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PHystorique- Les Portes du Temps
6 juillet 2020

La légende de Saint Rigomer et de Sainte Ténestine

La légende de Saint Rigomer et de Sainte Ténestine

Le Seigneur, Dieu du ciel nous en accordant la force et le loisir, nous allons faire un récit qui pourra servir à sa gloire et à l'édification des chrétiens fidèles, car les exemples des saints nous excitent puissamment à marcher sur leurs traces.

Or, ce que nous allons raconter arriva au temps que le seigneur Childebert et la reine Ultrogothe étaient régnants dans la crainte de Dieu et dans la fidélité à son service. Alors Childebert et son frère Clotaire s'étaient partagé la Neustrie et la France; tous deux avaient des épouses chrétiennes;

Radegonde, la femme de Clotaire était douée de toutes les vertus et d'une grande piété: A cette époque beaucoup de monastères s'élevèrent, à l'instigation de ces bons princes, et il ne serait pas sans intérêt pour la religion d'en faire l'histoire, surtout d'en raconter les édifiantes origines.

C'est ainsi que près d'Orléans, sur les bords de la Loire, le pieux Maximin édifiait les fidèles par la bonne  odeur de sa sainteté. Deux de ces disciples, Avit el Karileff, s'unirent d'amitié, et, retirés dans deux  cellules différentes, ils y vécurent à l’exemple de leur maitre, en menant une vie pleine de bonnes et saintes œuvres. L’évêque du Mans Saint Innocent céda à Karileff un terrain dépendant de son siège, situé sur les bords de la petite rivière d’Anisole, ou celui-ci éleva un monastère. Le même évêque fut aussi d’un grand secours à Avit, et il lui céda également un lieu nommé Courbion, du nom même du ruisseau qui l’arrose, ou fut élevée encore par ses largesses un monastère à Launomer, homme d’une grande piété.

Vers ce temps, comme il semble bien prouvé par de nombreux témoignages d’hommes véridiques, naquit au pays du Sonnois, de parents riches, un grand serviteur de Dieu, nommé Rigomer.

Dès son enfance, il fut confié à un religieux prêtre du nom de Launille ou Launide, pour être instruit des belles-lettres : le précepteur fit faire de rapides progrès à son élève dans les vertus recommandées spécialement par le Sauveur, l’humilité et l’esprit de la sainte méditation ; il lui inspira également un grand amour pour la vertu des vierges, la céleste chasteté. Aussi la grâce du Seigneur ayant fécondé une terre si fertile déjà par elle-même et si prudemment cultivée, Rigomer avança rapidement dans les voies de la sanctification, ce qui lui permit, à son désir, d’être élevé au sublime sacerdoce. Il devint dans la suite, au témoignage du peuple fidèle, un prêtre véritable selon le cœur de Dieu.

Il se mit donc aussitôt à prêcher l’Evangile de Jésus Christ, d’abord à ses proches, puis il s’avança dans les pays voisins, portant partout de salutaires instructions et des conseils de perfection. Il exhortait les peuples à la pénitence, leur enseignait les règles de la justice, et leur apprenait à mériter les bienfaits de la miséricorde divine, en exerçant l’hospitalité, en faisant de nombreuses annonces aux misérables, et en priant avec ferveur et persévérance. Il s’appliquait surtout à les éloigner de rendre des hommages sacrilèges aux créatures, comme d’adorer des fontaines et des arbres, et il les conduisait à l’église et aux prêtres du Sauveur, pour s’y purifier de leurs fautes.

Lui-même il administrait la saint-onction aux malades qui demandaient son secours ; et lorsqu’à sa prière, un grand nombre avaient recouvré la santé, il les conjurait de ne pas s’en retourner avant d’avoir rendu à Dieu de légitimes actions de grâces pour tant de bienfaits.

