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PHystorique- Les Portes du Temps
27 mai 2018

Saint-Hilaire-des-Loges : charte 1151 du roi Louis VII et Aliénor d’Aquitaine, témoins Eble de Mauléon, Guillaume de Parthenay

Saint-Hilaire-des-Loges : chef-lieu de canton du département de la Vendée.

Saint-Hilaire-sur-Autise, appelé depuis 1828 Saint-Hilaire-des-Loges, fut un des premiers foyers protestants poitevins ruraux, un de ceux dont le temple resta ouvert le plus longtemps, un de ceux surtout dont l'histoire peut être reconstituée le plus complètement. Avant d'en exposer les vicissitudes, et pour mieux faire comprendre les sentiments qui s'agitèrent alors, il a paru nécessaire de montrer d'abord la situation matérielle et morale antérieure.

Bas Poitou au moyen âge, le Chemin Chevaleret, la traversa d'Ouest en Est

La vaste plaine qu'arrosent en Bas-Poitou les rivières d'Autise et de Vendée fut toujours une région essentiellement agricole.

Dès les temps très anciens, une route, dite, au moyen âge, le Chemin Chevaleret, la traversa d'Ouest en Est, assurant les communications de la côte avec l'arrière-pays, et de distance en distance les Romains la jalonnèrent de petits établissements fixes (appelés selon les temps mansio ou firmitas), jouant un rôle analogue à celui de nos gares modernes, ou, plus exactement, à celui de souks arabes. Les principaux chefs-lieux de commune de la région en sont issus. ==> Le chemin chevalet voie romaine de l’Autize à Xanton (fines Santonum frontière Picton Santon)

 

au moyen âge, le Chemin Chevaleret, la traversa d'Ouest en Est

(==> direction L’église de Saint-Pompain )

L'un de ces établissements, dont le nom gallo-romain est d'ailleurs inconnu, s'appelait au Ve siècle Salvariacum (Salvariacum, 1003 Charte de fondation de Maillezais en français, Sauvairé.)

Partagé au cours du Xe siècle, lors de l'établissement de la féodalité, entre les divers pouvoirs locaux, il donna naissance à quatre seigneuries : la Tour de Sauvairé, le Sep (prison), le marché (area), l'église de Saint-Hilaireeglise Saint-Hilaire-des-Loges : chef-lieu de canton du département de la Vendée.

En même temps, les anciens domaines ruraux gallo-romains d'alentour formaient d'autres seigneuries, indépendantes les unes des autres, mais ayant un lien commun, la paroisse, seule survivance de l'unité qui avait précédé cette fragmentation excessive, et qui dans la suite prévalut par la force des choses, entraînant avec soi la prédominance du nom de l'église.

eglise Saint-Hilaire-des-Loges : chef-lieu de canton du département de la Vendée.

En 980, le comte Guillaume IV "Fier à Bras" fait don, à Saint Hilaire de Poitiers, d'une église datant de l'époque mérovingienne et construite, vers 540, à l'emplacement actuel des Halles.

En 989 apparaît le nom de Burgus Hilarius super Altizam, "le bourg Hilaire sur l'Autise".

En 1068, alors que toute la région est sous l'influence des moines de Maillezais et de Nieul sur l'Autise, une convention avec le chapitre de Saint Hilaire de Poitiers, donne aux paroissiens le droit de sépulture et les engage à construire et à entretenir une nouvelle église.

 

Louis VII, à son retour d'Orient, parcourut, pendant l'hiver 1151-1152, le Poitou et l'Aquitaine en compagnie de sa femme Aliénor, avec laquelle il n'entretenait pas déjà, dit la chronique, les plus cordiales relations.

Le Roi Louis VII le Jeune époux d' Aliénor d'Aquitaine, (fille de Guillaume X d'Aquitaine, duc d’Aquitaine, et d’Aénor de Châtellerault ) fut de passage à Saint Hilaire en 1151 à l’occasion d’une donation aux moines de l’Absie (commune des Deux-Sèvres).. ==> Fondation de l’Abbaye Royale de l’Absie - Pierre de Bunt ; Giraud de Salle ; Louis VII le Jeune ; Aliénor d’Aquitaine

 

Le cartulaire de l'Absie raconte que Eble de Mauléon suivit le roi dans ce voyage, tout au moins en Bas-Poitou, car, étant à Saint-Hilaire-des-Loges, « ad caput pontis sancti Hiliarii super Altiziam », il fit don à cette abbaye de ce qu'il possédait dans le fief de Geoffroy à la Loge-Fougereuse et dans celui de Jean de Saint-Paul.

