ses dépendances n'en restèrent pas moins la propriété patrimoniale des de Faye pendant 300 ans après la mort de l'archevêque Jean, et ne sortirent de cette famille que sous le règne de François Ier.

Par acte du 9 avril 1525, en effet, René de Faye, écuyer, Sr de Marçay, et Jeanne de Vertou, sa femme, vendirent à René de Batarnay, enfant d'honneur du roi, baron du Bouchage, Sr de Montrésor et du Bridoré, l'hostel, noble fief, terre, seigneurie et justice de Marçay, assis en la paroisse dudit lieu de Marçay, au pays de Loudunais, avec les métairies du château, la Barangerie, la Baraudière, les bois de haute futaie et taillis, hommes et hommages, garennes et toutes les dépendances et mouvances féodales de ladite seigneurie (9).

Marçay était encore en la possession de la famille de Batarnay à la fin du XVIe siècle.

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 Le 3 mars 1599, la dame Françoise de Batarnay, dame du Bouchage, fit faire une visite pour constater l'état du chastel de Marçay-lez-Chinon.

Il fut reconnu que de nombreux dégâts avaient été causés au château par les gens de guerre de M. de Chavigny et par ceux de M. de la Trémoille, qui y avaient séjourné pendant l'année 1597.

 Les habitants de la paroisse de Marçay et ceux des paroisses voisines s'y retiraient avec leurs bestiaux pour se mettre à l'abri des gens de guerre qui couraient la campagne et avaient aussi participé aux dégradations (10).

Avec le XVIIe siècle paraît une nouvelle famille.

Le 28 mai 1607, messire Simon Le Bossu, conseiller du roi, maître ordinaire eu la chambre des comptes à Paris, seigneur du château fort, terre et seigneurie de Marçay, fait arpenter les domaines dépendants de ladite seigneurie. Il est évident que c'était un acquéreur récent qui voulait faire constater d'une manière précise l'état et la contenance de son nouveau domaine (11).

Cet acte de 1607 est fort curieux. Il renferme une description complète du château, qui comprenait alors deux corps d'hostel, flanqués de trois grosses tours, deux rondes et une carrée (ou plutôt octogonale); un jeu de paume, basse cour, caves, prison à mettre prisonniers, le tout entouré de hautes murailles et de fossés profonds. On mentionne le pont-levis qui donnait accès dans la cour, etc.

Simon Le Bossu, qui avait épousé Marie Bonnet, laissa pour principal héritier Séraphin Le Bossu, son fils, qui fut aussi seigneur de Marçay.

Celui-ci se maria le 27 décembre 1629 avec Elisabeth Tronson, et décéda au mois d'avril 1657. Il eut pour enfants : Alexandre-Louis Le Bossu, son principal héritier, et plusieurs filles ; deux d'entre elles, Marie et Madeleine, furent religieuses à Champigny. Alexandre Le Bossu épousa Renée de Rivière, mais il paraît n'avoir pas laissé d'héritier mâle.

A la mort de Séraphin Le Bossu s'ouvre une période désastreuse pour la famille Le Bossu. Ce seigneur était ruiné et avait laissé de grosses dettes.

Le 21 mars 1667, le château de Marçay et ses dépendances furent saisis à la requête des religieuses de Champigny, auxquelles Séraphin Le Bossu n'avait jamais payé la pension de ses filles, religieuses en ce couvent, à celle des Ursulines de Loudun et de M. Dreux, Sr de Bellefontaine, créanciers du Sr Le Bossu.

Cette saisie donna lieu à de nombreux incidents judiciaires; le procès dura plus d'un demi-siècle (12).

 Enfin, le 7 avril 1723, la terre et seigneurie de Marçay, avec toutes ses dépendances, furent adjugées à dame Françoise Dreux, veuve de messire Charles Odard, chevalier, et à Marie Dreux, sa soeur, filles de feu Guillaume Dreux, écuyer, Sr de Bellefontaine. Cette adjudication fut prononcée au bailliage de Loudun, devant lequel avait eu lieu toute la longue procédure que j'ai indiquée (13).

