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PHystorique- Les Portes du Temps
19 juillet 2018

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (château de Montreuil-Bonnin)

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt

Les monnaies du Moyen Âge ne portent que très exceptionnellement une valeur faciale, c'est-à-dire une valeur inscrite en chiffres ou en toutes lettres.

La valeur ou cours de chaque pièce est officiellement et arbitrairement fixée par l'autorité émettrice, par ordonnance.

Mais la variation de la valeur de l'or et de l'argent modifie la valeur des pièces auprès des utilisateurs et des professionnels, tels les changeurs, ce qui instaurait un cours parallèle, "cours marchand" différent du cours officiel, en fonction de la teneur de chaque pièce en métal précieux.

 

La monnaie de compte

Pour établir des comptes ou libeller des montants dans des contrats, on utilisait des systèmes de compte issus à l'origine d'unités de poids qui avaient parfois été traduites dans des espèces réelles.

Ainsi, jusqu'à la fin du XIIIe siècle on comptait en sous, deniers (12 deniers = 1 sou), oboles (moitié du denier), pites ou pougeoises (quart du denier, noms issus des monnaies féodales du Poitou et du Puy).

La livre, sans rapport avec une monnaie réelle, était conçue comme un ensemble, ou plutôt un poids à l'origine, de 20 sous (20 x 12 deniers) ou 240 deniers.

La multiplication et la diversification des monnayages à l'époque féodale obligea dès le Xe siècle les textes à préciser par le nom géographique de l'atelier ou de l'autorité quels deniers on utilisait pour acquitter telle transaction : denier de Paris, ou parisis, denier de Tours ou tournois, denier de Cahors, ou cahorsin.

Les comptes précisent de même en quelle monnaie on les établit.

D'autre part la différence de valeur intrinsèque (poids de métal précieux dans la pièce) entre ces différents deniers établit de fait des rapports d'équivalence, de change entre eux, qui se répercutent ensuite dans les comptes.

Par exemple, il était admis que 4 deniers parisis valaient 5 deniers tournois.

C'est ainsi aussi que les deniers du Puy et du Poitou, qui valaient le quart d'autres deniers féodaux ou royaux, laissèrent leur nom au quart du denier de compte : pougeoise ou pite.

Enfin ces monnaies subissant des mutations (affaiblissement ou renforcement), les comptables spécifiaient par la suite s'ils calculaient en monnaie "faible" ou en monnaie "forte" ou "nouvelle"

 

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (2)

La monnaie qui est frappée ou utilisée dans les domaines Plantagenêt à, de prime abord, une certaine unité puisque c'est une monnaie d'argent de petit module et de faible poids appelée denier. En fait cette monnaie est aussi diverse que les possessions territoriales des Plantagenêt. Ni le type qui figure sur ses deux faces, ni le poids, ni le titre ne sont identiques d'une extrémité à l'autre de leurs domaines

 

Utilisée des origines jusqu'au début du XVIIe siècle, la frappe au marteau fut la première technique de fabrication des monnaies.

Deux cylindres de métal, les coins, portent la gravure en creux qui sera reproduite sur la pièce. Une rondelle de métal, le flan, est posée sur l'un des coins fixés dans un billot de bois.

Le second coin, tenu à la main, est placé sur le flan puis frappé à l'aide du marteau.

 

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (3)

Les flans à monnayer étaient fabriqués à partir du poids de métal ou d'alliage prescrit à frapper. Ces morceaux de métal étaient taillés puis pesés avant d'être frappé par un coin monétaire.

 

A noter : au Moyen Age on frappait généralement les monnaies à froid plutôt qu'à chaud. Le monnayeur devait frapper plusieurs fois pour empreindre les monnaies à fort relief.

 

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L’atelier monétaire royal de La Rochelle

Depuis 1966  la municipalité de la Rochelle projetait la réalisation d’un parking souterrain sur l’emplacement de la place de verdun, seul espace important et vierge de toute construction au cœur de l’agglomération et qui servait de parking de surface. la place de verdun, successivement dénommée place du Château, place Royale, place du 10-août, place napoléon puis place d’armes se localise dans le quart nord-ouest du centre historique de la ville.

