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PHystorique- Les Portes du Temps
9 février 2018

Généalogie - Maison des Hugues de Lusignan et Geoffroy la Grand' Dent.

Généalogie - Maison des Hugues de Lusignan et Geoffroy la Grand' Dent

(Château médiéval de Vouvant, tour Mélusine - cie Capalle)

 Les principales, familles sorties de la souche 1er des Lusignans sont celles des comtes de Pembrocke et d'Eu, des seigneurs de Vouvant, de Saint-Gelais, de Lezay, de Couhé, de Lestang, des Marais, de Beauregard, et les Lusignans, rois de Chypre.

Le nom des Lusignans du Poitou et de la Marche en France s'est également perpétué par des alliances et des substitutions. « Quant à la famille royale des Princes de Chypre, nul des personnages qui ont eu l'audace de se parer de leur nom en France et en Italie, dit M. de Mas-Latrie, ne pourrait justifier ses prétentions par un acte sérieux. Ils n'oseraient produire leurs actes de naissance. La seule maison dans laquelle paraisse s'être conservé avec quelque raison le droit de porter le nom des Lusignans de Chypre se trouve en Orient.

 C'est une famille aujourd'hui bien déchue, nommée Roux, ou Le Roux, dispersée entre Constantinople et Smyrne, et dont la grand - mère ou l'aïeule commune portait le nom de Lusignan. »

La dynastie des Hugues qui occupa le château de Lusignan, depuis son origine jusqu'en 1315, époque à laquelle les comtés de la Marche et d'Angoulême furent confisqués par le roi de France Philippe le Bel.

 

les ancêtres des Lusignans qui, au IXe siècle, étaient maîtres de tous les territoires jadis occupés par les Teifales. <==

 

 

Hugues Ier, dit le Veneur « Venetor »

chef des Lusignans de France (cité en chronique de Saint Maixent)

Hugues, sire de LUSIGNAN, Ier du nom, surnommé Hugues le Veneur, vivait au dixième siècle sous le roi Louis d'Outremer.

Il était fils puîné de Guillaume-Hugues, comte de Poitou en 935 et duc d'Aquitaine en 950 et de Gillette, fille de Rollon, duc de Normandie.

Fut aussi appelé Tête d'Étoupe, à cause de sa chevelure épaisse et blonde, ce qui lui valut enfin le surnom de Lesignem.

 

 Son frère Guillaume Ier, comte de Poitiers, lui donna, l'an 970, la petite ville de Lusignan en Poitou, dont il prit le nom et d'où ses descendants s'élancèrent pour aller conquérir les royaumes de Jérusalem, de Chypre et d'Arménie.

Il avait épousé la dame de Melle, qui, après la mort de son mari, fut appelée Mélusine, parce qu'elle était dame des deux châteaux de Melle et de Lusignan.

La chronique de l'abbaye de Maillezais ne donne à Hugues Ier de Lusignan qu'un fils qui suit :

 


 

Hugues II, dit le Cher ou le Bien-Aimé  meurt vers 967

 

Hugues II, sire de LUSIGNAN, IIe du nom, surnommé le Bien-Aimé. Il vécut sous le règne du roi Lothaire, et sous le gouvernement de Guillaume IV Fièrebrace, comte de Poitiers.

Il était encore jeune lorsque son père mourut, et c'est pendant la tutelle exercée par sa mère que fut construit le château de Lusignan dans des conditions si difficiles et si extraordinaires que les auteurs fabuleux en ont fait une oeuvre de la fée Mélusine. ( d'après la chronique de Maillezais)

Brantôme s'exprime ainsi au sujet de ce manoir : « Ce château si admirable et si ancien qu'on pourroit dire que c'étoit la plus noble marque de forteresse antique et la plus noble décoration vieille de toute la France, et construite, s'il vous plaît, d'une dame des plus nobles en lignée, en vertus, en esprit, en magnificence et en tout qui fut de son temps, voire d'autres, qui fut Mélusine, de laquelle il y a tant de fables; et bien que ce soit fables, si ne peut-on dire autrement que tout beau et bon d'elle, et, si l'on veut dire la vraie vérité, c'étoit un vrai soleil de son temps, de laquelle sont descendus ces braves seigneurs, princes, rois et capitaines, portant le nom de Lusignan, dont les histoires en sont pleines. »

Quoi qu'il en soit, ce château, qui dominait la ville du même nom, située à quatre lieues de Poitiers, devint le chef-lieu d'une sirerie ou baronnie considérable dont relevaient plusieurs paroisses et châtellenies. La beauté de cette forteresse, l'étendue de ses fortifications, sa situation avantageuse sur une montagne environnée d'autres montagnes, qui servaient à la couvrir et à la défendre, la richesse et la variété des pays circonvoisins, tout enfin commandait l'admiration et la surprise, et donnait la plus haute opinion de la magnificence et de la richesse des possesseurs de ce manoir. Il n'en fallait pas moins pour accréditer au loin les enchantements de la fée Mélusine, célébrés par toutes les vieilles chroniques qui ont fait mention des sires de Lusignan. Mort avant l'an 967, Hugues II laissa trois fils :

1° Hugues III, qui suit;

Josselin de Lusignan, qui épousa l'héritière du château de Parthenay et duquel descendent les maisons de Parthenay et de La Rochefoucauld mourut vers l'an 1014 ;

5° Aimeric de Lusignan, archidiacre de Poitiers, qui vivait en 1010.

Les armes de Parthenay sont : burelé d'argent et d'azur de dix pièces, qui est de Lusignan; à la bande de gueules, brochant sur le tout. De même pour Parthenay de Soubise.

Celles de Larochefoucauld sont : burelé d'argent et d'azur de dix pièces, qui est de Lusignan; à trois chevrons de gueules, le premier écimé, brochants sur le tout. C'est en souvenir de celle origine que les seigneurs de Larochefoucauld ont toujours pris des sirènes ou Mélusines pour tenants de leurs armes.

 


 

 

Hugues III, dit le Blanc meurt vers 1012.

Vivait sous les règnes de Hugues - Capet et de Robert. Citée acte 1010 donations à Saint-Cyprien de Poitiers

Epouse : Arsende

Enfant : Hugues IV qui suit et 2° Robert de Lusignan qui vivait en 1028.

 

Lusignan Vouvant - Fougères - Mélusine (1)

Hugues IV, dit le Brun ou le Chilliarche (1029)

né vers 985 julien

(Chilliarche commandant de mille hommes), conserva probablement ce dernier nom après la guerre contre les Sarrasins d'Espagne, où il s'était rendu en 1020.

