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PHystorique- Les Portes du Temps
26 janvier 2020

Charles IX reçu par d'Estissac au château de Coulonges les Royaux sur l’Autize - (Siège de Fontenay le Comte 1570)

Charles IX reçu par d'Estissac au château de Coulonges les Royaux sur l’Autize - (Siège de Fontenay le Comte 1570)

Après cet échec, Charles IX rentra en Poitou et alla séjourner, depuis le 22 décembre 1569 jusqu'aux premiers jours de janvier, au château de Coulonges-les-Royaux, où il fut magnifiquement reçu par d'Estissac.

Fontenay, petite ville fort peuplée, tirait surtout son importance de ses 4 foires annuelles très fréquentées. Elle occupe la pente d'une colline au pied de laquelle coule la Vendée, voie commerciale importante.

Ses vieilles murailles peu épaisses et mal flanquées et son château entouré de murs en ruines ne lui donnaient que peu de sécurité. De l'autre côté de la Vendée s'étendait en plaine le vaste faubourg des Loges, plus grand que la ville, à laquelle il était réuni par un pont; il était entouré d'un mur peu épais percé de la porte Saint-Michel. Puygaillard, pour toute garnison, y avait laissé le capitaine breton Bompas avec 4 compagnies incomplètes et celle du maire Rapin qui gardait le château. Les autres compagnies catholiques avaient été renforcées la garnison de Niort.

Les pillages et les vexations de toute sorte ne furent pas épargnés aux pauvres paysans, chez lesquels on ne laissait rien, « voire même l'on emportait le chanteau 1. » Des préliminaires de paix, non suivis d'effet, vinrent à propos donner un peu d'espoir de voir un terme à cet état de choses. 2.

Les religionnaires sortirent enfin de leur abattement, animés par Jehanne d'Albret et son jeune fils, le roi de Navarre. La Noue, l'un des plus nobles caractères et des plus célèbres hommes de guerre de cette époque, reprit Marans, le dernier jour de février 1570, et Les Sables d'Olonne, entre le dimanche de la Passion et les Rameaux 3.

Fontenay voyait chaque jour arriver dans ses murs de nouveaux défenseurs 4. La garnison catholique, se sentant soutenue 5, faisait des sorties contre les petits corps protestants qui battaient le pays. Elle chassa même celui du Langon 6, le 19 mars. Ce coup de main fut conduit par Fervaques, capitaine de 120 à 140 salades, à la tête de sa compagnie et de celles de Mascaron et du maire N. Rapin, auxquelles étaient venus se joindre plusieurs habitants de Fontenay (7).

Il ne fut pas aussi heureux au Gué, qu'il n'enleva qu'à la seconde attaque (jour de Notre-Dame, vigile de Pâques.)

Les huguenots, de leur côté, étaient parvenus à rassembler des forces, et menaçaient les places du bas Poitou. Celles-ci demandèrent du secours à Puygaillard, qui arriva avec un corps de 2000 hommes entre Sainte-Gemme et Luçon, où il pensait surprendre ses ennemis.

 Cette confiance lui fut fatale ; La Noue le battit complètement, le 15 juin, lui tua cinq cents hommes et lui fit sept à huit cents prisonniers. Le général protestant fut secondé dans cette journée par Puyviault, Vieillevigne , Béjarry de la Roche-Louherie (8), La Cressonnière et Bessay (9).

Ce beau succès amena la prise de Luçon et engagea les vainqueurs, sur l'avis de Puyviault, à marcher sur Fontenay (10), alors dégarni par la sortie des troupes royales, retirées à Niort, et défendu par le commandant breton Bompas, quatre nobles et les habitants catholiques dirigés par le maire Nicolas Rapin.

La ville bien approvisionnée en farines avait peu de canons et de poudre. Puygaillard envoya de Niort dès le 16 juin 20 cavaliers portant de la poudre à canon il demandait à la garnison de tenir seulement 8 jours, s'engageant à amener à son secours dans ce délai une armée plus nombreuse que celle qui avait combattu à Sainte-Gemme.

Puyviault avec ses poitevins se présenta devant le faubourg des Loges dès le 17 juin.

Le lendemain La Noue arriva avec le reste des troupes. Il n'avait pour toute artillerie que 4 berches (Canons de marme), dont il battit la porte de la ville. Bompas, sommé de se rendre, répondit par des arquebusades. Les huguenots tirèrent sur le pont-levis pour le faire tomber, et pouvoir attacher le pétard à la porte. Les montants du pont-levis furent brisés, mais il ne s'abaissa pas retenu par des crampons.