Le 28 septembre 1722, avant l'adjudication, on avait procédé à l'arpentage de la terre et seigneurie de Marçay et de ses dépendances. Les experts avaient estimé non seulement les terres et les bois, mais les rentes tant féodales que concières dues au seigneur, les produits de fief, et déterminé autant que possible les limites de la seigneurie de Marçay, opération difficile, parce que ces limites se perdaient dans les bois et les marais qui bordent la partie sud et ouest de la paroisse de Marçay (14).

La terre de Marçay resta la propriété de la famille Dreux pendant tout le XVIIIe siècle.

En 1789 elle appartenait à dame Marie-Anne Dreux, veuve de Charles-Antoine-Henri d'Arcemale, baron du Langon, qui la tenait par héritage de Charles Dreux, son frère, mort sans enfants. Mme du Langon fut convoquée aux élections des états généraux, comme dame seigneuresse du fief de Marçay (15).

 Elle décéda le 24 pluviôse an VII; sa succession fut vendue aux enchères par ses héritiers, à la barre du tribunal de Chinon. Le château et terre de Marçay, formant un des lots de ladite succession, furent adjugés à M. Luc Gilbert, par jugement du 6 messidor an X (août 1802) (16).

Ils appartiennent aujourd'hui à la famille d'Espinay, héritière de M. Luc Gilbert de Fontenay, représentant la famille Dreux par suite de cette aliénation volontaire.

 

Le château de Marçay était un fief noble relevant directement du domaine royal et du château de Loudun.

 Un aveu rendu le 1er avril 1775, par Mme du Langon, nous éclaire complètement sur sa mouvance féodale.

Cet aveu est ainsi conçu:

« De vous Louis XVI, roi de France et de Navarre, notre souverain seigneur, je, dame Marie-Anne Dreux, dame de Marçay, le Petit-Puy, le Plessis, le Vaugaudry, la Chancellerie et autres lieux, veuve de messire Antoine-Charles-Henri d'Arcemale, chevalier, seigneur baron du Langon, Le Breuil, Monsenil, Guinefoile, les Lionnières et autres lieux, tiens et avoue tenir, à cause de votre château de Loudun et de la Roche-Clermault, mon fief, terre et seigneurie de Marçay, lesquels choses j'ai eues à titre successif de feu messire Charles Dreux, mon frère, etc. (17). »

Le château accuse diverses époques de construction.

L'une des tours rondes situées vers le levant est surmontée de mâchicoulis avec ornements à trèfles allongés qui remontent au XVe siècle.

 L'autre tour ronde porte aussi des mâchicoulis, mais ceux-ci avec ornements flamboyants qui dénotent les premières années du XVIe siècle (18).

Une autre tour, de forme octogonale, et qui jadis renfermait un escalier, était percée de fenêtres à choux frisés qui indiquent également l'époque qui précède immédiatement la Renaissance.

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 On arrive au sommet de cette tour par une élégante tourelle en encorbellement, de la même époque, gracieusement suspendue au flanc de la tour principale.

Du haut de ce donjon la vue embrasse toute la plaine du Loudunais, depuis le plateau de la tour Saint-Gelin jusqu'aux coteaux qui bordent la rive gauche du Thouet; on découvre Loudun, Saint-Léger, Le Coudray-Montpensier, etc.

Ces trois tours, avec le corps de logis central et l'aile à l'ouest qui les relient, forment la partie ancienne du château, décrite dans la pièce de 1607 ci-dessus citée.

Le château était encore dans le même état à la mort de Mme du Langon, d'après un état de lieux dressé à cette époque (19).

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Une seconde aile (à l'est) et une quatrième tour ont été ajoutées par M. Luc Gilbert. Les douves ont été comblées et les hautes murailles en grande partie détruites ; il en reste assez cependant pour se rendre compte de l'ancienne disposition des cours et avant-cours (20).

Il y avait dans les dépendances du château une chapelle, aujourd'hui détruite, et qu'il ne faut pas confondre avec celle de la famille de Mondion, qui était attenante à l'église paroissiale.

La chapelle du château, d'après quelques débris de sculptures de style flamboyant employés dans des constructions postérieures, devait être contemporaine de la tour octogonale.