Parmi les preuves de sa munificence, on cite le don fait en 1010, en faveur de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers, d'un bois dépendant de son château, et la fondation, en 1024, du monastère de Nouaillé, Il est en outre cité avec son fils Hugues V, dans une lettre que le pape Jean XIX écrivit en 1021 au duc de Guyenne.

Le sire de Lusignan eut toujours de longues guerres à soutenir contre ses voisins, notamment contre Raoul Ier et Savary IV, vicomtes de Thouars, et contre Aimeric de Malval, qui s'était emparé du château de Casiac, lequel avait appartenu à Josselin de Parthenay, oncle de Hugues IV de Lusignan.

Celui-ci, en représailles, s'était saisi du château de Malval, propriété d'Aimeric. Hugues dut combattre ensuite contre Guillaume III, comte de Poitiers, Ier duc d'Aquitaine de ce nom, parce que ce prince, au mépris de sa promesse, avait remis le château de Malval entre les mains des héritiers d'Aimeric.

La prise du château de Gensac fut encore un des résultats de la guerre entre le sire de Lusignan et les sires de Malval.

 Soutint une guerre contre Guillaume IV, duc de Guyenne.  

Cité en 1025 dans une chronique de Saint-Maixent ou il revendique les terres de Vivonne, Melle, Gençay, Chizé, Malvau, Civray et Confolens contre Guillaume VII. ==> 1025 Accord entre Guillaume Duc d'Aquitaine et Hugues Chiliarque de Lusignan

Fondateur des Eglises de Lusignan, du château et du prieuré de Saint –Martin de Couhé

1024 Un homme très illustre, nommé Hugues de Lusignan, qui avait Aldeard pour épouse, fonda une cellule en l'honneur de la bienheureuse Marie, en vue du château de Lusignan.

cum Arnulfo Turon. archiep. Tempore Isem- Mdil.An. berti, & cum ejus consensu, Hugo de Leziniaco appellatus vir clarissimus, qui Aldeardem conjugem habebat, condidit cellam in honorem beatæ Mariæ, in prospectu castri Liziniaci an.

Guillaume-le-Grand, comte de Poitiers, s'opposa longtemps au mariage de Lusignan avec Aldéarde, fille de Raoul, vicomte de Thouars, sans doute pour empêcher ces deux seigneurs de se lier plus étroitement dans leurs intérêts contre sa propre autorité, et avec d'autant plus de raison que. ces barons avaient eu avec lui de fréquentes guerres.

Mais Lusignan, soit par inclination, soit pour terminer ses différends avec les vicomtes de Thouars, ne tint pas compte du mécontentement de son suzerain, et épousa Aldéarde.

Il en résulta entre Lusignan et le comte de Poitiers des hostilités qui ne cessèrent qu'après la mort de Hugues IV.

 

Epouse : vers 1015  Audéarde  (Aldéarde) de Thouars (fille de Raoul Ier, vicomte de Thouars)

Il mourut avant l'an 1030, laissant trois enfants :  Hugues V le Débonnaire ;  Rogues de Lusignan (Rorgon le moine) ecclésiastique, mentionné dans une charte du monastère de Nouaillé, Il vivait en 1030 et posséda la terre de Couhé;

 Renaud de Lusignan qualifié chevalier dans un acte de l'abbaye de Saint-Maixent de l'année 1029. Il vivait encore au mois de mars 1058.

 


Hugues V, dit le Débonnaire ou le Pieux

Né après 1015 julien

Seigneur de Lusignan et de Couhé.

On cite, parmi ses frères, Robert de Lusignan qui fit le voyage de Terre sainte, du couvent Sainte-Catherine au mont Sinaï, et finit par s'établir en Palestine.

Il avait la réputation d'un habile homme de guerre ; aussi eut-il une grande part aux affaires de son temps. Il passa un traité à la date de l'an 1030 qui le fit rentrer dans la possession du château de Casiac et mit ainsi terme aux maux que la guerre répandait sur le pays. Dans une lettre de la même année, on voit le pape Jean XIX recommander à sa protection le monastère de Saint-Jean-d'Angely.

 

Sa présence est constatée à la fondation de l'église de Notre Dame de Saintes en 1047.

Il se brouilla de nouveau en 1060 avec le comte de Poitiers Guy-Geffroy, qui vint assiéger le château de Lusignan.

Bâti sur un cap rocheux qui s'avance au milieu d'une large vallée, le formidable château d'Hugues le Bien Aimé établissait une infranchissable barrière entre la capitale du Poitou et les provinces occidentales du comté.

L'attaque de cette forteresse, dont les tours élevées commandaient les deux seules routes qui se dirigeassent alors vers la Saintonge, était donc imposée naturellement au duc d'Aquitaine, et la conquête de cette importante place, destinée à servir de base d'opération pour des mouvements futurs , devait être le but premier de ses efforts; aussi n'hésita-t-il pas à marcher contre un vassal qui, malgré son surnom de Débonnaire, ne cessa toute sa vie de batailler.

Retiré derrière ses hautes et épaisses murailles, inattaquables de trois côtés, Hugues V concentra toute l'énergie de la défense vers l'étroite langue de terre qui, malgré des travaux multipliés, donnait prise aux assauts de l'ennemi.

Toujours le premier sur la brèche, il résista longtemps avec bonheur ; Hugues, après s'être défendu avec valeur, fut tué dans une attaque sur le pont-levis, il expira sous les yeux des siens, devant la porte même de son château.

Heureux de ce premier succès, le duc d'Aquitaine rentrait dans sa capitale lorsqu'il apprit la mort du terrible comte d'Anjou, Geoffroi Martel 14 novembre 1060.

Le 8 octobre 1060, suivant la Chronique de Saint-Maixent ou de Maillezais.

