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PHystorique- Les Portes du Temps
28 avril 2019

Le Rivau History (Maison de Beauvau)

Histoire du Château du Rivau - Maison de Beauvau

De la période antérieur à 1438, l’on dispose de peu de renseignements relatifs au Rivau. On prétend que cette maison de Beauvau descend d’Ingelger, Comte d’Anjou, qui vivait l’an 889, et que de lui la Branche cadette de ce Prince a duré jusqu’à Foulque d’Anjou, Chevalier, seigneur de Briolay, qui épousa Berthe de Mayenne, dont il eut Foulques II du nom, seigneur de Beauveau et de Jarsay, lequel mourut l’an 1000, trois jours après Pâques.

Ce testament est gardé dans les archives du Rivau, ou le Sceau dudit seigneur est représenté à cheval.

La branche aînée de cette maison est Messieurs les Princes de Craon et de Beauvau, père et fils, Princes du Saint Empire, qui sont Grands d’Espagne de la première classe. Les seigneurs de cette maison ont été employés dans les plus grandes charges militaires et dans celle de la Maison du Roi et ont eu plusieurs Archevêques et Evêques, et Commandeurs des Ordre du Roi.

Les seigneurs du Rivau ont formé une branche particulière qui portait pour brisure « un tronc d’arbre d’azur, pery en bande, qu’aucuns disent estre un baston fiselé, en devise. »

En 1396, Pierre Du Puy est seigneur de la Grande Gaudrée et du Rivau.

Matthieu de Beauvau troisième fils de Matthieu du nom seigneur de Beauvau, et de Jeanne de Rohan, épousa N. le roux, fille de Hugues le roux, seigneur d’expeti, et d’Alix de Mauvoisin, et fut père de

-          Guillaume de Beauvau, sénéchal et gouverneur d’Anjou, qui laissa pour enfants Matthieu II qui suit, et Jeanne de Beauvau, mariée à Jean le Boul, écuyer.

Matthieu de Beauvau II, du nom, seigneur de la Bessière, écuyer d’écurie de Louis II, roi de Sicile, capitaine de Tarente au royaume de Naples, capitaine du château d’Angers, et gouverneur du comté de Rouci, mourut le 28 décembre 1421 et fut inhumé en l’église Dominicains d’Angers ou se voit son tombeau. Il avait épousé Jeanne Bessoneau, morte le 22 aout 1429 enterrée avec son mari, dont il eut entre’autre enfants Pierre qui suit.

Mais, revenons aux seigneurs de la Gaudrée. Jehan de Fontennais décéda, sans hoirs de sa chair, cette même année 1437 où son clerc Grollier faillit se faire ésoreiller par son irascible voisin de Louzaye. Sa veuve eut en douaire noble la Grande Gaudrée et la Dîme de Saint-Florent. Ce douaire éteint par la mort de la veuve de Jehan, le Fief de la Grande Gaudrée passe aux mains de son frère, Jacques de Fontennais, qui, a comme il était d'église », meurt également sans postérité.

Pierre, le dernier fils d'Ambroys, hérite, Selon la coutume du Lodunois et d'Anjou, des deux tiers des biens de son frère, l'autre tiers formant la part des filles, ses quatre sœurs.

Pierre de Fontennais décède à son tour, ne laissant qu'une fille, Charlotte, qui meurt jeune, à 16 ans. Ses tantes, Blanche, Tiphaine, Anne et Françoise, en héritent, devenant ainsi copropriétaires de la totalité du fief.

Blanche et Tiphaine meurent sans enfants ; la troisième, Anne de Fontenay dame de St-Cassien, avait épousé en 1438, Pierre de Beauvau.

Elle rachète la part de sa sœur Françoise dans la Grande Gaudrée, laquelle, Françoise était devenue la femme de Guillaume III Le Roy, seigneur de Chavigny, etc.

Anne de Beauveau, dame de la Grande Gaudrée et du Riveau (alias : Rivau)

 Pierre de Beauvau,

seigneur de La Bessière (à Deux-Evailles), seigneur de la Roche-Sur-Yon, gouverneur d’Anjou et du Maine,  conseiller-chambellan de Charles VII en la guerre contre les Anglais ou il assista Jean d’Anjou, duc de Calabre et sous Jean bâtard d’Orléans, comte de Dunois. Il devient seigneur du Rivau par son mariage en 1438 avec Anne de Fontenay, dame de Saint-Cassien (à Angliers)

Il obtient l'autorisation en 1442 de faire fortifier son château médiéval  du Rivau (à 15 km de la résidence du Dauphin Charles VII à Chinon) et d’y faire fossés, murailles, créneaux, arbalétrier, canonnières, tours ». Pour ses bons et loyaux services, il lui est également donné le droit d’instituer une garnison commandée par un capitaine « sans interruption des autorités de la forteresse de Chinon ».