Le château n'est pas la seule construction ancienne que possède la commune de Marçay.

Plusieurs maisons présentent encore des fenêtres è moulures et à arcs tudor, qui attestent leur ancienne origine.

Le Grand-Logis, la Cour-aux-Moines, la Maison-Blanche, le Bois-du-Chillou, Beauvais et quelques autres habitations situées soit dans le bourg, soit dans la campagne, ont un certain caractère archéologique.

C'étaient les logis des officiers de la seigneurie, ou de quelques gentilshommes campagnards.

Il y avait jadis dans nos bourgs les plus modestes une véritable bourgeoisie qui a disparu de nos jours.

Parmi les habitations les plus importantes, je citerai Fontenay avec sa tourelle renaissance, sa belle vue et ses grands arbres; Dauconnay (21), charmant château en style flamboyant, dont la partie ancienne consiste en un pavillon carré, flanqué d'une tour d'escalier et d'élégantes tourelles en encorbellement.

La maison dite aujourd'hui la Bouvillerie, au village du Petit-Poisay, n'a rien de remarquable, mais on y voit une relique précieuse ; c’est une large margelle de puits, monolithe, déforme octogonale, et fort usée par le frottement des cordes.

Elle provient du puits du Carroy, à Chinon, et a été vendue par l'administration municipale de cette ville lors de l'établissement d'une pompe au Carroy.

Le propriétaire de la Bouvillerie, qui était alors Mme d'Espinay de Villiers, en fit l'acquisition.

Suivant la tradition, Jeanne d'Arc aurait posé le pied sur cette margelle de puits en descendant de cheval à son arrivée à Chinon (22).

 

Au château de Marçay se rattache une légende assez curieuse que l'on me permettra de rapporter ici.

Une châtelaine courait le loup-garou la nuit sous une forme monstrueuse. Le fermier lui ayant tiré un coup de fusil fut effrayé de trouver, à l'aube du jour, au lieu du loup-garou qu'il avait vu la nuit, une femme couverte d'un linceul blanc.

 Il l'enterra secrètement, et depuis ce temps, la malheureuse châtelaine revient toutes les nuits couverte de son linceul et traverse les cours en poussant des cris plaintifs.

Est-ce une transformation de la légende de Mélusine? Est-ce le récit travesti de quelque événement tragique qui se serait passé à une époque ancienne dans le manoir de Marçay (23)?

Il doit y avoir là confusion et mélange entre des traditions d'origine diverse.

Tous les châteaux du moyen âge avaient leurs fées protectrices ou ennemies. Les dames blanches d'Ecosse sont sœurs des fées gauloises, et il ne faut pas oublier que Marçay est tout voisin de la Roche-Clermault, Lerné, Seuilly, en un mot qu'il touche au canton où se passe toute la légende de Gargantua que Rabelais avait probablement recueillie dans les récits des paysans chinonais.

Peut-être cette notice paraîtra-t-elle un peu longue pour une localité aussi peu importante que Marçay ; mais qu'il me soit permis de le dire : pour bien connaitre l'histoire, il faut en étudier tous les détails les plus minutieux dans nos documents locaux.

C'est ainsi seulement qu'on peut pénétrer le secret de nos vieilles moeurs, de nos vieilles institutions, de notre ancien état social. L'histoire d'un village ou d'un antique manoir est le reflet de l'histoire générale des villages et des manoirs.

Depuis que cette notice a été lue à la Société archéologique, on a découvert aux archives nationales deux aveux concernant Marçay

. D'après le premier, du 12 mars 1405, Jean de Faye, écuyer, rend hommage au duc d'Anjou, roi de Sicile et de Jérusalem, Sr de Loudun, pour le fief de Marçay, jadis appelé Beaussay.

 Le second, du 6 juillet 1606, est rendu au roi Henri IV, par Simon le Bossu, pour la seigneurie, maison et château fort de Marçay qu'il avait acquis (24). Il résulte de ces documents que le seigneur de Marçay était tenu envers le châtelain de Loudun à la foi et hommage lige et à trente jours de garde avec les aides féodales. Il avait lui-même droit de haute, moyenne et basse justice sur l'étendue de son fief; il lui était dû par ses vassaux de nombreuses redevances féodales ; mais la plupart des terres vassales étaient tenues roturièrement ; deux ou trois domaines seulement relevaient de Marçay à foy et hommage. — Ces documents confirment complètement ceux du chartrier du château.