Ce secteur de la ville était censé accueillir deux sites majeurs pour l’histoire de la Rochelle. tout d’abord, le château royal dont la mention par les textes remonte au début du XIIIe siècle mais dont le démantèlement a été ordonné suite au siège de la ville en 1372.

Seules subsistaient les tours qui étaient intégrées dans l’enceinte urbaine.

Le deuxième site était l’atelier monétaire installé dans l’enceinte du château mais dont les seules traces étaient visibles sur un plan de l’ingénieur Claude masse aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Plusieurs sondages réalisés dès 1989 sur la place ont confirmé l’intérêt archéologique de ce secteur par la présence de niveaux archéologiques médiévaux sur une puissance stratigraphique conséquente.

En accord avec l’aménageur (municipalité  de la Rochelle), une opération de fouille préventive a été confiée à l’association pour les fouilles archéologiques nationales (afan), aujourd’hui institut national pour les recherches archéologiques préventives (inrap).

 les investigations archéologiques effectuées en deux temps entre 1994 et 1997 sur cette place avant et pendant les travaux de construction du parking souterrain ont permis de mettre au jour à la fois le château plantagenêt et une partie du deuxième atelier monétaire royal.

En effet, cet espace restera toujours dans le domaine royal avec à l’origine un château construit par les plantagenêts au tournant des XIIe et XIIIe siècles, qui, suite à un siège par le roi de France à la fin du XIVe siècle, sera détruit pour laisser partiellement la place à l’atelier monétaire.

 Les résultats des recherches concernant le château et l’histoire de la place jusqu’à nos jours doivent être présentés dans un ouvrage distinct qui formera un deuxième volume. les découvertes faites sur l’atelier monétaire ont permis quant à elles de recueillir des informations essentielles et inédites concernant les émissions monétaires et l’évolution du monnayage du XIVe au XVIIe siècle.

 

La Rochelle est l’une des principales villes à avoir le privilège « de battre monnaie » pour le roi de France.

Le lieu de frappe de la monnaie, ou atelier monétaire, est appelé « hôtel de la monnaie ».

En 1215, un atelier monétaire est établi par Jean d'Angleterre.

À partir de 1389, la plupart des monnaies portent un point placé sous l’une des lettres permettant d’identifier l’atelier émetteur.

 

 Trois ateliers monétaires se sont succédé dans la ville.

D’après certains auteurs, le droit de frappe aurait été attribué aux Rochelais dans les privilèges qu’Aliénor d’Aquitaine leur accorda en 1199. Toutefois aucun argument historique solide ne permet d’accréditer cette thèse.

 Savary de Mauléon avait obtenu le droit de battre monnaie de Jean sans terre, mais il est peu probable qu’il le fit à la Rochelle, contrairement à ce que pense Charles RoY C., « la Rochelle: son atelier monétaire, sa monnaie », Recueil de la commission des arts et des monuments historiques de la Charente Inférieure et de la Société d’Archéologie de Saintes, 1913, p. 21.

En effet son droit était attaché à sa terre de Mauléon.

Nous ne connaissons pas la date de création du premier atelier, qui apparaît dans les textes qu’au milieu du XIVe siècle. il se situait alors Cour des grolles (rue arcère), dans des bâtiments loués aux religieux du chapitre de Saint-Jean-Dehors  .

 

 L'atelier de Montreuil- Bonnin

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (4)

 

Située à une vingtaine de kilomètre à l’ouest de Poitiers, se trouve la forteresse de Montreuil- Bonnin qui domine le village. Au moyen-Age, un atelier monétaire était associé à ce castrum. De récentes recherches y ont fait découvrir des creusets, des lingots et quelques pièces de billon.

Pendant plus d'un siècle et demi, il est avéré qu'une dizaine de comtes de Poitou et de rois de France (quasiment tous) ont fait frapper des espèces monétaires, royales ou féodales, à l'atelier du château de Montreuil-Bonnin.

Vint enfin la célèbre Aliénor.