Un jour, ayant appris que dans un lieu voisin, existait un ancien temple, appelé temple de Mars (Morifanum), ou le peuple se rendait en foule pour offrir à la divinité qu’on y vénérait de coupables offrandes, le pieux serviteur de Dieu ne put s’empêcher de gémir sur l’ignorance grossière de son divin maitre d’abondantes larmes. Poussé par son zèle ardent et sa charité sacerdotale, il se rend aussitôt, lui-même avec les chrétiens ses frères, dans ce lieu, il élève la voix au milieu de la multitude, il montre à découvert des ruses et les fraudes de l’esprit du mal, il prêche hautement et avec véhémence la parole de Dieu, il presse ses auditeurs d’abandonner le peuple qui sert de demeure au démon, et d’adresses plutôt leurs voeurs et leurs offrandes au souverain maitre et Seigneur de toutes choses, à Jésus-Christ, le Sauveur du monde, de qui seul ils peuvent attendre leur salut. Fidèles à la voix de l’apôtre, les habitants de la ville, s’empressent de se rendre à ses avis, ils renversent le temple, et, de leurs mains, ils élèvent en peu d’instants une magnifique basilique, ou jusqu’à présent ils n’ont cessé de venir offrir leurs prières et leurs  oblations au Dieu véritable qu’ils avaient méconnu (1).

Il arriva aussi dans ces jours, qu’une femme noble, d’une haute distinction, nommée Truda, fut prise d’une maladie forte grave. Elle fit prier l’homme de Dieu, dont la réputation était si grande, de la venir visiter et de la soulager par ses prières. Le saint prêtre se rendit avec charité à sa demande, puis l’ayant marquée du signe de la Rédemption, il la rendit à la santé par l’effusion de l’huile bénite (2). Or, il se trouvait auprès du lit de la malade, une jeune enfant qui était sa fille, et qu’on appelait Ténestine.

L’exhortation que Rigomer avait coutume de faire pour le salut de l’âme éveilla son attention, elle écouta ces dévotes paroles pour les graver dans son cœur : elle apprit ainsi comment nous devons faire pénitence afin d’effacer nos péchés et de gagner la vie éternelle. Cette doctrine lui plut tellement que, par une inspiration divine, elle s’attacha aux pas un ministre de l’évangile, pour profiter plus facilement de ses conseils et sa parole. Elle le suivit  donc, et lui voua depuis lors une profonde estime et une sainte affection.

Mais, l’ennemi de notre salut est toujours méchamment ingénieux dans ses inventions pour perdre ceux qui s’attachent à imiter Jésus-Christ. A l’exemple de Marie qui pleurait aux pieds du Seigneur, les lavait de ses larmes, les essuyait de ses cheveux, et les baisait amoureusement, Ténestine s’était attachée à la suite du prêtre : l’esprit de ténèbres souffla dans le cœur des méchants une pensée mauvaise ; ils résolurent de perdre d’un seul coup les serviteurs de Dieu, et il répandirent sûr leur comptes d’infâmes calomnies, disant que la jeune fille était poussée par une passion criminelle à agir ainsi, elle n’avait fait cette démarche que par la charité et le désir de sauver son âme. Forte de son innocence et confiante en la miséricorde divine, la vierge méprisant les calomnies de ses détracteurs, ne quitta point pour le zélé directeur qui l’éclairait dans les voies du salut.

Ténestine avait été promise en mariage à Sévère, jeune seigneur du pays ; ce fut auprès de lui surtout que les méchants essayèrent de perdre, « Votre fiancée, lui dirent-ils, a méprisé votre amour ; elle vous dédaigne, pour s’attacher à un certain clerc pour qui elle brûle d’une flamme criminelle.

Ce prêtre se disant homme de Dieu, l’a séduite et elle demeure avec lui. » A ces paroles, l’âme de Sévère fut saisie d’une subite indignation ; il ajouta foi à la calomnie, et sa colère fut si grande, qu’il adressa même ses plaintes au roi et aux anciens du gouvernement.