Le château du Rivau devient ainsi un des premiers château de la Loire. Il meurt en 1453 des blessures reçues à la bataille du Castillon.

(Ne pas le confondre avec Pierre Ier de Beauvau (1380-1435), seigneur de Beauvau et, par acquisition en 1413, de La Roche-sur-Yon et de Champigny-sur-Veude ; seigneur de Craon, de Sablé et de la Ferté-Bernard)

Anne de Fontenay et Pierre de Beauvau, laisse deux fils, René et Jacques : ce dernier entra dans les Ordres.

 

René de Beauveau, seigneur de la Bessière et du Rivau,

baron de Saint-Gassien, écuyer de Charles d’Anjou  fut capitaine gouverneur de la Ville de Mayenne, mourut le 25 mars 1510.

Il épouse en premières noces Antoinette de Montfaucon, — d'où deux enfants morts jeunes — et, en deuxièmes noces, Alix de Beauveau, sœur consanguine d’Isabeau de Beauvau, femme de Jean de Bourbon, comte de Vendôme. Dont il eût deux fils, Antoine et Jacques.

Jacques, le cadet, eut, dans son lot, la Seigneurie du Rivau (sise paroisse de Lémeré, et qui relevait du château de Chinon et de Sazilly).

L'aîné, Antoine, eut les Seigneuries de la Bessière, de Saint-Cassien et de la Grande Gaudrée. Laissa de Jacqueline de la Mothe, (fille de Mathurin seigneur d’Aulnay) un fils unique, qui fut ;

 

En 1510, François de Beauvau, grand écuyer de François 1er, construisit les écuries monumentales qui fournissaient les étalons royaux.

 

18 janvier 1519 (1); du Rivau.

François de Beauvau, sgr de La Bessiere,

Au vicomte de Thouars.

Prier le roi de ne pas s'occuper de l'abbaye du Ronceray d'Angers, la belle-soeur dudit François de Beauvau en ayant été mise en possession (2)..

A MONSEIGNEUR.

Monseigneur, tant et si très humblement que faire puis à vostre bonne grâce me recommande. Monsgr, il vous pieu escripre à.vostre séneschal de Cram (3) et a voz officiers d'Angiers qu'ilz eussent à regardez si la seur de ma femme avoit droit en l'abbaye d'Angiers. Ilz ont trouvé qu'elle y avoit bon droit et qu'ele estoit vraye abesse, et l'ont mise en possession..

Monsgr, si c'estoit vostre bon plaisir de faire tant envers le Roy qu'il ne voulsist point s'en meslier et qu'il laissast faire justice, nous serions tous tenuz à priez Dieu pour vous, car en l'abbaye ilz ne demandent qu'elle; pour l'amour que Madame vostre seur en a esté autresfoiz abbesse (4), il en veullent encore avoir de la race, et sont toutes les religieuses pour elle.

 Monsgr, il vous plaira me mandez et commandez voz bons plaisirs, pour les acomplir à l'aide de Dieu auquel je prye, Monsgr, vous donnez bonne vie et longue.

 

En vostre maison du Rivau, de XVIIIe jour de janvier.

Vostre très humble et obéissant subgect servitteur.

F. DE BEAUVAU.

Orig. signé.

François de Beauvau meurt aux côtés de Bayard le 30 avril 1524 à la bataille de Romagnano-Sesia.

 

Histoire Généalogique de la maison de Beauvau Seigneur du Rivau

1536 Gabriel de Beauvau, seigneur de la Bessière, du Rivau,

 

25 juillet [1537] de Meudon.

Le sgr du Ryvau,

Au même.

Nouvelles de la guerre de Picardie et de Piémont. Maladie du roi.

A MONSEIGNEUR DE LA TRIMOUILLE.

Monseigneur, tant si humblement que faire puys, à vostre bonne grâce me recommande.