Ludovicus, Dei gracia, Francorum rex et dux Aquitanorum. Regiam convenit excellentiam, pauperibus talia confesse quod ipsis utilia sint atque in conservanda quiete eorum valeant et donati meritum habere faciant apud Deum.

Louis, par la grâce de Dieu, roi des Francs et duc des Aquitaine. La prééminence royale est d'accord, avouant aux pauvres que de telles choses leur sont utiles, et sont capables de maintenir leur paix, et que ceux qui sont doués peuvent avoir du mérite devant Dieu.

 Notum sir igitur, tam futuris quam presentibus, quod, qssensu et rogaru regine Ainordis uxoris nostre, servis Christi de Absia, tam presentibus quam futuris, donavimus in perpetuum quidquid habebamus in tribus mansuris terre, in duabus scilicet que sunt in feodo Gaufridu de Logefulgerosa, et in tertia de feodo Johannis de Sancto Paulo.

Il est donc connu, monsieur, à la fois futur et présent, que, sur le consentement et la requête de la reine Ainordis notre femme, aux serviteurs du Christ d'Absie, à la fois présents et futurs, nous avons présenté pour toujours tout ce que nous avions dans trois terres permanentes. , à savoir, deux, qui sont dans les honoraires de Geoffroy de Loge -Fougereuse et dans le troisième des honoraires de Jean de Saint-Paul.

 Actum est hoc in presentia Willelmi monachi de Absia, ad caput pontis Sancti Hilarii super Altiziam.

Testes affuerunt: Eblo de Mauleone (2), Willelmus de Parteniaco, Raimundus Clairens, Johannes de Forgis prepositus Mareventi.

Donum regine audierunt : Bientius Kabot (3) et Sandebroil (4). Actum anno ab Incarnation

Cela se fit en présence du moine Guillaume d'Absie, à la tête du pont de Saint Hilaire sur l’Autize.

Des témoins étaient présents : Eble de Mauléon, Guillaume de Parthenay, Raymond Clairens, Jean de Forgis, prévôt de Mervent.

Ils ont entendu le don de la reine : Bientius Kabot (3) et Sandebroil (4). Fait l'année de l'Incarnation

Cartulaire de l'Absie, Archives historiques du Poitou, tome XXV, p. 87.

 

 

 

Ainsi prit forme vers le XIe siècle le groupement de Saint-Hilaire-sur-Autise — ou mieux Saint-Hilaire-en-Autise, bien que cette forme n'ait pas prévalu — composé d'un bourg commerçant, chef-lieu administratif et religieux, et d'une circonscription agricole.

Là vivaient deux classes populaires distinctes : les marchands du bourg et les cultivateurs de la campagne environnante, et au-dessus d'eux l'aristocratie et le clergé.

DSC_0085 [Résolution Originale]

 Acte de remise de toute la « veheria » qu’il possédait sur leurs hommes faites aux chanoines de St Hilaires sur l’Autize par Geoffroy de Lusignan, seigneur de Vouvant

Une charte de Saint-Hilaire en date de 1240 (5), portant accord entre le chapitre et Geoffroy de Lusignan, seigneur de Vouvant, au sujet de leurs droits de juridiction criminelle sur les terres de Saint-Hilaire-sur-l’Autise, nous révèle quels étaient les produits de l'exercice de cette haute juridiction.

Il y est dit, en effet, que si un malfaiteur ou meurtrier dont le crime aura mérité la mutilation, le bannissement, la marque ou la mort, est arrêté sur les terres du chapitre, ses hommes ne le garderont qu'une nuit, pendant laquelle ils en seront responsables sous serment, et le livreront au justicier du seigneur. Ce que le malfaiteur aura sur lui au moment de son arrestation, ou ce qu'il aura volé, appartiendra au seigneur pour un tiers, et aux chanoines pour les deux autres tiers. Si le coupable est étranger au territoire du chapitre, celui-ci partagera l'épave avec le seigneur par égales portions. Si c'est un tiers qui l'a saisi et amené, cet intermédiaire aura les deux tiers, et le dernier tiers sera partagé également entre le seigneur et le chapitre.