G. D'ÉPINAY Société archéologique de Touraine

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Théâtre des Guerres Picrocholine, la Devinière, région d’enfance de François Rabelais <==

La chevauchée de Jeanne d'Arc, (Jeanne en lumière) vers Chinon pour rencontrer le Roi<==

 


 

(1) Pouillé du diocèse de Poitiers, 1782. — Le village de Touraine, quoique situé paroisse de Marçay, faisait partie de la Touraine, d'où il tirait son nom, el avait son cimetière particulier.

(2) Pouillé du diocèse de Poitiers. — Titres de la chapelle Saint-Jean de Marçay. (Chartrier du château do Marçay.)

(3). Dénombrement du royaume, 1720.

(4). Chartrier du château de Marçay.

(5). Il ne faut pas confondre Marçay en Loudunais avec un autre Marçay qui faisait partie de l'archiprètré de l'Ile-Bouchard, et dont la paroisse était à la présentation de l'abbé de Noyers et à ta collation de l'archevêque de Tours. Cette paroisse, qui renfermait 66 feux, faisait partie de l'élection de Chinon. (Pouillé du diocèse de Tours. — Dénombrement du royaume.)

(6). Houzé, De la formation des noms de lieux.

(7). Jus patronatus seu presentationis ecclesiae sancti Pétri de Marçays, diocesis Pictaviensis (Cartulaire de l'archevêché de Tours). — Ce sont les chouses mons. l'archevêque de Tours appartenant à sa prévosté de Marçay... puet lever amendes le dit prévost pour cause de sa prévosté les dîmes des vins, porcs, agneaulx... deux moulins... maison... le moulin hors de la  ferme du prévost... (redditus de Marçays). — L'an mil cinq cent cinquante et ung... notaire soubz les contrais de très révérend père en Dieu mons. l'archevêque de Tours en sa châtellenie de Marçay. — On voit aux archives d'Angers un acte de 1751 relatant une sentence rendue par le juge de la châtellenie de Marçay. (Fonds de Fontevrault, dossier de Chavenay.)

(8). Dict. géographique d'Indre-et-Loire, par M. Carré de Busserolle; art. Chinon.

(9) du château de Marçay. — La ferme du château est souvent appelée la ferme de la Tourette dans plusieurs documents ; le nom de la Tourelle est encore donné aujourd'hui à une certaine portion du bourg de Marçay. Ce nom provient évidemment d'une tour qui devait se trouver en cet endroit, et dont il ne reste plus de traces.

(10). Chartrier du château de Marçay.

(11) Idem.

(12) de la saisie du château et terre de Marçay. (Chartrier du château.)

(13) Chartrier du château de Marçay.

(14) Chartrier du château de Marçay.

(15) Catalogue des gentilshommes, etc., publié par Laroque et Barthélémy, bailliage de Loudun.

(16) Chartrier du château de Marçay.

(17). du château de Marçay.

(18). A l'époque de la Révolution, ces ornements ont été grattés comme entachés de féodalité; mais ils sont encore assez apparents pour qu'un archéologue en reconnaisse le style.

(19). Inventaire du ci-devant château de Marçay. Chartrier du château.

(20). On raconte qu'un boeuf s'étant un jour échappé monta sur le mur d'enceinte et se mit à y paître paisiblement.

 

(21). Ou mieux Auconnay, suivant l'orthographe des vieux titres. On disait le château d'Auconnay, et un usage vicieux a fondu la particule avec le nom.

(22). Charles VII et Jeanne d'Arc a Chinon, par M. de Cougny, p. 21.

(23) une variante, les gens du château auraient poursuivi le loup-garou plusieurs nuits avant de pouvoir le tuer, et la pauvre châtelaine, blessée el reprenant sa forme naturelle, aurait dit en expirant : « Peut-on tuer une mère de famille ! »

(24). Archives nationales R. P. 346', cote 1264. — R. P. 352», cote 324.

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