Peu de temps après, un envoyé du Palais s’en vint avec des gardes pour saisir Rigomer et Ténestine, et les conduire auprès de Childebert, afin qu’en sa présence et devant les anciens, ils donnassent raison de leur conduite. Les serviteurs de Dieu ne firent aucune opposition, ils se rendirent même avec empressement aux désirs du souverain. L’innocence et la sainteté de leur cause fortifièrent en eux la confiance en Seigneur, et tous les deux parurent aux yeux de leurs pleins d’une généreuse intrépidité et tout prêt à confesser la foi dont ils pratiquaient les œuvres. La cour se tenait alors à Palaiseau (3) : Les accusés apportèrent en hommage au roi plusieurs présents. Des objets de dévotion et en particulier des chandelles ou bougies bénites.

Un des anciens élevant la voix, « Prince juste, dit-il, comment souffrez-vous vivre dans vos états de tels prêtres qui s’séduisent les femmes des autres ? » - «  S’il est vrai, comme vous dites, que vous êtes innocents, repris le roi en s’adressant aux accusés, et que vous n’ayez agi par mal ni par passion, donnez-en ici la preuve en allumant sans feu et par vos seules prières, ces chandelles que vous m’offrez ; par là il sera évident pour tous que votre dévotion est pure et véritable. »

Alors les deux saints personnages, sans perdre confiance, et animés d’un zèle plus ardent encore pour procurer la gloire de Dieu, se jettent à genoux, ils prient, ils supplient par leurs ferventes invocations la bonté divine de leur venir en aide, et, pendant qu’ils sont encore prosternés, la mèche des bougies commence à fumer. Rigomer se levant ensuite, étend la mais vers les flambeaux et faisant sur eux le signe de la croix, après avoir invoqué le nom de Jésus-Christ, tous s’allumèrent incontinent

Par la vertu d’en haut, et jetèrent une lumière éclatante au milieu de l’assemblée stupéfaite et dans l’admiration. La scène changea aussitôt d’une manière étrange, car on vit le roi et les seigneurs de sa cour prosternés aux pieds des deux saints, demandant qu’ils leur pardonnassent et les fatigues et les peines qu’ils leur avaient causées, en ajoutant trop facilement foi à des paroles de calomnie.

Après ce prodige, le roi se montra plein de munificence, il fit donner à Saint Rigomer et à la vierge, deux villas qu’il possédait dans le pays du Maine, afin qu’après avoir obtenu le consentement de l’évêque, ils y élevassent deux cellules. Il leur accorda même tout l’argent nécessaire à ce dessein, et il défendit que dans la suite personne ne fut assez audacieux pour inquiéter ces fidèles serviteurs de Dieu.

Avant de leur permettre de prendre congé, il les conjura de se souvenir de lui, de prier souvent pour la paix du royaume, pour son salut et pour celui de son peuple. Bien plus encore, dans cette même ville de Palaiseau, il fit élever une église, consacrée plus tard en l’honneur de Saint Rigomer, ou le peuple se rend en foule, même de nos jours, pour y offrir à Dieu des vœux et des prières.

Les saints s’en allèrent donc, dans le pays du Maine, pour s’y retirer loin du monde dans la solitude et servir Dieu fidèlement. Ténestine reçut des mains de l’évêque Saint-Innocent, le voile des vierges et s’appliqua à vivre de la vie religieuse dans une grande retraite et une grande mortification. Dans la suite, du vivant même de l’évêque susdit, et durant la vie du Seigneur Domnole, son successeur, elle construisit un monastère et une église dédiée en l’honneur de la Bienheureuse vierge Marie, entre les murs de la ville et le fleuve. Le terrain qui lui fut cédé à cet effet dépendait de l’église du Mans et venait des largesses du saint évêque Innocent. La pieuse vierge mena dans ce monastère une bienheureuse vie avec d’autres filles, dévotes comme elle et servant Dieu dans la religion. 

Pour Rigomer, le même seigneur évêque lui donna aussi un terrain dépendant de la susdite église du Mans, nommé depuis Souligné. Il y bâtit une cellule, ou, comme Ténestine, il passa sa vie dans la crainte de Dieu et dans le culte de la divine religion. Il faisait de si nombreuses aumônes  qu’il dépensa toutes ses richesses au soulagement des pauvres ; il jeunait et employait de longues veilles à la prière : en un mot tout son temps se consumait à l’observance des saintes règles du Seigneurs. Une vie si parfaite était agréable à Dieu ; aussi le saint homme obtint-il du ciel la guérison d’un grand nombre d’infirmes qui venaient tous les jours pour implorer son secours.