Si quelque cause emportait l'épreuve du duel, et qu'il intervint un accord avant le jugement, ce qui en résultait devait être partagé entre le seigneur et le chapitre; mais si le duel avait lieu, tout ce qui en provenait appartenait au seigneur seul (6)

 

Le développement considérable au cours du XVe siècle du commerce des droguets (fabrication de draps), dont Saint-Hilaire-sur-Autise était un centre de production important, avait enrichi quelques marchands du bourg et des environs, sans pourtant faire de ces nouveaux bourgeois un groupement rival de la noblesse comme dans les villes.

Entre noblesse et bourgeoisie il y avait compénétration incessante, et à vrai dire la noblesse féodale n'existait plus ici. Les dominations successives de la France et de l'Angleterre avaient entraîné l'élimination successive de la plupart des familles nobles, compromises dans la lutte, et leur remplacement plus ou moins volontaire par des partisans à récompenser, rarement de bonne souche, généralement étrangers au pays, et par suite peu attachés à son sol.

La fortune au surplus arrange bien des choses, et les marchands enrichis n'avaient éprouvé aucune difficulté à leur racheter leurs fermes d'abord, leurs maisons seigneuriales ensuite, leurs titres enfin (car le roi à court d'argent s'y prêtait volontiers moyennant finances) et même à contracter avec eux des alliances.

==> 25 avril 1363. Mandement d'assignatjon décerné, en vertu d'une commission de Jean Chandos, lieutenant du roi d'Angleterre et du prince de Galles en Aquitaine, par Guillaume de Felleton, sénéchal de Poitou et de Limousin, contre le seigneur de Parthenai, dont les officiers voulaient contraindre les habitants de St-Hilaire-sur-l’Autize et de Maigresouris à faire le guet au château de Mervent..

 

Août 1474 Rémission donnée en faveur de Cotas Chauvet, franc-archer de Saint Hilaire-sur-l'Autize, détenu prisonnier pour le meurtre de Jean Béry, qui avait pris la défense du procureur ou fabricien de ladite paroisse, avec lequel ledit Chauvet en était venu aux voies de fait, après s'être querellé avec lui, au sujet de la somme qui lui était due par la paroisse, pour son équipement de franc-archer.

(JJ. 204, no 109, fol. 67 V.)

Loys, par la grace de Dieu roy de France. Savoir faisons à tous, presens et advenir, nous avoir receue l'umbie supplicacion de Colas Chauvet, povre franc archier de la parroisse de Saint Ylaire de l'Autize en Poictou, contenant qu'il a esté et est franc archier de ladicte paroisse et en icelle a tousjours demouré continuellement, excepté le temps qu'il a esté en nostre service ou fait de la guerre, ou quel service il s'est bien honnestement gouverné, sans ce que jamais il feust sceu ne congneu qu'il feist chose digne de reprehencion.

 Et puis peu de temps ença, ledit suppliant et autres francs archiers dudit pays de Poictou eurent jour à Fontenay le Conte, pour faire les monstres auquel jour fut ordonné que leurs abillemens seroient mis en point, et pour ce faire seroit imposé sur les parroisses dont ilz estoient francs archiers certaines sommes de deniers, et aussi qu'à leur partement seroient baillées autres sommes (8).

Et ensuivant ladicte ordonnance, le procureur ou fabriceur de ladicte parroisse de Saint Ylaire sur l'Autize composa avec ledit suppliant à certaine somme d'argent, de laquelle somme luy fut payée partie, et l'autre partie resta d'en paier.

Et est avenu que, ung jour de dimenche naguères passé, après vespres, à l'occasion de laquelle reste, eust question entre ledit suppliant, demandant sa dicte reste, et le procureur ou fabriceur de ladicte parroisse, et à l'occasion de ce se meurent parolles injurieuses entre eulx, et tellement que ledit procureur ou fabriceur de ladicte paroisse appella ledit suppliant vilain, dont icellui suppliant se courroussa très fort, et à l'occasion de ce, icellui suppliant frappa ledit procureur de la main sur le visage, en lui disant qu'il avoit menti et qu'il n'estoit point vilain.

 Et ce voyant, ledit procureur ou fabriceur print des pierres qu'il lança contre ledit suppliant. Lequel suppliant, pour resister a la malice dudit procureur et soy deffendant de lui, tira ung cousteau de guerre qu'il avoit à sa sainture, et frapa du plat d'icellui cousteau sur les espaules dudit procureur.

Et pendant leur debat, survint feu Jehan Bery par derrière malicieusement, pour aider audit procureur ou fabriceur à batre et oultrager ledit suppliant, et le frappa de pierres tellement qu'il lui fist très grant mal.