 

 

Son mariage avec sa cousine Adalmodis de la Marche, fille de Bernard II, comte de la Marche, avait été cassé pour cause de parenté; mais il en avait eu deux fils :

 

Epouse : Almodis (Adelmodis) de la Marche (fille de Bernard 1er comte de Marche et d’Amélie)

Enfants : Hugues VI le Diable de Lusignan ; Mélissende de Lusignan ;  Jourdain de Lusignan (Josselin de Lusignan), auteur de la branche de Saint-Gelais (1) ; Mahaut de Lusignan

 

Lusignan Vouvant - Fougères - Mélusine (2)

La Tour Mélusine du château de Fougères - Voyage dans le temps de Jeanne de Fougères et Hugues XII de Lusignan

 

(1) - Ce Josselin de Lusignan, qui vivait encore en 1106, forma une branche cadette qui prit le nom de Saint-Gelais. Ses fils furent : 1° Rodulphe de Lusignan  fondateur du prieuré de Saint-Gelais, ordre de Cluny, en 1109 ; 2° Isambert de Lusignan, qui suit. Isambert de Lusignan, surnommé Sennebaut, sire de Saint-Gelais , prit le nom de Saint-Gelais et le transmit à sa postérité. Il fonda, vers l'an 1120, l'abbaye de l'Etoile au diocèse de Poitiers. Il eut trois fils : 1° Ranulfe ou Hugues, 2° Guillaume, .5° Foulques, nommés dans un bref du pape Eugène III de l'année 1147, portant confirmation de la fondation de l'abbaye de l'Etoile faite par Isambert de Lusignan, leur père.

Les armoiries de la maison de Saint-Gelais

Les armoiries de la maison de Saint-Gelais sont : écartelé : aux 1 et 4, d'azur à la croix alesée, d'argent; aux 2 et 5, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, qui est de Lusignan. Plus tard, on ajouta sur ce quartier un lion de gueules, couronné, armé et lampassé d'or, à cause des Lusignans de Chypre.


 

Hugues VI, dit le Diable ou de Jérusalem

né vers 1039

Hugues VI, sire de LUSIGNAN, comte de la Marche, dit le Diable et le Vieux, assistait à la défense du château de Lusignan, où il déploya beaucoup de bravoure ; mais une fois son père tombé mort à ses côtés, il s'empressa de négocier la paix.

A l'époque où Hugues VI entra en possession de l'héritage paternel, l'immense mouvement religieux qui détermina les croisades agitait toute la chrétienté; aussi ce seigneur fut-il l'un des premiers du pays à se croiser.

Comte de la Marche dit « Diable » à cause de sa force prodigieuse.

Cité 1058 chartes  des ducs d’Aquitaine Guillaume VIII et IX en faveur de l’Abbayes de Saint-Pierre de Bourgueil renonçant à ses droits sur les terres de Saint-Maixent


==> 1060-1078 quatrième dimanche de carême, Hugues VI de Lusignan vient signer une charte pour Hugues, viguier du château de Vivonne

Epouse vers 1065 Hildegarde (Aldéarde) de Thouars (fille d’Aimery II vicomte de Thouars et  d’Aurengarde de Mauléon)

 

==> 1072. DON par le duc d'Aquitaine de la basilique de Saint-Martin, près Bordeaux, à l'abbaye de Maillezais.

 ==> 1088-1091 Notice du jugement rendu dans une grande assemblée par Guillaume IX, duc d'Aquitaine, et Pierre, évêque de Poitiers, qui firent rendre à l'abbaye de Nouaillé-Maupertuis les moulins de Chassaigne.

Croisade

Guillaume IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, cédant aux instances des religieux et des troubadours, parmi lesquels il commençait lui-même à occuper un rang distingué, voulait se mettre à la tête d’une autre croisade, que l’on préparait pour porter des secours au nouveau royaume de Jérusalem ; abandonné dans sa faiblesse par la plupart de ses premiers conquérants.

Le comte de Poitiers, qui avait besoin d’argent pour cette expédition, offrait au roi d’Angleterre, qui était fort riche, tous ses Etats en gage, de la Loire jusqu’à la Garonne, pour une somme considérable sur laquelle les deux princes n’étaient pas encore d’accord.

 

L'an 1101, le comte de Poitou, duc d'Aquitaine, prenant la croix à Limoges avec 150,000 hommes qu'il menait à la Terre-Sainte, s'adjoignit, pour le commandement de cette armée, Hugues-le-Grand, frère de Philippe Ier, roi de France; Hugues de Lusignan ; Etienne, comte de Blois ; Etienne, comte de Bourgogne; Geoffroy de Preuilly, comte de Vendôme; Harpin, vicomte de Bourges, etc., etc.

==> Croisade de Guillaume IX le troubadour, grand-père d’Aliénor d’Aquitaine et premier poète connu en langue occitane.

Lusignan, à la tête de 800 hommes de cheval, se distingua dans cette croisade par une bravoure digne du surnom de Diable que l'histoire lui a conservé; mais une blessure reçue à Rama le 26 mai 1102, et les tristes conséquences de cette bataille, l'empêchèrent d'arriver au but de son pèlerinage.

Le duc d'Aquitaine, après avoir vu son armée détruite par la disette et la mésintelligence des chrétiens, plus encore que par le fer des musulmans, fut réduit à se sauver avec six hommes, mendiant son pain, jusqu'à Antioche.

C'est dans cette ville que Lusignan put le rejoindre après des souffrances inouïes. Remis de ses blessures, Hugues accompagna son suzerain aux sièges de Tortose et d'Ascalon, et revint avec lui en Europe en 1103.

Loin de pouvoir se reposer de ses fatigues, il ne fut pas plutôt de retour dans ses foyers qu'il lui fallut guerroyer contre Roger de Montgommery, comte de Lancastre, époux d'Adalmodis, nièce d'autre Adalmodis de la Marche, mère de Hugues VI de Lusignan, dont celui-ci revendiquait les droits sur le comté de la Marche.

Telle fut l'origine d'une guerre longtemps héréditaire dans les maisons de Lusignan et de Montgommery.

Hugues VI succomba, en 1110, à une épidémie affreuse qui ravageait le Poitou et la Guyenne, et laissa de sa femme Hildegarde :

Hugues VII ; Rorgon de Lusignan; Yolande de Lusignan ; Mahaut (Mathilde), qui épousa Geoffroy 1er du Puy du Fou, fils Hugues Ier du PUY du FOU et de Pétronille d’Angoulême. (Aquitaine)

 

 


 

Arbre Généalogique des Lusignan a

Arbre Généalogique des Lusignan b

Hugues VII dit le Brun

Seigneur de Lusignan, comte de la Marche né vers 1065

Il assista en 1103, à l’assemblée que tint Guillaume IX le Troubadour, duc d’ Aquitaine ou Henri, fut élu abbé de Saint Jean d’ Angely.