On essaya de saper les murailles, en même temps que, pour faire diversion, on feignait d'attacher non loin de là le mineur; mais l'assiégé, résolu surtout parce qu'il comptait être promptement secouru, ne ménageait pas son feu. Les protestants se montrèrent étonnés de cette résistance opiniâtre; on fit descendre deux canons pour attaquer la porte Saint-Michel et le faubourg des Loges comme étant le côté le moins fort. La garnison commença à faire moins bonne contenance.

La Noue attaqua alors le côté des Loges ; mais comme le canon ne faisait rien,  ne trouvant pas bien choisi l'emplacement de sa batterie devant le faubourg, il voulut la changer de place et se dirigea seul vers la porte Saint-Michel, à découvert, sans se soucier des arquebusades du château, qui pleuvaient autour de lui. Une balle d'un coup de fauconneau lui rompit l'os du bras gauche, blessure grave qui le força à se faire transporter à La Rochelle. La gangrène se mit dans la plaie et il fallut l'amputer et fut remplacé par un membre en fer. C'est de là qu'il prit son surnom.

 On dit que Jeanne d'Albret daigna tenir elle-même le bras du blessé pendant l'opération (11).

 Soubise succéda à La Noue dans la direction du siège. Il fut mal secondé par ses soldats, démoralisés par l'accident de leur général.

La garnison faisait toujours bonne contenance. L'effet du canon contre les murs était insignifiant. Les assiégeants redoutaient le retour de Puygaillard, et la reine de Navarre leur avait fait appréhender l'arrivée du prince Dauphin avec des forces importantes. Les capitaines protestants sauf Puyviault furent d'avis de lever le siège qui les immobilisait et amoindrissait le succès de Sainte-Gemme.

 Des mesures furent même prises pour embarquer l'artillerie sur la Vendée et la convoyer par eau à Marans. Les assiégés se méprirent sur son déplacement et crurent qu'on la changeait de place pour attaquer le quartier Saint-Michel, faire brèche et prendre la ville d'assaut. Lorsque les Fontenaisiens, persuadés qu'on allait dresser la batterie du côté de la porte St-Michel, demandèrent à capituler.

Nicolas Rapin s'opposa vainement à la reddition de la place; il rappela la promesse de Puygaillard, lorsqu'il leur avait envoyé de la poudre par vingt cavaliers, de les secourir s'il résistaient huit jours; leur remontra qu'ils avaient, il était vrai, peu de farine, mais beaucoup d'autres provisions; en un mot, il fit tout ce qu'il put pour reculer la remise de Fontenay entre les mains de Soubise.

 Les Protestants apprirent cette noble conduite et ne voulurent pas que Rapin fût compris dans la capitulation, à cause de la haine qu'ils lui portaient, pour leur avoir enlevé du Landreau (12).

La Cressonnière, son ami, lui procura les moyens de se sauver à Niort (13), avec la Roussière (14).

La garnison obtint la vie sauve et la conservation de ses bagages, et sortit de la ville, le 24, du côté de Niort. Le commandement fut donné à Belleville l'Anglier (15).

Le premier soin des protestants fut de fortifier leur conquête et de mettre une garnison au Gué de Véluire, point avancé du côté de Marans.

La garnison se retira sur Niort le 28 juin. Rapin déguisé en domestique, se cacha chez une femme du peuple et grâce à Cressonnière, qui lui en facilita les moyens.

La reddition de Fontenay, à laquelle le hasard avait eu tant de part, succédant à la victoire de Sainte-Gemme, était d'une grande importance pour les huguenots.

 Jeanne d'Albret pensa qu'il était à propos de les placer sous un commandement unique et leur fit agréer pour général en chef Rohan-Pontivy qui, au prestige d'être d'une grande maison, réunissait celui d'être son cousin-germain. Il groupa sous son commandement les cornettes de Saint-Mesmes, gouverneur d'Angoulême, du périgourdin Cognée, de Fors, gouverneur de Cognac, de Saint-Auban, de Sainte-Terre et de Ferrières, toutes bien montées sur des chevaux du pays (peu difficiles sur la nourriture et capables de longues traites) et bien armées, quelques cornettes d'arquebusiers à cheval, les 3 régiments de gens de pied de Blacons, Glandaie et Bretauville et plusieurs gentilshommes volontaires qui auparavant pillaient et pressuraient isolément le pays avec leurs hommes.

 

 Lorsque la paix fut publiée au mois d'août (16), ils occupaient aussi Luçon, le Langon et tout le pays environnant (17).

Le Roi écrivit à cette époque une lettre secrète au comte du Lude, qui contenait tout un plan de conduite à tenir en Poitou. Il y était dit entr'autres choses, que Fontenay, produisant dix à douze mille livres de revenu, entouré d'un ressort immense, dont les tailles s'élevaient à deux cent mille, était trop utile au maintien de la contrée, pour qu'on ne cherchât pas à le reprendre.