Et ce voyant, ledit suppliant, lui estant en sa chaleur et fureur pour le grant tort que on lui avoit fait et faisoit, en demandant le sien, s'eschauffa de plus en plus, pour l'advis qu'il eust soudainement de ce que ledit Bery le frapoit et lui lançoyt lesdictes pierres, et s'en courut querir son espée, qui estoit en une maison près d'ilec, et s'en revint contre ledit feu Jehan Bery et lui donna ung cop de ladicte espée sur l'un de ses bras à l'occasion duquel cop, ainsi que l'on veult dire, icellui feu Jehan Bery, dix ou XII jours après ou environ, est alé de vie à trespas.

 Et à ceste [cause] ledit suppliant a esté prins et constitué prisonnier, etc.

Au seneschal de Poictou et à tous, etc.

 Donné à Boutigny, ou moys d'aoust mil CCCC. soixante quatorze, et de nostre règne le XIIIIe.

Ainsi signé Par le roy, le sire d'Argenton (9) et autres presens.

De Caumont. Visa. Contentor. Duban.

 

Au XVIe siècle, les seules seigneuries des environs de Saint-Hilaire-sur-Autise qui fussent aux mains de la noblesse féodale étaient Vendée et la Court des Loges (10). Toutes les autres appartenaient à d'anciens marchands ou à d'anciens robins parés assez récemment du qualificatif de seigneur ou de sieur.

 

1520 On sait que Rabelais fit profession au couvent des Cordeliers de Fontenay le Comte, et que pour une faute monastique, il fut enfermé et retenu assez longtemps en prison : ce fut Tiraqueau, alors chef de la justice à Fontenay, qui l'en fit sortir. Aussi le curé de Meudon l'appelle t-il, dans Pantagruel, le bon, le sage, le tant humain, tant débonnaire André Tiraqueau.

Rabelais venait pique-niquer au moulin de Bonneuil et se divertir au village de l’Aubier invité par André Tiraqueau (seigneur de L’Aubier et juriste du roi) dans sa maison de campagne qu’il appelait sa « maison des champs ».

1601, 15 Septembre Visite de Jean COLLART  vicaire général de Maillezais :

« nous n’avons trouvé le curé.. » « Eglise »toutte ruynée, estant toutte descouvert et desvoultée, fors et excepté trois ou quatre petite voultes soubz l’une desquelles se faict le service »

Le père Louis-Marie Grignon de Montfort Paroisse Montfort sur Vendée

Le père Louis-Marie Grignon de Montfort

Après la mission de Vouvant, dont le fruit principal fut pour l’homme apostolique une moisson abondante de persécutions et de croix, il alla commencer, du 3 décembre 1715 au 2 février 1716, sur les communes de Saint-Pompain, Ardin, Puy-Hardy et Villiers-en-Plaine sa mission.

 

Le père Louis-Marie Grignon de Montfort Paroisse Montfort sur Vendée

 

Eglise Montfort sur Vendée 85240 SAINT HILAIRE DES LOGES

Eglise Montfort sur Vendée 85240 FAYMOREAU

Eglise Montfort sur Vendée 85240 FOUSSAIS PAYRE

Eglise Montfort sur Vendée 85200 MERVENT

Eglise Montfort sur Vendée 85240 NIEUL SUR L'AUTISE

Eglise Montfort sur Vendée 85240 PUY DE SERRE

Eglise Montfort sur Vendée 85240 XANTON CHASSENON

DSC_0070 [Résolution Originale]

Le massif forestier Mervent-Vouvant, ses légendes et son histoire : la grotte Ermitage du père de Montfort <==....

 

26 avril 1408 Confirmation de lettres de rémission accordées, en juillet 1377, par le duc de Berry à Perrinet Sanson, bateleur, coupable d’un meurtre à Saint-Hilaire-sur-l’Autize. Les premiers seigneurs de Coulonges-les-Royaux Ou Coulonges-sur-l'Autise. <==

 

....==> André Tiraqueau seigneur de L'Aubier et François Rabelais au Moulin de Bonneuil à Saint-Hilaire-sur-l'Autise

Hilarius Pictaviensis (Saint Hilaire de Poitiers) évêque de Pictavium (Poitiers) <==

 

 

 


 

 

(1)    Besly, Evesques de Poitiers, p. 95, 97, d’après le cartualire des chirogr. De l’Absie, fol. XXXIII.