 Qu'elle était belle, la puissante princesse, lorsque, sur un léger palefroi, elle prenait dans ses bois de Montreuil le joyeux déduit de la chasse !

 Son second époux, le noble Henri d'Angleterre, aimait à se délasser dans ce château des graves travaux du gouvernement il le fit réparer et embellir (1) et Richard Cœur-de-Lion, auquel il le donna en apanage avec l'Aquitaine et le Poitou, manifesta la même prédilection pour ce lieu de délices.

« En ladite année mil cent quatre-vingt et un, se tenoit ledit duc Richard pour son sejour et plaisir, en son chastel de Monstreuil-Bonin. Et peut-on encores veoir aux murailles du parc, et autres vestiges, que c'estoit le sejour d'un roy et un lieu de plaisance aussy il y faisoit faire sa monnoie, et s'y tenoient les monnoïeurs, comme ils firent par long temps depuis (2) »

Mais déjà la sainte cause de Dieu réclamait le bras de Richard. En partant pour la Palestine, il laissa le gouvernement de l'Aquitaine et du Poitou à son neveu Othon, plus tard l'empereur Othon IV, le vaincu de Bouvines (3) et le véridique Bouchet affirme avoir vu la vieille pancarte émanée de ce jeune prince « alors en son chastel de Monstreuil-Bonin (4). »

Cependant, blessé à mort devant Chalus, Richard désignait pour son successeur son autre neveu, Arthur de Bretagne.

Jean-sans-Terre prit le legs pour lui. Vaincu, prisonnier,  « Arthur disparut, dit le chroniqueur, et Dieu veuille qu'il en ait été autrement que ne le rapporte la malveillante renommée (5)  »

La malveillante renommée servait bien les intérêts du roi de France. On sait comment le roi Jean, cité devant la cour des pairs pour se justifier du meurtre d'Arthur, refusa de comparaître comment encore, grâce à cette désobéissance habilement ménagée (6), ses provinces françaises furent confisquées.

En exécutant la sentence, Philippe-Auguste s'empara du château de Montreuil, où il fit battre sa monnaie (7).

Après la conquête du Poitou, Alphonse frère du roi St Louis fit battre monnaie monnaie de grand seigneur, veux-je dire, faible de poids et de titre, contrefaite sur celle du roi. Mais telles étaient la vertu et la religieuse probité du saint monarque, qu'à la nouvelle de ce désordre, il enjoignit au comte de Poitiers de fermer son atelier (8).

Avec quelle impudence ses fils renièrent les généreuses maximes qui l'avaient toujours guidé! Grand besoin eût été au bon prince de secouer son linceul pour revenir protéger ses pauvres sujets contre leurs exactions. C'était avec raison que le peuple opprimé redemandait « les lois et coustumes du bon roi saint Louis. »

A la mort d'Alphonse, le Poitou fit retour à la couronne, et l'on fabriqua dans Montreuil la monnaie du roi.

Puis vint le sévère, l'avide Philippe le Bel, pour qui tout argent sentait bon, à qui nul moyen ne répugnait vol, meurtre, fausse monnaie, confiscation, peu lui importait.

Le peuple, qu'il pressurait, ne supportait qu'impatiemment le joug, et plus d'une fois le prince effrayé dut céder à ses exigences.

A la suite d'une sédition occasionnée par l'altération des espèces (9), Philippe promit qu'à l'avenir elles seraient de meilleur aloi ce fut sans doute en exécution de cet engagement qu'il enjoignit, en 1308, aux changeurs du Poitou, de porter tout leur billon à la monnaie de Montreuil-Bonnin (10).

Cet atelier devait être considérable alors il l'était encore en 1346, puisque, selon Froissart, il s'y trouvait deux cents ouvriers. Comme il n'est pas fait postérieurement mention de la monnaie de cet endroit, et que nous voyons peu après un atelier monétaire à Poitiers, il est probable que l'on cessa d'y fabriquer les espèces à la suite de la prise du château par le comte de Derby.