 

==> 1105 Cour de Poitiers Guillaume IX le Troubadour  L'évêque de Poitiers et autres personnages notables,Pierre II, éveque de Poitiers ;Robert d'Abriselle ;  Baudrie, abbé de Bourgeuil se portent témoins d'un traité intervenu entre Hugues de Lusignan, dit le Vieux, et les religieux de Saint-Maixent

 

==> 15 mars 1111.  Jugement rendu par Pierre II de Soubise, évêque de Saintes (1107-1112), dans un procès entre les abbayes de Nouaillé en Poitou, et de la Chaise-Dieu  en Auvergne qui prétendaient l'une et l'autre avoir reçu en don de Hugues de Lusignan l'église de Frontenay Rohan-Rohan

 

Il continua la guerre contre la maison de Montgommery et s'empara de plusieurs places importantes du comté en litige.

De concert avec Sarrazine, sa femme, il fonda, en 1120, le monastère de Bonnevaux au diocèse de Poitiers.

Hugues intervint dans la querelle qui eut lieu dix ans après entre Ulgrin et Géraud de Blaye à l'occasion du château de Montignac. A la tête de ses chevaliers, il vola au secours de la place attaquée par des forces considérables ; mais ses efforts furent vains, et les assiégés, épuisés par des pertes journalières, se virent contraints d'abandonner le château et de se sauver à la faveur de la nuit.

En 1137, Hugues de Lusignan, rendit hommage à l'abbaye de Saint Maixent, pour le fief qu'il possédait dans la mouvance de ce monastère.

==> Anne. 1144 La charte d'Hugues le Brun, par laquelle il peut obtenir pardon des injures et exactions qu'il avait commises contre l'église Saint-Pierre de Poitiers, renonce à tous les droits qu'il a injustement invoqués.

 

Veuf depuis quatre ans, Hugues suivit le roi Louis-le-Jeune en Terre-Sainte à la croisade de 1146. On croit qu'il y mourut en 1148..

 

Epouse : Av 1109 Sarrasine de Lezay, fille, ou sœur, de Guillaume de Lezay, seigneur de Lezay et de Talmont.

-           

 

Ses enfants étaient :

Hugues VIII, qui suit ;

2° Guillaume de Lusignan, dit de Valence seigneur saint Jean d’Angles par son épouse,  Denyse d'Angle sur l'Anglin, mort sans enfants.

3° Rorgues ou Robert de Lusignan qui a été l'auteur de la maison de Montbron;

4° Simon de Lusignan, auteur de la branche des seigneurs de Lezay et du Marais ==> Château du Marais des seigneurs de la branche Lezay-Lezignem

5° Valeran de Lusignan, mort sans enfants;

6° Aimée de Lusignan, femme de Guillaume, vicomte de Thouars, vivant en 1139.

 

 


 

Hugues VIII, dit aussi LE BRUN et Le Vieux (1148-1173)
Seigneur de Lusignan et seigneur de Benet

Se croisa comme ses pères

Epouse vers 1140 ou 1141: Bourgogne de Rancon dame de Fontenay, Mervent, Vouvant et de Chabannes (Fille de Geoffroi Ier de RANCON, Seigneur de Taillebourg 1085-1153 et de Falsifie, dame de Moncontour)

 

Il partit pour la Terre-Sainte en 1163 (Hugo de Liziniaco qui cognomitus est Brunus, dit Guillaume de Tyr, XIX, 8. p. 894), et fut fait prisonnier à la bataille de Harim, de Harenc ou de Artah (1164).

En son absence, ses fils Hugues, Geoffroy, Guy et Amaury avaient pris part à l'insurrection des barons d'Aquitaine contre Henri II, roi d'Angleterre, et en Avril 1168, le Comte Patrice de Salisbury fut tué dans une rencontre avec Geoffroy 1er de Lusignan.

Il était de retour en Poitou en 1171, puisque cette année il confirma les dons faits par son père Hugues VII et Sarrasine, sa femme, à l'abbaye des Châtelliers. (A)

 

1152-1182 (1).

Hugues de Lusignan renonce à tout ce dont il s'était emparé injustement dans la terre de Jouarenne (8kil. de Vivonne) et remet l'abbaye de Nouaillé en pleine possession de ce domaine.

Ego Ugo (2) de Liziniaco, ut omnis altercationis scrupulus in posterum succidatur, notum volo fieri tara presentibus quam futuris quod terram que dicitur de Ioarena, que de iure et possessione ecclesie beati Iuniani Nobiliacensis ab ipsius ecclesie fundamento esse dinoscitur, in qua quedam habebam per violentiam et obtinebam, pauca satis, recognovi iniustum esse sic possidere ; ideoque terram illam prenominatam et omnia que in terra illa capiebam vel ceperam, ego vel hommes mei, dimisi, dedi ad gloriam et honorem nominis Dei et beati Iuniani gloriosissimi abbatis, pro redemptione anime mee et predecessorum meorum ecclesie beati Iuniani Nobiliacensis et Rotberto eiusdem ecclesie venerabili abbati.
Moi, Hugues (2) de Lusignan, que tout scrupule de dispute soit retranché pour la postérité, je veux qu'il soit connu au présent comme à l'avenir que la terre appelée de Jouarenne, qui est reconnue comme étant le droit et possession de l'église du bienheureux Junien de Nouaillé depuis la fondation de l'église même, dans laquelle j'en avais et j'ai obtenu par la violence, un peu assez, j'ai reconnu qu'il était injuste de posséder de cette manière ; et c'est pourquoi ce pays susmentionné et tout ce que moi ou mes hommes avons pris ou avions pris dans ce pays, j'ai libéré, j'ai donné à la gloire et à l'honneur du nom de Dieu et du bienheureux Junien à l'abbé le plus glorieux, pour le rachat de mon âme et celle de mes prédécesseurs à l'église du bienheureux Junien de Nouaillé et à la même vénérable église de Robert l'abbé.


Concessi autem terram illam de Ioarena ecclesie, abbati et monachis in ; ecclesia Nobiliacensi Deum colentibus, quiète et pacifice habendam et possidendam, et successoribus suis in perpetuum sine inquietatione et contradictione.
Et j'ai accordé cette terre de Jouarenne à l'église, à l'abbé et aux moines de ; l'église de Nouaillé à ceux qui adorent Dieu, tranquillement et paisiblement tenus et possédés, et à leurs successeurs pour toujours sans perturbation ni contradiction.


Liceat autem abbati et monachis Nobiliacensi in terra de Ioarena et de terra facere quicquid voluerint per concessionem nostram et donuiri nbstrum, et quia de antiquo iure et possessione ecclesie esse dinoscitur, ut supradiximus, quod maius est.
Mais que l'abbé et les moines de Nouaillé fassent ce qu'ils voudront dans le pays de Jouarenne et le pays qui nous sera donné par notre concession, et parce qu'il est connu qu'il est d'ancien droit et possession de l'église, comme nous l'avons dit ci-dessus , qui est plus grand.