La renommée de la sainteté de ces deux fidèles religieux pénétra bientôt au loin, et les peuples vinrent en foule soit pour se consacrer à leur exemple aux devoirs de la vie retirée, soit même pour les honorer par des présents et leur prouver l’admiration qu’excitaient leurs œuvres. Quand ils furent morts, leurs corps furent religieusement ensevelis et conservés au milieu de cette ville du Mans, dont ils devaient être les protecteurs après avoir édifié les habitants par la sainteté de leur vie. Rigomer mourut, au rapport des historiens, le IX des calendes de septembre : quant à l’époque de la mort de Ténestine, elle est inconnue.

Du temps où vivait le Hugues, comte du Maine, leurs corps furent emportés au monastère de Maillezais, ou ils reçurent ensemble les honneurs que l’on rend aux saints (4).

Telle est la vie de Saint Rigomer, prêtre et de Sainte Ténestine, vierge, sa compagne, comme elle nous est racontée dans les anciens auteurs et en particulier dans un manuscrit très-vieux, conservé autrefois à l’abbaye de Saint-Germain des Prés, à Paris, et publié par Bollandus, au XXIII aout. Nous devons ajouter quelques particularités historiques relatives à ces deux saints et au diocèse du Mans, qui leur a donné naissance.

Trois églises de ce diocèse sont placées sous le patronage de saint rigomer. Souligné sous Vallon, ou nous avons vu qu’il éleva des cellules, et où, dit-on, il dut rester l’espace d’environs dix-huit ans.

Dans le onzième siècle, ses reliques furent enlevées, si l’on croit un moine historien, par fraude, et accordée à Théodelin, abbé de Maillezais. On en conservait encore une partie dans cette abbaye, à l’époque de la révolution. Le récit de cette translation est analysé dans les  Bollandistes à la suite de sa vie. Saint Rigomer des Bois, paroisse située à l’entrée de la forêt de Perseigne, et regardé comme le lieu de naissance du Saint. Saint Remi du Plain (5) regarde aussi le même saint comme son patron : dans l’acte de donation faite le comte du Maine à l’abbaye de la Couture au Xe siècle, cette paroisse est désignée sous le nom simple de villa (6).

Le monastère dont Sainte Ténestine fut la fondatrice se nomma Sainte Marie. Les premières abbesses furent, après elle, Sainte Ada ou Adrechilde et Arvine : ses bienfaiteurs furent Haregaire et Trude, le père et la mère de Ténestine.

Les Normands ayant détruit ce monastère, il s’éleva dans la suite à sa place une église qui devint l’église paroissiale de Notre-Dame de Gourdaine.

Sainte Ténestine, avait été inhumé dans l’église des apôtres à côté des Saints Evêques : son corps fut levé de terre en 836 par Saint Aldric, et dans le XIe siècle transporté avec celui de Saint Rigomer dans l’abbaye de Maillezais. (7)

 

 

Le culte de saint Rigomer

Très tôt, saint Rigomer fut l'objet d'un culte dans la province du Maine, où les églises de trois paroisses lui sont dédiées : celles de Saint-Rigomer-des-Bois où, il naquit, de Saint-Rémy-du Plain où il prêcha l'Évangile et de Souligné-sous-Vallon où il mourut (8).

Dans le diocèse du Mans, saint Rigomer figurait au calendrier le 23 août et sa fête était marquée par une messe et un office propres dans le Missel et le Bréviaire.

Au XIe siècle, le culte de saint Rigomer dépassa les limites du Maine et s'étendit jusqu'en Poitou.

En 1014, en effet, le comte du Mans, Hugues III, donna à Théodelin, abbé de Maillezais, une partie des reliques de saint Rigomer et de sainte Ténestine, pour y être honorées comme celles des patrons de l'église abbatiale qui sera érigée en cathédrale en 1317 (9).