Charles IX ajoutait qu'une fois au pouvoir des royalistes, il fallait y laisser deux enseignes du régiment de Sarlabé, jusqu'à ce qu'il fût démantelé, et y envoyer un maître des requêtes, homme de qualité et de savoir, commis à la justice du bas Poitou (18).

Le culte catholique était alors complètement suspendu, à moins que ce fût dans quelques oratoires particuliers. Tous les prêtres avaient pris la fuite. Le maréchal Arthus de Cossé, comte de Gonnor, envoyé par le roi pour pacifier la contrée, les réinstalla dans les premiers jours de 1571.

Ils firent tout d'abord réparer Saint - Nicolas, qui servit à la ville entière jusqu'en 1578. Cette église avait été moins maltraitée que les autres, et pouvait encore être utilisée, d'autant plus que sa toiture n'avait pas été détruite. A l'occasion de la restauration et afin de subvenir aux grands besoins de la ville, Charles IX fit remise de la moitié du taillon des années 1570 et 1571 (19).

Tant que durèrent les travaux, des prédicateurs prêchaient en plein air. Ces sermons étaient très-suivis et attiraient le peuple des campagnes, que protégeaient les soldats catholiques, rentrés depuis la publication de l'édit de pacification.

Le Roi autorisa à peu-près en même temps la création d'une communauté d'orfèvres, qui dépendait de Poitiers et travaillait au même titre que Paris. Elle fut composée de sept maîtres, parmi lesquels elle choisissait un syndic (20).

 

 

Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest.

Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis

 

 

Fontenay le Comte, capital du Bas-Poitou au temps des guerres de religion (Time Travel)<==....

....==> 3 janvier 1570 Le roi Charles IX, Catherine de Médicis, sa mère, et toute la cour passèrent à Bressuire

....==> Prise et Siège de Fontenay-le-Comte durant la cinquième guerre de Religion (1574)

 


 

Les d’Estissac, issus d'une noble famille d'Aunis, et seigneur de Mussidan-en-Périgord, arrivent en Poitou en 1429, en tant que sénéchal de Poitou. Il s'agit d'Amaury d’Estissac (†1457), chevalier à côté de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans, sénéchal de Poitou, puis simultanément sénéchal de Saintonge, notamment, de 1436 à 1451, toujours premier chambellan du dauphin Louis, futur Louis XI. Il achète la seigneurie de Coulonges-les-Royaux vers 1447, avant sa résignation, en 1451.

 ==> Notice Historique sur le château Renaissance de Coulonges sur l’Autize du Bas- Poitou

1 Chron. du Langon, p. 139.

2 Pendant les pourparlers pour la paix, les députés protestants, chargés de la conclure, passèrent plusieurs fois par Fontenay. Chronique du Langon, p. 140. -

3 Vie de la Noue par Amirault.

4 Le maire N Rapin était allé près du roi réclamer des secours. On lui donna pour frais de voyage 16 écus, 40 sols. (Extrait des comptes de 1579) Les mêmes comptes apprennent que la poudre à canon se vendait 15 sols la livre.

3 Les compagnies qui occupaient Fontenay et les environs formaient un corps de près de quatre mille hommes. (Chron du Langon, p. 144.)

6 Chron. du. Langon, p. 143.

 

7 La Popelinière, f°, v°336. — Fervaques s'était jeté dans Fontenay, sur l'ordre du roi, aussitôt que Charles IX apprit, par le maire, la prise de Marans.

8 Jacques Bejarry, écuyer, seigneur de la Roche-Gueffier, la Guesmenière, le Chastellier, la Roche-Montravers et la Louherie, connu sous le nom de la Roche-Louherie, fut un des chefs protestants les plus distingués. Il mourut vers la fin de 1577, laissant de sa femme Renée des Plouères, trois enfants : Samuel, François et Elisabeth.

Giron de Bessay, écuyer, seigneur de Bessay et de la Coutancière, montra une grande audace pendant les guerres de religion, et mérita le titre de vice-amiral de Guienne. Il avait épousé, eu 1559, Renée de la Lande de Machecoul, fille de Jean de Machecoul de Vieillevigne, son compagnon d'armes.

9 Voy. dans la Fie de la Noue, par Amirautl, p. 56, et dans la Popelinière, le récit de cette bataille, qui fut la plus importante de celles que gagnèrent les protestants en bas Poitou.

10 L'extrait suivant de La vraie et entière Histoire des troubles, par la Popelinière, est si curieux, pour Fontenay, que j'ai cru devoir le reproduire en entier. Voy. p. 385.

« Fontenay-le-Comte est l'une des principales villes du bas Poitou, petite, mais fort serrée de maisons et bien peuplée, renommée au reste tant pour les grands personnages qu'elle a produits, comme nourrice des grands esprits de Poitou (procédant ou de la sérénité de l'air subtil qui y est, ou que les Fontenaisiens savent mieux cultiver ce gracieux commencement que nature leur eslargit dès la naissance), que pour le grand trafic de plusieurs sortes de marchandises que tous les Français et plusieurs étrangers y font en quatre foires de l'an.

