Légende de Vendée - Le chevalier et le Sanglier
Dans l'Ile de Maillezais, là, où d'innombrables bêtes gémissent et grondent sur la rive embaumée. Depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Une légende de Pierre persiste, elle raconte l’histoire naissante d’une abbaye.
Le duc d'Aquitaine et comte de Poitou chasse le sanglier sur l'ile de Maillezais (première partie)
De temps en temps, un énorme sanglier sort du fond des bois et parcourt lentement la lisière de la forêt. Ce hardi visiteur semble ne rien rebouter, il brave les chasseurs les plus intrépides, il se joue de leurs efforts, et de jour en jour il devient plus hardi.
A la vue de tant d'audace, la foule se réunit et s'excite.
Guillaume fier à bras de sa résidence de chasse, organise une battue pour venir à bout de ce monstre.
C'est Goscelme, un chevalier du duc qui aperçoit en premier l'animal. Sans s'en rendre compte il quitte l'île de Maillezais
Goscelme (Gaucelin), un guerrier vaillant et fort, saisit son épée se précipite et disparaît. enfoncé dans un hallier presque impénétrable, arrivé seul à d'épaisses broussailles, il voit s'éclipser le farouche animal, la bête affolée se réfugie sous un roncier.
Vainement les épines sont épaisses et déchirent. Le chevalier de son épée, tranche, fauche, et par un large passage, pénètre.
Il arrive pour rencontrer d'effroyables défenses et une énorme bête qui s'accroupit sur des autels à demi renversés.
A leur aspect, Goscelme frémit, se trouble et laissa tomber son épée; car son imagination si vive, qui lui fait partager la crédulité de son siècle, lui crée tout à coup de singuliers fantômes.
Désarmé le combat est inégal, pris de panique Goscelme saisit une pierre proche de lui et la projette de toutes ses forces sur l’animal qui meure sur le coup.
Malgré la transformation que le desséchement avait fait subir au pays, les habitants n'avaient pu s'accoutumer à une vie complètement agricole : ils avaient conservé leur goût inné pour la pêche et la chasse, jadis les seuls moyens d'existence de leurs ancêtres. Les eaux du marais abondaient en poissons de tout genre.