Monsgr, depuys ma derrenière lettre escripte, nostre camp c'est tourjous renforcé et renforce de jour en jour, et encore hier-le Roy commanda à Louys Monsr de Nevers (5) d'y menez les deulx cens gentilzhommes, et à Nançay (6) et au lieutenant de sénéchal d'Agénays (7) d'y menez leurs bendes de deulx cens archers de la guarde.

 Nos ennemys sont tourjous davent Thérouenne (8) et minent et batent dedans la ville, là où a esté tué Monsr de Créqui d'ung coup de canon. Maubuisson vint hier en poste devers le Roy, pour demander la bande de mondit sr de Créqui pour Monsr de Canaples (9), qui l'a eue.

 Monsgr, je vous avoys escript de la trêve, mays le bruict en est encore plus gros qu'il n'estoyt, car on a espérence qu'elle ce fera davent que soyt quatre jours, en Piccardie seullement.

Mons' de Sainct-André (10) et le président Poyet sont allez devers la Royne de Hongrie (11) pour cest affaire. Monsgr, l'ambaçadeur de Turquie print hier congé du Roy, abillé à la mode du païs luy sept ou huytiesme, et les premières nouvelles de luy venues, le prince de Melfe (12), le duc de Somme et aultres qui sont spoliez de leurs biens s'en vont au davent de luy..

 Je vous avois darenièrement escript que nos gens estoint dens Ast (13) toutesfoiz ilz sont au marquisat de Monferrat, en une ville nommée Albe, et nos ennemys sont [à] Ast, délibérez de le tenir. Monsgr, le Roy a tourjous faict icy séjour, à l'occasion qu'il c'est mal trouvé. L'on espère qu'il ne bougera d'icy de my aoust et, à ce que disent les médecins, il recouvera bien toust la santé.

Ce que Dieu veille par sa saincte grâce, lequel je supply, Monsgr, vous donner, en santé, très bonne et longue vie.

De Meudon (14), ce XXVe de juillet.

Vostre très humble et très obeissant serviteur,

DU RYVAU (15).

 

Olographe.

Ili se trouva à la bataille de Saint-Denys en 1567. Il fut marié trois fois, 1° Marguerite Foucaut, dame de la Salle, fille de Pierre Foucaut, seigneur de la Salle, et d’Antoinette Courjault ; 2° Françoise du frêne, fille de René baron de Vaux, et de Marguerite de la Mothe ; 3° Françoise de la Jaille. Ses enfants du premier lit furent François, seigneur du Rivau, tué en 1569 à la bataille de Jarnac, sans alliance ; Jacques, qui suit, Louis, qui a fait la branche des seigneurs de Rivarennes.

Le bâtiment des écuries, novateur dans les années 1550, inspiré par les modèles italiens, est construit en tuffeau par Gabriel de Beauvau.

 

1567 Jacques de Beauvau, seigneur du Rivau, de la Bessière,

servit sous les rois Henri III et Henri IV. Se trouva au combat d’Arques, ou il fut fait prisonnier, et fut blessé par un parti de la Ligue près de Poitiers, dont il mourut en mars 1592. Le roi l’avait honoré du brevet de chevalier de ses ordres au mois de janvier précedent, mais sa mort en empêcha l’effet. Il avait épousé Françoise le Picard, fille et héritière de Joachim, seigneur du Boilet, dont il eut Jacques II qui suit.

 

Jacques de Beauvau II du nom, seigneur du Rivau, de la Bessière,

gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, lieutenant général en Poitou, lieutenant de la compagnie de deux cents hommes d’armes des Ordonnances soubs le nom de la Reine mère de sa majesté. Servit sous les rois Henri IV et Louis XIII.

 Il épousa : 1° Renée d’Apchon, fille unique de Charles seigneur d’Apchon, et de Louise de Châtillon-Argenton, morte en 1612 dont il n’eut point d’enfants.

2° Isabeau de Clermont Tonnerre, fille d’Henri, comte de Tonnere, et de Catherine-Marie d’Escoubleau-Sourdis, dont il eut Jacques III qui suit, Pierre-François, évêque de Sarlat, mort en 1701. Joseph, chevalier de Malte, tué au service du roi ; Louis et Claude, morts jeunes ; Henri religieux bénédictin…..