Sur la dévotion populaire aux reliques de saint Rigomer en Poitou, nous avons le témoignage de Rabelais qui séjourna dans cette province de 1524 à 1528 auprès de l'évêque de Maillezais Geoffroy d'Estissac, dont il fut le secrétaire.

Notre tourangeau écrit, en effet, au chapitre XXXVIII du Quart Livre : «Là trouverez tesmoings vieulx de renom et de la bonne foye, lesquels vous jureront sus le bras sainct Rigomer

En Touraine, on ne signale que deux vestiges du culte de saint Rigomer : l'un à Neuillé-le-Lierre, que nous venons de décrire, l'autre à la Guerche, que nous ne connaissons que par la notice de Carré de Busserolle sur cette commune, dans laquelle il écrit : «Au Moyen Age, un saint nommé Rigomier était honoré à la Guerche, comme un des patrons de la paroisse. L'existence de ce saint, dont les reliques furent profanées et détruites par les protestants en 1562, ne nous est guère révélée que par la tradition populaire» (10).

Il paraît évident que Rigomier n'est qu'une déformation locale de Rigomer.

 

 

 Saint Rigomer, prêtre du vrai Dieu, et Sainte Ténestine, vierge de pureté, priez pour nous ! LP

 

 

 ==> Chronique de Maillezais – la translation des reliques de saint Rigomer demandées à Hugues, comte du Maine par l'abbé Théodelin.


 

(1)    Il nous semble que c’est à tort que M.Cauvin dit dans la Statistique de l’arrondissement de Mamers, art. MAMERs, p13, que saint Longis renversa vers le milieu du VIIe siècle un temple de Mars, situé en ce lieu : celui qui détruisit ce temple et qui précha la bonne nouvelle de l’Evangile aux peuples de ce pays est évidemment saint Rigomer. Au rapport de Le Corvaisier, auteur de l’Histoire des Evêques du Mans, Mamers tire son nom de ce temple de Mars qui y était avant le christianisme, et la tradition veut que l’Eglise de St-Nicolas ait été construite dans l’emplacement même du vieux temple Payen.

(2)    L’édition du MS. Que nous traduisons ici emploie le terme Oleum, que nous avons cru devoir traduire par huile. Nous ne savons pourquoi l’auteur de l’Evangile en action l’a traduit par eau.

(3)    Palaiseau, n’est plus qu’un simple bourg de département de Seine-et-Oise, dans l’ancienne Ile de France

(4)    L’histoire de cette Translation a été écrite par Pierre, moine de Maillezais, et publiée par Labbe, nouvelle Bibl. t.II, aout, pg. 234.

 

(5)    Et non pas Saint Rémi des Monts, comme le dit par erreur l’auteur de l’Evangile en action, t.II. p.525.

(6)    Videlicet villam S. Rigomeri de Plano. (ex compendio hist. Culturae)

(7)    M. Perche dit le contraire ; il prétend que ce saint corps fut emporté dans le monastère de Fleury ou Saint Benoit sur Loire. Il ne cite point ses autorités et parait seul de son avis. Dict. statis. T.VI, p.211.

(8)    Il s'agit de trois communes de la Sarthe : Saint-Rigomer-des-Bois (canton de la Fresnay), Saint-Rémy-du-Plain, devenue Saint-Rémy-du-Val (canton de Mamers) et Souligné-sous-Vallon, devenue Souligné-Flacé (canton de la Suze) ; sur ces trois communes, voir J.-R. Pesche, Dictionnaire de la Sarthe, Le Mans, 1841, t. II, p. 851-852.

(9)   Le moine Pierre de Maillezais, contemporain de la translation des reliques de saint Rigomer, nous en a laissé une relation.

(10)                      Dans l'édition de la Pléiade, p. 644.

Église de Saint-Rigomer-des-Bois (Sarthe), où naquit saint Rigomer.

Église de Saint-Rémy-du-Val (Sarthe), où saint Rigomer prêcha l'Évangile.

 

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