(2)    Eble de Mauléon, 3e fils de Raoul 1er, fut seigneur de Talmond dès 1145 et seigneur de Fontenay et de Mauléon vers 1155. Il posséda aussi la Rochelle (Savary de Mauléon et le Poitou à son époque, par B. Ledain)

(3)    Voir n° 359, 441 et 458 du premier cartulaire de l’Absie.

(4)    Voir n° 136 du premier cartulaire de l’Absie.

(5). Charte de 1270, vol. XIV des Mémoires.

 (6) L'épreuve par le duel était dans les mœurs et autorisée même par les coutumes ecclésiastiques, et les monastères avaient des champions exercés aux armes, chargés de soutenir la bonté de leurs causes. Mabillon cite une pièce de 1180, dans laquelle il est dit que le pape Eugène, consulté sur la question du duel, répondit utimini cunsuetudine vestrâ. – Les duels judiciaires avaient lieu dans la cour de l'évêché ou dans l'enclos de l'église. Quand le duel avait lieu entre manants, il se vidait souvent avec le bâton, dont un fragment était attaché au bas de la charte, en signe qu'un des deux (le vaincu) avait confessé la vérité de la cause de son adversaire.

Juizium était le nom de cette épreuve par le duel. Les chartes de Saint-Hilaire, à la date de 1155, 1150, 1240, mentionnent les mots duellum, bellum monomachia.

(7). Le texte de ces lettres patentes est imprimé, d'après le registre du Trésor des chartes, dans la collection des Ordonnances des Rois de France, in-fol., t. XVIII, p. 26.

(8). A la date de la présente rémission, les francs-archers, en ce qui concerne leur recrutement, leur solde, leur équipement et armement, étaient encore sous le régime de l'ordonnance qui les avait institués, aux Montits-Iez-Tours, le 28 avril 1448 (Ordonnances des Rois de France, in-fol., t. XIV, p. 1 et suiv.); mais la plupart des dispositions qui y sont formulées furent ou modifiées ou complétées par les lettres patentes de Louis XI, données à Paris, le 12 janvier 1475 n. s., et surtout par celles du 30 mars suivant. (Id., t. XVIII, p. 72 et  110.)

Colas Chauvet avait eu pour prédécesseur, en 1459-1460, comme franc-archer de la paroisse de Saint-Hilaire-sur-l'Autise, un nommé Jean Bonnioleau, qui fut alors poursuivi pour complicité dans les violences exercées contre Pierre Frétart, prieur du Busseau, par le compétiteur de celui-ci, Artus Rataut. (Arch. nat.,X2a 29, fol.76 v, 128 vo, 182 v°, 209, 241.)

(9). Philippe de Commynes, que nous avons vu souscrire, du nom de sire de Renescure, plusieurs lettres patentes publiées dans ce volume, prit après son mariage le titre de seigneur d'Argenton.

Il avait épousé Hélène de Chambes, fille aînée de Jean de Chambes, seigneur de Montsoreau et de Jeanne Chabot.

Par son contrat de mariage, daté du 27 janvier 1413 n. s., ses beaux-parents lui cédèrent non seulement Argenton, mais encore toutes les autres terres et seigneuries provenant de la succession d'Antoine, sire d'Argenton (sur lequel voy. ci-dessus, p. 374, note 2), échue à Jeanne Chabot, sa nièce. Commynes s'engageait à leur payer, en échange et dédommagement, une somme de 30.000 écus d'or, soit 41.200 livres tournois, dont Louis XI d'ailleurs lui fit don. (Mémoires, édit. de Mlle Dupont, t. III, Preuves, p. 38-53, 183.)

Le même auteur a relevé la liste des nombreuses donations faites par le roi à Commynes pendant plusieurs années (1477 à 1482) une somme de 1.000 livres y figure, « pour luy ayder à reparer et fortifier la place dudict Argenton ». (M., p. 187.)

(10) Donnée au chapitre de Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers par les comtes de Poitou. Le chapitre avait rang de curé primitif, et le curé de la paroisse ne portait que le titre de vicaire perpétuel. Réunion des communes de Saint-Hilaire-sur-l'Autise et de Saint-Étienne-des-Loges, par ordonnance royale du 20 février 1828, pour en former une seule qui prend le nom de Saint-Hilaire-des-Loges et dont le chef-lieu est fixé à Saint-Hilaire-sur-l'Autise

 

 

https://www.accueil-vendee.com/communes/saint-hilaire-des-loges/

http://www.st-hilaire-des-loges.fr/decouvrir-st-hilaire/historique/

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