A partir de 1631, La survie du château du Rivau est attachée à Françoise Duplessis, sœur du Cardinal de Richelieu et mariée à Jean-Baptiste de Beauvau Seigneur du Rivau. ==> UNE SŒUR IGNORÉE DE RICHELIEU

En 1597 Le cardinal avait fait détruire tous les châteaux du voisinage afin de récupérer les pierres qui serviraient à construire sa ville, à seulement 10 km du Rivau.

 

Jacques III de Beauveau Marquis du Rivau, Marquis de Beauvau-du-Rivau (1664).

Maréchal de Camps de l’armée du roi Louis XIV "Roi Soleil" et capitaine des Gardes suisses de Gaston de France, Duc d'Orléans, obtint l’érection de la Terre du Rivau en marquisat, par lettres du 14 juillet 1664, sous le nom de Beauvau-du-Rivau, et mourut en 1702.

Il eut de Diane-Marie de Campet, morte en 1702, fille de Samuel- Eusébe, Baron de Soujon, et de Marthe de Viau- Chanlivaut sa femme, morte aussi en 1702. Il laissa Jacques Louis, enseigne de Gendarmerie, mort sans alliance ; Gaston Jean-Baptiste, mort sur mer ; Gabriel, marquis du Rivau ; Pierre-Magdelaine marquis de Beauvau, maréchal des camps et armées du roi, capitaine-lieutenant des chevaux légers de monseigneur le duc de Bourgogne, et inspecteur général de la cavalerie légère de France, qui épousa en 1711, Marie-Thérese de Beauvau sa cousine, fille de Gabriel-Henri marquis de Beauvau et de Montgoger, capitaine des gardes du corps de Philippe de France, duc d’Orléans ; René-François de Beauvau, évêque de Toulouse en 1713. Et de Narbonne en 1719 ; Louis-Henri et Joseph, capitaine de vaisseau, mort sur mer ; Marie-Catherine, femme de Claude de Bullion, marquis d’Atilli, et Isabelle demoiselle de Beauvau.

Le marquis du Rivau est emprisonné, pour un emprunt non remboursé, au Fort-L’Evêque. Il est ensuite libéré, mais doit abandonner ses biens à ses créanciers en 1675. Il obtient cependant des mainlevées de saisies en 1680 et 1681. La même année pourtant, un arrêt permet aux créanciers de poursuivre la vente des biens. En 1684, celle-ci porte donc sur le lieu, fief, terre et seigneurie du Rivau, les domaines de Coudray, de Boissay, de La Grange-Bouchard, Jaulnay et de Louche à Lémeré. Le Rivau est finalement vendu par décret du 3 juin 1693 à Marie Damond, veuve Croizet.

 

1700 Alexandre Croisette

1715 à Eustache-Henriette de Buade, veuve de Charles Lesenne de Menilles

1789 A Michel-Ange de Castellane.

 

 

Les armoiries des Beauvau sont constituées d’un "Cimier en forme de Hure de Sanglier", qui remémore leur passion pour la chasse. En son centre, le blason représente ""4" Lions couronnés". Les supports ou "tenans" des armes représentent "2""Sauvages" dans l’imaginaire Médiéval. Ils ont chacun "une massue de guerre à la main". Le cri de guerre de la famille, "Beauvau sans départir"

Le Dictionnaire Historique et général des familles du Poitou, par MM. Beauchet-Filleau (Poitiers, Oudin, in 8°, 2° édit.), donne la filiation de la branche des Beauvau, seigneurs de la Bessière et de Rivau, jusqu’au XVIIIà siècle, d’après le supplément de l’ouvrage du P. Anselme. Le premier membre qui se qualifie seigneur du Rivau parait être Pierre de Beauvau, né vers 1405. Il épousa, par contrat du 23 aout 1438, Anne, alias Antoinette de Fontenay, fille d’Ambroise, seigneur de Saint-Clair et Saint-Cassien en Loudunais, et de Marguerite du Puys, de sgrs de Buché.

Ce Pierre était le trisaïeul de Jacques Ier, père de Jacques II, lequel eut, d’un second mariage avec Isabeau de Clermont : Jacques III, marquis du Rivau, qui obtint ses lettres de marquisat le 14 juillet 1664, et mourut en 1702, laissant des enfants de son mariage avec Marie-Diane de Campet, fille de Samuel-Eusèbe baron de Saujon, et de Marthe-Marie de Chanlivau.