Ut autem hoc inrefragabiliter permaneat, mei inpressione sigilli cartam istam feci signari.
Hoc vero donum et hanc concessionem feci vidente Burgundia uxore rnea, et concedente et videntibus filiis meis et coneedentibus Ugone scilicet, et Robterto Gaufredo et Petro.
Afin que cela continue irréfutablement, j'ai fait sceller cette charte de l'empreinte de mon sceau.
Mais j'ai fait ce don et cette concession au voyant de Bourgogne, ma femme, et aux voyants de mes fils et aux héritiers d'Hugues(le Brun), bien sûr, et à Robert, à Geoffroy (Ier de Lusignan) et à Pierre.


Signum .Ugonis de Liziniaco +. Signum Burgundie, uxoris sue +- Signum Ugonis, filii sui +. Signum Rotberti, filii sui +. S. Gaufredi, filii sui +- S. Pétri, filii sui +- Signum Giraudi Clarebaut +- Signum Wilelmi de Cursay +- Signum Ugonis, fratris sui +- Signum Grossini +


 

 

Enfants :

- Hugues de Lusignan ;

- Robert de Lusignan ;

 - Guy de Lusignan (1 er de Chypre)  fut choisi par Baudouin IV roi de Jérusalem pour épouser sa sœur Sibylle et lui apporta les comtés d'Ascalon et de Jaffa.; ==> Croisade : Guy de Lusignan à la rencontre du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion.

Guy de Lusignan Roi de Jérusalem vitraux les Lucs sur Boulogne

(Guy de Lusignan Roi de Jérusalem vitraux Eglise les Lucs sur Boulogne)

Guy de Lusignan qui, devenu roi de Jérusalem et de Chypre, fut le chef des Lusignans d'Outre-Mer et le premier souverain de son illustre famille.

- Amauri II de Lusignan, qui succéda à son frère Guy comme roi de Chypre. Il est couronné roi de Chypre en 1194, roi de Jérusalem de 1197 à 1205. Son fils Hugues de Lusignan est roi de Chypre de l'an 1205 à 1218 ; son petit-fils Henri de Lusignan, roi de Chypre de 1218 à 1254 ; et son arrière petit-fils autre Hugues de Lusignan est roi de Chypre de 1253 à 1267.

- Raoul Ier d'Exoudun, dit d'Issoudun en 1197, seigneur de Melle, Chizay et Sivray, comte d'Eu, du chef de sa femme Alix : Raoul II de Lusignan, fils des précédents comte d'Eu, seigneur de Melle, Chizay et Sivray , épouse 1° en 1222 Jeanne de Bourgogne ; 2° Yolande de Dreux; 3° Philippe de Ponthieu. Il laisse du second lit Marie de Lusignan , comtesse d'Eu , mariée avec Alphonse de Brienne, dit d'Acre, dont la famille a porté la couronne royale;;

- Pierre de Lusignan ;

- Guillaume 1er de Valence ;  

- Geoffroi 1er de Lusignan  seigneur de Mervent, de Vouvent, de soubise, de Moncontour.

Armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan

 Armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan, puis de son fils Geoffroy II de Lusignan, seigneurs de Vouvant.

Armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Château-Larcher, fils de Hugues XI de Lusignan. (homonyme)

 

 

 Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Mervent, de Vouvent, de soubise, de Moncontour, qui porta quelque temps le titre de comte de la Marche, puis de Joppé (Jaffa) ; il épousa Eustache Chabot, dame de Vouvant et de Mervent, dont il eut deux fils : Geoffroy la Grand' Dent,

 1169, 15 avril, Vouvant : Geoffroy (Ier) de Lusignan, le premier jour après l'enterrement son frère Hugues (le Brun), à Lusignan, en présence de leur mère Bourgogne de Rancon et son oncle Simon de Lezay, donne à l'abbaye de l'Absie une rente de vingt sous en échange de la célébration d'une messe annuelle pour l'anniversaire de la mort de son frère.

 Cartulaires et chartes de l'abbaye de l'Absie (Bélisaire Ledain), t. XXV, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », 1895, partie III, p. 132-133

En 1170, Bourgogne de Rancon, concède seule des fiefs à Raymond de Rexe dans les marais de Damvix en bas Poitou. Elle est assistée de ses fils Geoffroi, Guy, Aimeri et Guillaume de Valence.

==> En 1182, Geoffroy de Lusignan est à la chasse avec Richard Coeur de Lion, comte de Poitiers, il est signataire d'une charte dans la Salle-Roy donné par Guillaume Aspremont en faveur de l'abbaye d'Orbestier.

==> 1187 Le Chastelain de Coucy et Le tournoi de La Fère- Joutes de Geoffroy de Lusignan et le sire de Chauvigny

 

Geoffroy part à La troisième croisade (1189-1192) - la croisade des rois Philippe-Auguste et Richard Coeur de Lion

Geoffroy Ier s'illustra en Orient ; dès 1188, il était en Syrie, et en 1191 au siège de Saint-Jean-d'Acre, où il secourut son frère Guy.

Les pièces diplomatiques constatent l'exactitude de la notion de l'Itinéraire du roi Richard et établissent en même temps que Geoffroy était en possesion du comte de Jaffa avec ses dépendances d'Ascalon avant la réunion de la cour plénière du mois de juillet 1191.

Dès le 21 janvier 1191, Geoffroy de Lusignan agissait en effet comme comte de Jaffa : Gaudridus de Lezig. Comes Joppes.

Le 10 février 1192, il souscrit ainsi un autre diplôme du roi Guy son frère Gaufridus de Lezigniaco comes Joppensis.

 Il quitta la Syrie peu après la prise de Saint-Jean-d'Acre et retourna en Europe sur la flotte du roi d'Angleterre, son suzerain, qui mit à la voile au mois d'octobre 1192

 ==>Du 17 octobre 1197 Lettres patentes de Richard, roi d'Angleterre, contenant l'échange des villes d'Andelys, à celle de Dieppe, Bouteilles, Louviers, Aliermont, et autres dont jouit a présent monseigneur l'archevêque de Rouen.

 

==> 1199 le vicomte de Thouars s'empare de Tours avec Geoffroy- Don du château de Langeais à Robert de Vitré par Arthur 1er, duc de Bretagne.