 Froissart la raconte ainsi :  Les Anglais, marchant de Niort sur Poitiers, s'emparèrent de Saint-Maixent, « et puis chevauchèrent à senestre main, et vinrent devant Montreuil-Bonnin, où il avoit pour ce temps plus de deux cents monnoyers qui là forgeoient et faisoient la monnoie du roi, et qui dirent que trop se défendroient.

Si ne se voulurent rendre à la requête des Anglois, et montrèrent grand semblant d'eux défendre. Le comte Derby et ses gens, qui étoient bons coutumiers d'assaillir, assaillirent de ce commencement, de grand'façon et étoient les archers tout devant, qui traioint aux défendans si ouniement que à peine osoit nul apparoir aux defenses;  et tant s'avancèrent lesdits Anglois, et si bien s'y éprouvèrent, que par force ils conquirent Montreuil-Bonnin et furent tous ceux morts qui dedans étoient. Oncques homme n'y fut pris à rançon et retinrent le châtel pour eux, et le rafraichirent de nouvelles gens et puis chevauchèrent outre vers Poitiers qui est moult grand et moult espars (10). »

 

 

L’atelier de Niort

L’existence de la Monnaie de Niort remonte d’une manière certaine, jusqu’à Guillaume-le-Grand, jusqu’au prince qui avait aliéné la ville de Melle, ou la monnaie poitevine avait été frappée si longtemps sous les rois carlovingiens et sous nos premiers comtes héréditaires.

Jean Sans-Terre accrédite Aimery, monnayeur, pour fabriquer à Niort la monnaie poitevine (8 décembre 1215)

De moneta facienda- Rex majori et probis hominibus Niorthi, etc.- Sciatis quod volumus et concessimus quod fidelis noster Emericus monetarius monetam nostram Pictaviensem faciat in villz vesta, tanquam ille ad quem moneta illa pertinet faceinda jure hereditario, et bene ligius homo noster est, nec volumus quod, alius eam faciat. Et ideo vobis mandamus quod hoc ita fieri faciatis, teste me ipso apud Mauling, VIII die decembris, anno regni nostri XVII).

Eodem modo scribitur majori et probis hominibus de Rupella, teste eodem, data eadem, annon eodem.

 

Sauf conduit accordé par Jean –Sans-Terre à des messagers qui seront porteurs de lettres de Jean, monnayeur à Niort.

21 juin 1214

Rex omnibus baillivis et fidelibus suis ad quos presentes littere pervenerint, etc.- Sciatus nos susepisse in salvum conductum nostrum illum vel illos quos milites britones, qui sunt in prisona nostra apud Niortum, mittent pro expensis suis, qui eciam litteras suas deferunt simul cum litteris Johannis monetarii burgi nostri de Niorto in quibus nomina eorum continentur expressa. Et idéo vobis mandamus quod in eundo vel redeundo liberum ei vel esi transitum habere faciatis, Et in hujus rei testimonium, etc. teste rege apud motam, XXI die junii, anno regni nostri XVIe

 

 

Moyen Age, atelier monnaie-denier Plantagenêt (5)

Richard Cœur de Lion (1189-1199) comme comte de Poitou

. AVERS : RICARDVS REX. Croix.

REVERS : PICTAVIENSIS sur trois lignes.

Le même, comme duc d’aquitaine

Croix AQVITANIE, R RICA-RDVS, en trois lignes.

 

 

 

 

http://classes.bnf.fr/franc/nav/droite/dte_cour.htm

https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1986_num_29_113_2315

www.pur-editions.fr/couvertures/1319187601_doc.pdf

http://www.montreuil-bonnin.fr/index.php/histoire-et-patrimoine/atelier-monetaire

Revue numismatique, Volume 12

 http://lespiliersducastel.forumactif.fr/t538-monnaie-denier-richard-coeur-de-lion

 

 

 

Talmont, mine des Sarts de galène argentifère proche de la maison de chasse Salle Roy de Richard Cœur de Lion <==.... ....==> Essai historique sur les Monnaies du Poitou et sur quelques autres Monnaies de la période anglo-française

 

 

 

 