Elle commence sur la plaine où est la porte Saint-Michel, et puis se coule en bas, comme estendue sur le pendant d'une montagne, au pied de laquelle coule la Vendée, rivière qui lui est de grand profit, séparant la ville du faubourg que l'on nomme les Loges, pour avoir esté autrefois basti, où les bergers premièrement dressèrent leurs petites cases et cabanes, pour se retirer pendant que leurs brebis et autres troupeaux paissaient sur l'estendue d'une belle et fort grande prairie qui est là : puis les marchands (la ville leur semble propre au trafic) y bastirent leurs maisonnettes et estaux , pour s'y retirer, ayant installé leurs denrées et marchandises.

Depuis, veu la beauté et grand' commodité, tant de la ville que du lieu, plusieurs artisans ou austres marchands ont tant chargé la place d'édifices, que la ceinture du faux-bourg est plus grande que la ville.

Le chasteau est enclos au circuit de murailles, ruiné et non soutenable que contre coups de mains, occasion que la ville estant prinse, on se peut asseurer du fort. Les murailles sont vieilles et de bien vieille étoffe, mal percées et mal flanquées. »

Lancelot Voisin, seigneur de la Popelinière, naquit vers 1540. Il prenait son nom de la terre de la Popelinière, située près Luçon. On n'est pas certain si ce ne fut pas le lieu de sa naissance. Lorsque les troubles éclatèrent, il se montra aussi vaillant soldat qu'excellent historien.

Quoique protestant, il sut rendre justice au parti catholique, et mérite toute croyance, puisque de Thou avoue qu'il se servit beaucoup de son livre pour écrire le sien. Il mourut à Paris, le 9 janvier 1608, de la maladie ordinaire aux gens de lettres et vertueux, c'est à savoir de nécessité et misère.

11 Un ouvrier de La Rochelle lui fit un bras de fer d'où son surnom connu de la Noue bras de-fer. Vie de la Noue, p. 62. Voy. la Notice sur les mémoires de la Noue, insérée dans la Collect. Petitot, t.34, p.93.

13 De Thou, chap. XLVII, t. II p. 799.

René Bastard, seigneur de la Cressonnière et du Fougeroux, homme instruit. Il avait une très-belle bibliothèque. René Bastard assassina, au mois de mai 1574, son beau-père, François Bigot, seigneur de la Ménardière-Grignon, sur le pont de la Forêt-sur-Sèvre.

Ce meurtre le fit abandonner de sa femme, Renée Bigot, et condamner à mort aux grands jours de Poitiers, en 1579. Il se retira alors en Touraine, chez un de ses parents, où il fut découvert par Balthazar le Voyer, archer de la compagnie de son ami, N. Rapin, et tué en voulant se sauver, en 1581.

14 René Girard, seigneur de la Boussière et de Culdebray.

15 Ce Belleville était de la famille du célèbre Harpedanne, gouverneur de Fontenay, sous le Prince-Noir.

16 Edit de pacification donné à Saint-Germain-en-Laye, le 8 août 1570.

17 Le prince de Condé avait fait établir des magasins de foin, paille, avoine, vin, froment, etc., à Fontenay, et avait nommé commissaires, François de Sallenove et Paul Robert. Un acte fait voir quelle difficulté on avait alors à lever les impôts sur le tablier de Fontenay.

C'est une protestation des sergents royaux de la ville, qui se refusaient à se rendre dans les communes, pour les faire rentrer, et amener les pionniers. Ils déclarent qu'ils ne voudraient pas aller dans les paroisses, les garnisons papistes de Montaigu, Niort, la Forêt-sur-Sèvre, Talmond, Beauvoir-sur-Mer, la Garnache et autres lieux faisant continuellement des courses dans le pays, quand même on leur donnerait quatre fois plus que ce qui leur serait dû. Le même acte établit qu'ils ne faisaient exploits qu'à une lieue de Fontenay. Ils engagent en même temps de Sallenove à envoyer des sergents papistes.— François de Sallenove était frère de Henry. — Paul Robert était de la même famille qui existe encore aujourd'hui, sous le nom de Robert-Baudusièrc.

18 Extr. de doc. manusc. de M. de la Fontenelle.

19 En 1571, le froment valut à Fontenay 27 à 30 sols le boisseau pendant la métive. A la fin de cette année et au commencement de 1572, le froment, valait 58 sols et la baillarge 31. (Chron. du Langon, p. 157.)

20 Voy. lalmanach des monnaies de l'an 1786. A cette dernière époque, il n'y avait plus que six maîtrises. Le poinçon était une torche alluviée.

 

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