 

Mervent 1200, chartes de Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Moncontour en présence de son épouse Eustachie Chabot et de son fils Geoffroy II atteste, à la suite d'une enquête effectuée par son fils Hugues et plusieurs de ses chevaliers et de ses serviteurs que les terres de Démouline, d'Ecoussais et du Fouilloux, appartenant à l'abbaye de l'Absie ne doivent aucune coutume au seigneur de Moncontour. ==> Panoramas Historique sur le Château de Mervent (360°)

 

 

Eustache, étant morte,  Geoffroy 1er de Lusignan épouse en 1202 Humberge de Limoges, (fille d’Adhémar V et de Sarah de Cornouailles), qui lui donna son second fils Guillaume, dit Valence.

Geoffroy fut dépouillé de plusieurs de ses fiefs par Jean sans Terre en 1202, et il s'y rallia en 1204, après avoir en vain renforcé l'armée d'Arthur de Bretagne.

 

==> 1210, 20 DÉCEMBRE, FONTENAY Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Vouvant et de Mervent, donne à l'abbaye de Maillezais toutes les tourterelles qu'il avait l'habitude de percevoir annuellement et tous les droits qu'il possédait à L'Hermenault dans la maison de la Gauverière et dans celle de feu Arnaud Sibaut.

 

Il est cité parmi les chevaliers bannerets du Poitou en 1212, et Rigord rapporte qu'il se réconcilia l'année suivante avec Jean sans Terre, probablement à la suite du siège qu'il subit avec ses deux fils dans le château de Vouvant.

==> TIME TRAVEL 1214 la prise du Château de Mervent et Vouvant de Geoffroy 1er de Lusignan par John Lackland (JEAN-SANS-TERRE)  

On lit dans Rymer (tome Ier, page 313), qu'en 1230, Henri III, roi d'Angleterre, libéra de prison un Geoffroy et un Aimeri de Lusignan, tous deux frères, devenus prisonniers, sur la promesse de Geoffroy de livrer ses châteaux de Vouvant et de Mervent au roi. Il s'agit évidemment de Geoffroy la Grand' Dent, et cet Aimeri, quoique non signalé par les généalogistes, n'était autre que son frère, car Geoffroy Ier eût été trop âgé en 1230, et Aimeri ou Amaury, roi de Chypre, mourut en 1205.

 

25 mai 1214, à Parthenay,  Hugues IX de Lusignan, comte de la Marche, Raoul Ier d'Exoudun, comte d'Eu et Geoffroy Ier de Lusignan font un traité de paix et d'alliance avec le roi d'Angleterre, Jean sans Terre.

 

1215 Geoffroy 1er de Lusignan donne à l’abbaye de Fontevraud la maison de la Gaudinière (85110 Sigournais) avec ses tenures libres de toute coutume une maison et ses tenures à l’abbaye de Fontevraud et il abandonne les coutumes que le seigneur de Montcontour pourrait avoir sur les biens acquis par cette maison.

 Cette donation est faite avec l’accord de ses fils, Geoffroy la Grand'Dent, Hugues de Lusignan et Guillaume de Valence.

 chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin 5480)  Copie pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, 1699, folio 140 :

« Ego G(alfridus) de Leziniaco omnibus presentes litteras visuris salutem in vero salutari.

Per presens itaque scriptum universitati vestre innotesco quod ego, pro redemptione anime mee et uxoris mee et patris mei et matris mee et omnium parentum meorum, Deo et abbatie Fontis Ebrardi, domum de la Gunduinerem et tenementa ejusdem domus, ab omni exactione et ab omnia costumia quam in eadem domo et in tenementis ejusdem domus habebam, dimitto liberam et immunem.

Et si de cetero aliqua territoria vel aliquas incidentias predicta domus acquirebat, in quibus dominus Muncantorii costumias habere deberet, eas liberas et inmunes non dimitto.

Et hoc factum est cum assensu et consensu filiorum domini G(alfridi) de Leziniaco, H(ugoni) de Leziniaco primogeniti et Wuillelmi de Valentia secundo geniti.

Vincentio de Bucello tunc temporis senescallo Muncantorii et A. clerico de Telis hujus donationis testes sunt predictus senescallus et predictus clericus et dominus H. Petiz et dominus Garinus Chamallars, milites, et Stephanus de Bron et P. de Viennai, servientes.

Anno ab Incarnationi Domini MCCXV. »

 

 

Geoffroy 1er de Lusignan meurt en 1216.


In nomine domini amen. Ego Guido de Luzigneano, Gauffredi filius, Raymondi,& Meluzinæ proles,ex testamento patris mei, do Abbati, cæterísque fervis Dei, in Monasterio Malleacensi Deo servientibus , ubi corpus patris mei sepultum est, ducentas libras terræ , ad Larmenum, ut memoriam nostri habeatis in supplementum penitentiæ, ne ira domini nos supplantet. Hæcautem carta facta est eo die, quo pater sepultus est, præfentibus comitatu, et clero S. Guidonis, Sig. Monasterii.


C'est à dire:
Au nom du Seigneur. Ainsi soit il. Je Guy de Luzignan, fils de Geoffroy, lignée de Raymond, et de Meluzine.
En exécutant le testament de mon père, je donne à l'Abbaye, et aux serviteurs de Dieu, servants à Dieu, au Monastère de Maillezais, où le corps de mon père est enterré, deux cent livres de terre à Lar Menau (Hermenault), à ce qu'ils aient souvenance de nous, en supplément de pénitence, à ce que l'ire de Dieu ne nous accable.


Cette patente fut faicte le mesme jour, que nostre pere fut ensevely, presents tout le convoy, et le Clergé, S. de Guy, S. du Convent.


Les annales d'Aquitaine. Faicts et gestes en sommaire des roys de France et ... De Jean de La Haye


Il y avait dans l’abbaye de Maillezais un tombeau ou un cénotaphe de Geoffroy I, c’est ce tombeau dont parle Rabelais moine de Maillezais dans Pantagruel, liv.2, chap.5. croyant que c’était celui de Geoffroy II la Grand’Dent.

 

Guillaume de Valence, se maria vers 1225 à Marquise de Mauléon et en eut un fils, mort en bas âge, et une fille, nommée Valence, qui épousa, en 1248, Hugues III l’Archevêque, sire de Parthenay, et fut l’héritière de son oncle Geoffroy la Grand’Dent.