 

Le SANGLIER, en Poitou, ancienne Noblesse, dont il est parlé dans l’Histoire de Chatillon avait des armes parlantes qui sont :

d’or au sanglier de sable, denté et allumé d’argent.

Un famille Sanglier qui a habité le Poitou a laissé son souvenir dans le fief de la Barre-Sanglier, situé dans la commune de Saint-Lin (Deux-Sèvres), et qu’elle a quitté de bonne heure le Poitou pour s’établir en Anjou ou en Touraine car dès le  XIe siècle et même le XVe, les Eschalart étaient seigneurs de la Barre-Sanglier.

 

J’ajoute enfin que, d’après M. de la Bouralière, la paroisse à laquelle appartenaient les deux-cloches était celle de Lémeré.

Lémeré, commune du canton de Richelieu, arrondissement de Chinon…. .

L’église, dédiée à saint-ilaire, est d’ancienne construction. Elle a été agrandie, au XVIIe siècle, par la famille de Beauvau qui, en même temps, fit construire à ses frais le clocher actuel.. Jean Leriche, curé de cette paroisse, demande par son testament, en date du 24 janvier 1670, à être inhumé dans la chapelle du Rosaire, près des marches de l’autel dans l’église se trouve un caveau ou plusieurs membres de la famille de Beauvau ont été inhumés… »

 

Histoire généalogique de la maison de Beauvau, Premières lignées. (an Mil) <==.... ....==> Pendant les dernières années de la guerre de Cent Ans, PIERRE DE BEAUVAU reconstruit ses châteaux (Bessière – Rivau)

La maison du Plessis - Richelieu, l'une des plus nobles et des plus anciennes familles du Poitou. <==

 

 

 


 

(1) Année indiquée par la date à laquelle était morte l'abbesse du Ronceray.

(2) Il s'agit de Gabrielle de Beauvillier, sœur ainée de Jeanne, laquelle avait épousé, le 14 février 1514, François de Beauvau, sgr de la Bessière (fils ainé de René) qui fut tué à Pavie sans laisser d'enfant.

 Sa femme et sa belle-sœur étaient petites-filles d'Antoinette de La Trémoïlle, comtesse de Tonnerre.

 Gabrielle aurait voulu devenir abbesse du Ronceray après la mort d'Isabelle de la Jaille; 4 décembre 1518, et le refus de Louise Leroux, élue pour la remplacer; mais elle ne put l'emporter sur Françoise de la Chapelle-Rainsouin, dont l'élection suivit de près le refus de celle-ci. Apres avoir fait compter par son receveur de Briollay, la somme de 25 l. 5 sols, à Gabrielle de Beauvillier, pour le procès qu'elle avait à cause de ladite abbaye, Louis II de La Trémoille ordonne encore, le 12 avril 152'0, au même receveur, de lui remettre, pour subvenir à ses affaires, 120 écus au soleil, dont elle donna quittance le 20 mai suivant.

La Chénaye des Bois (édit. in-4°. vol. o, p. 230), s'est donc trompé en la disant religieuse et ensuite abbesse de Notre-Dame d'Angers en 1514.

(3) Craon en Anjou, aujourd'hui département de la Mayenne.

(4) Catherine de La Trêmoïlle, sœur du vicomte, élue en 1486, morte en 1493.

(5) Louis de Clèves, fils puiné d'Engilbert, comte de Nevers, et de Catherine de Bourbon-Vendôme.

(6) Joachim de La Châtre, qui avait épousé Françoise Foucher, fille du sgr de Thenie, en Bas-Poitou (Vendée, canton de Chantonnay).

(7) Antoine Raffin, de la femme duquel nous avons une lettre sous le n° 105.

(8) L'armée de Charles-Quint avait mis le siège devant Thérouanne (Pas-de-Calais), après avoir pris Saint-Paul et Montreuil. François Ier envoya des troupes pour secourir ceste ville: mais une trêve de dix mois, signée entre la France et les Pays-Bas (30 juillet 1537), mit fin aux hostilités.

(9) Fils ainé du défunt.

(10) Jean d'Albon, père du maréchal de Saint-André.

(11) Marie d'Autriche, sœur de l'empereur, gouvernante des Pays-Bas.

(12) Jean Caraccioli.

(13) Ville du Milanais, cédée depuis peu au' duc de Savoie.

(14) Près Paris.

(15) L'initiale qui précède ce nom parait être un S où un F.

 

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