Guillaume-le Grand donne à l’abbaye de Cluni la monnaie de Niort vers 1019

Divina miseratione provisum est humanae fragilitati ut de terrenis et transitoriis coelestia mereantur et sine fine mansura. Quod ego Willelmus, aquitanorum princeps et dux, perpendens enomitatemque meorum peccaminum sedula meditatione revolvens, ex his quae mihi divina munificencia largiri dignata est, dono Deo et sanctis ejus apostolis Petro et Paulo ad locum Cluniacum, pro salute mea et Agnetis uxoris meae et filiorum meorum Willelmi et Oddonis omniumque  paraentum et fidelium nostrorum, ut, Dominum pro sua pietate intercedentibus sancti suis, concedat nobis veniam omnium delictorum et anemerare dignetur in societatem electorum suorum.

Par la miséricorde divine, il a été prévu pour la fragilité humaine qu'elle puisse mériter les choses célestes du terrestre et transitoire et continuer sans fin. Que moi, Guillaume, prince et chef des Aquitains, pesant et retournant l'énormité de mes péchés avec une méditation diligente, de ce que la bonté divine a daigné m'accorder, je donne en cadeau à Dieu et à ses saints apôtres Pierre et Paul au lieu de Clunisien, pour ma sécurité et celle d'Agnès ma femme et mes enfants de Guillaume et Oddo et de tous nos parents et fidèles, que le Seigneur, intercédant pour ses saints par sa miséricorde, nous accorde le pardon de toutes nos offenses et daigne entrer en compagnie de ses élus.

Est autem moneta de Nuiort quam dono et de mea potetate in sancti Petri ditionem et monochorum Cluniacensium transfundo, ea convenientia ut memoria mea in memorato loco et in omnibus appendiciis ejus perpetualiter teneatur. Si quis autem hanc donationem sive ego, sive aliquis ex heredibus meis vel successoribus, aut qualiter introducta persona, frustrari praesulserit, omnibus maledictionibus subjaceat et cum diabolo et angels ejus perpetualiter inferni poenas luat ; donatio autem ista firma et stablilis in aeternum maneat.

Maintenant, il y a un atelier de Niort que je donne et que je verse de mon propre pouvoir dans le domaine de Saint-Pierre et des moines de Cluni, le concours que ma mémoire peut être conservée perpétuellement dans le lieu susmentionné et dans toutes ses dépendances. Mais si quelqu'un, que ce soit moi, ou l'un de mes héritiers ou successeurs, ou toute autre personne introduite, tentait de faire échouer cette donation, qu'il soit soumis à toutes les malédictions et qu'il subisse perpétuellement les châtiments de l'enfer avec le diable et ses anges ; et que ce don reste ferme et stable pour toujours.


+ S. Willelmi qui hanc donationem fecit.

+ S. Agnetis uxoris ejus.

+ S. Filiorum suprascripti principis : Willelmi videlicet et Odonis.

(cart. B. de Cluni.)

 

(1) Bouchet, p. 145 « Ledit roy Henry fit réparer plusieurs villes, chasteaux et places fortes d'Aquitaine. »

(2) Bonchet, p. 123. L'usage a prévalu d'écrire Montreuil-Bonnin.

 (3) Recherches historiques sur l'emper. Othon IV, avec l'abr. de sa vie, par M. Bourgeois (Amsterdam-Paris, 1775), p. 109.

(4) Ibid., p. 49. – Bouchet.

(5) Mathieu Paris, ap. Ser. rer. franc., t. xvii, p. 682 (Paris, imp. roy. 1818).

(6) On lui refusa le sauf-conduit qu'il avait demandé.

(7) Le Blanc, Traité histor. des monnaies de France (Paris, Boudot, 1690). p. 177. -Dufour, De l'Ancien Poitou et de sa capitale (Poitiers, 1825), p. 380, à la note.

(8) Le Blanc, p. 177.

(9) En 1306. La maison d'Étienne Barbette, maître de la monnaie, fut pillée, et le roi assiégé dans le Temple (Le Blanc, p. 218-219).

(10) Le Blanc, p. 177

(11) Froissart, cli. 302, édit. de Buchon (Panthéon littéraire), t. t, p. 250.

 

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