 

Aimery Ier de La Rochefoucauld (fils du précédent), seigneur de La Rochefoucauld, de Verteuil, de Marthon, de Blanzac, de Cellefrouin, de Bayers et de Claix. Il épousa Létice, fille estimée de Hugues L'Archevêque seigneur de Parthenay. Il testa en 1244 et fit un codicille à son testament en 1249. Il eut au moins cinq enfants

 

Au dire du Père de Lusignan, «  Aimar dont est sortie la très illustre et très puissante maison de la Roche-Foucault » était issu de Hugues le Brun de Lusignan père de Hugues, premier comte de la Marche (Histoire de Cypre, fol, 193) Mais il place Hugues le Brun à la fin du XIe siècle au lieu de la seconde moitié du siècle suivant.

 

- Adalbert, comte de la Marche en 1177, étant sans enfants et partant pour Jérusalem, vendit son comté au roi d'Angleterre Henri II, et, malgré l'opposition que mirent à la vente Geoffroy de Lusignan et ses frères Hugues et Guy (désignés plus loin), Henri II prit possession de la Marche et reçut les hommages des barons et des chevaliers. Cette domination anglaise fut de courte durée.

Hugues de Lusignan co-seigneur de Lusignan Epouse Orengarde pour enfant Hugues IX

 


 

Hugues IX dit Le Brun

Née vers 1169 et mort le 11/1219 (Damiette à la 5e croisade)

Comte de la Marche en 1190 puis d’Angoulême, reprend sur les Anglais le domaine des Lusignans.

1218 Hugues Brun, comte de la Marche, étant sur le point d’aller à Jérusalem, confirme le don des droits qui avaient été accordés par son ayeul en 1171 à L'abbaye Notre-Dame-de-Ré, dite L'abbaye des Châteliers.

hoc igitur donum avi mei superius expressum, ego Hugo Brunus, comes Marchie volui et concessi fratribus predictis, et profecturus Jerosolimam anno ab incarantione domini 1218 sigilli mei munimine roboravi.

 

Epouse : Agathe de Preuilly (annulé)

            : en 1189 Mathilde, fille et héritière de Vulgrin III Taillefer, comte d'Angoulême

Enfants : Hugues X ; Agathe d’Angoulême - Lusignan

Hugues est cité ==> Vers 1194, l'an 5 de Richard, 5 janvier. Charte de Richard Cœur de Lion pour l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Cette charte est datée de Spire en Allemagne du cinquième an du règne de Richard Roy d’Angleterre et duc de Normandie

==>1198 Donjon de Niort - Accord conclu par l'autorité de l'archevêque de Bordeaux et de Pierre Berlin, sénéchal de Poitou, entre Hugues IX de Lusignan et l'abbé et les moines de Nouaillé.

  

 

Vers 1200 Lettre de Hugues IX le Brun, comte de la Marche, qui recommande à Hugues X de Lusignan son fils et à son frère Raoul Ier d'Exoudun, comte d’Eu, de prendre sous leur protection et de défendre tous les biens meubles et immeubles de l’abbaye des Châtelliers.

 

Ego Hugo Brunus, comes Marchie, karissimis meis R. comiti Augi, et Hugoni, filio meo et aliis amicis meis, necnon omnibus ballivis atque servientibus mois, salutem et amorem.

 Noveritis quod ego profecturus ad partes Jerosolimitanas, ad petitionem dilectorum meorum fratrum de Castellariis, quorum precibus me commendavi, et quorum possessiones ubicumque essent, tanquam meas proprias semper dilexi, atque pro posse meo manu tenui, sicut antecessores mei, rogo vos et modis omnibus quibus possum deprecor, quatinus res omnes ipsorum fratrum sive mobiles sint, sive immobiles, tanquam meas custodiatis atque defendatis..

Moi, Hugh Brunus, comte Marchie, à mon très cher Raul Comte d’Eu, et à Hugues mon fils, et mes autres amis, ainsi qu'à tous mes huissiers et serviteurs, salutations et amour.

  Vous savez que je suis sur le point de partir pour les quartiers de Jérusalem, à la demande de mes frères bien-aimés des Châtelliers, aux prières desquels je me recommandais, et dont les biens, où qu'ils se trouvaient, j'ai toujours aimé comme s'ils étaient les miens, et je les tenais dans ma main pour le pouvoir, comme mes prédécesseurs.Je vous supplie que tous les biens de vos frères, soit meubles, soit immeubles, soient gardés et protégés comme les miens.

 

 L'original de cette charte est dans les archives de l'abbaye des Châtelliers, Elle est sans notes chronotogiques. L'écriture tient le milieu entre celle du 12e et celle du 13e siècle. Au bas est une petite bande de parchemin, à laquelle étoit attaché un sceau qui est perdu.

Cette charte existe encore aujourd'hui dans la collection de M. Garran de Balzan.

Lusignan Vouvant - Fougères - Mélusine (5)

 

25 novembre 1216 - Le Dorat Hugues IX dit le Brun, comte de la Marche, atteste que Gui de Blom d'Autafa et Hélie, son frère, abandonnent à l'abbaye de Charroux leur droit d'un diner annuel dans la maison de Grand-Chaume.

A) Original perdu.

B) Gros cartulaire du XVe siècle, f.104.

C) D. Fonteneau, IV, 281. d'après B. (Texte défectueux probable­ment parce que la copie du cartulaire était déjà mauvaise.)

Hugo Bruni comes Marchie omnibus has litteras viden­tibus salutem.

 Noseat universitas quod Guido Blaonru d'Autafa et Helias frater suus in manu nostra quiptaverunt prn se heredibus quoddam prandium quod annuatim reeipiebant in domo de Grand Chaume,et si quid juris ha­bebant in receptione seu exactione dicti prandii totidem dederunt et concesserunt Deo et ecclesie Karroffensi.

 Itaque non ipsi nec heredes sui dictum prandium exigent, vel aliquam rnolestiam dicte domui faccrent pro prandio supradicto.

Et ut hec que coram nobis acta sunt, perpe­tuis temporibus firmitatis robur obtineat ad abbati et ecclesie Karroffensis in hujus rei testimonium conferentes.

 Actum apud Dauratum, anno ab Incarnatione Domini millesimo ducentesimo decimo sexto in heate Katerine festivitate.

 

 

Hugues Brun de la Marche salue tous ceux qui verront ces lettres.

 Que le monde entier sache que Guido Blaonru d'Autafa et Hélias son frère ont mis entre nos mains comme leurs héritiers un certain repas qu'ils recevaient annuellement dans la maison de Grand Chaume, et s'ils avaient quelque droit à la réception ou à l'exécution de la ledit repas ils ont donné et ont accordé le même montant à Dieu et à l'église Charroux

 En conséquence, ni eux ni leurs héritiers ne pourront exiger ledit repas, ni faire aucun mal à ladite maison pour ledit repas.

Et que ces choses qui ont été faites avant nous, que l'abbé et l'église de Charroux obtiennent la force de la fermeté dans des temps perpétuels, en témoignant de cette affaire.

 Fait à Dorat, l'année de l'Incarnation du Seigneur mil deux cent seizième, à l'occasion de la fête de Saintes Catherine.

==>Charroux, l’atelier monétaire d’Hugues de Lusignan, comte de la Marche

==> Le Dorat, capitale de la Basse Marche des comtes de la Marche - l'église collégiale Saint-Pierre-aux-Liens


 

Hugues X

1195 – 05/06/1249 Inhumé à L’abbaye de Valence

comte de la Marche en 1208 et d'Angoulême en 1220, par son mariage avec Isabelle Taillefer d'Angoulême, veuve de Jean sans Terre roi d’Angleterre.

Hugues X, dit le Brun, seigneur de LUSIGNAN et comte de la Marche, avait été fiancé, en l'an 1200, avec Elisabeth, fille d'Aimar Ier Taillefer, comte d'Angoulème, et d'Alix de Courtenay.

Ce mariage, qu'on croyait devoir mettre fin aux querelles survenues entre ces deux familles pour le comté d'Angoulême, fut au contraire la causé de grands et malheureux événements.

Jean-sans-Terre, roi d'Angleterre, enleva la femme de Hugues le jour de ses noces et l'épousa. On conçoit la fureur de ce dernier, qui, pour se venger de la violence du roi, lui suscita des ennemis et lui fit une guerre acharnée. Néanmoins il ne parvint à épouser Elisabeth qu'en 1217, après la mort de son rival. Compagnon du roi Louis IX en Palestine,

Lusignan assista, en 1219; au siège de Damiette, où sa bannière flottait à côté de celle de Henri Ier, son parent, roi de Chypre. De retour en France, son humeur turbulente l'entraîna dans des entreprises contraires à sa gloire. Il eut le triste courage de soutenir une guerre contre saint Louis et la fameuse Blanche de Castille.

==> Thouars 1225 Décembre Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, Aimeri, vicomte de Thouars, Geoffroy de Lusignan, vicomte de Châtellerault, Savari de Mauléon et autres barons réunis à Thouars se plaignent à Louis VIII des vexations que leur font subir les gens d'église de leurs baronnies et sollicitent son intervention.

L'accommodement qui mit un terme à cette querélle, en 1230, et les promesses que ce seigneur fit à saint Louis dans l'assemblée de Melun d'observer à la rigueur ses ordonnances, ne l'empêchèrent pas de se révolter une seconde fois contre l'autorité royale en refusant l'hommage à Alphonse de France, comte de Poitiers, frère du roi.

 Défait complétement avec les Anglais, ses alliés, à la bataille de Taillebourg, le 22 juillet 1242, il alla se jeter aux pieds de saint Louis, qui lui pardonna, mais ne lui rendit jamais sa confiance.

==> 8 Aout 1248 Testament de Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, contenant un legs d’une rente de vingt sols en faveur de l’abbaye des Châtelliers

Il mourut l'an 1249 à Damiette, et fut enterré à l'abbaye de Valences qu'il avait fondée et laissa neuf enfants de sa femme Isabelle, veuve du roi d'Angleterre Jean-sans Terre.

 

Epouse : Isabelle Taillefer d’Angoulême, Reine d'Angleterre (1216)

 

 
Sceau d'Hugues X de Lusignan, d' Isabelle d'Angoulême et famille

Isabelle d' Angoulême ou Isabelle Taillefer (v. 1188/92- 4 juin 1246) est comtesse d'Angoulême. En 1200, elle devient reine d'Angleterre par son mariage avec le roi Jean sans Terre (1166-1216). Son second mariage fut scellé avec Hugues X de Lusignan (v.

Enfants :

Hugues XI, qui suit;

2° Guy de Lusignan, seigneur de Cognac.et de Merpins, qui accrut la puissance de sa maison en ajoutant à ses domaines le château d'Archiac et ses dépendances par suite d'une transaction faite en 1262 avec Aliénor, comtesse de Leicester. Cet acte, conservé, jusqu'à ce jour, est scellé de plusieurs sceaux, parmi lesquels on distingue celui de Lusignan ; il est en cire verte et représente, d'un côté, un cavalier portant en croupe un chien sur lequel il appuie, sa main droite; au contre-scel, un écu sur lequel sont gravées les armes de Lusignan, brisées d'un lambel de cinq pendants. Guy mourut sans postérité au mois de juillet 1281, en combattant pour secourir son frère maternel le roi d'Angleterre;

3° Geoffroy de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Châteauneuf, vicomte de Châtellerault par sa femme, Jeanne, fille unique de Jean, vicomte de Châtellerault, eut deux enfants, Geoffroy et une fille;

4° Guillaume de Lusignan, seigneur de Valences, et comte, de Pembroke par sa femme, dont il eut des enfants, fixés depuis en Angleterre;

5° Aimar de Lusignan, évêque de Winchester en Angleterre, mort à Paris l'an 1261 ;

6° Agathe de Lusignan, femme de Guillaume de Chauvigny, seigneur de Châteauroux ;

7° Alfaïs de Lusignan, mariée l'an 1247 à Jean, comte de Varennes, et morte l'an 1256;

8° Isabeau de Lusignan, mariée en premières noces à Geoffroy de Rançon, seigneur de Taillebourg, et en secondes noces à Maurice de Craon;

9° Marguerite de Lusignan, mariée à Raimond, dernier comte de Toulouse., dont elle se sépara. Elle épousa ensuite Aimeric VIII, vicomte de Thouars, puis Geoffroy, seigneur de Chateaubriand , et mourut l'an 1288.

 

 

 


 

Hugues XI, surnommé le Brun

 Né en 1221, comte de la Marche et d'Angoulême en 1249, de Penthièvre et Porhoët

Hugues XI, seigneur de LUSIGNAN, comte de la Marche et d'Angoulême (1), épousa, l'an 1238, lolande, d'abord promise à Richard d'Angleterre, comte de Cornouailles , et qui était fille de Pierre de Dreux, dit Mauclerc, et d'Alix comtesse de Bretagne. Il participe à la VIIe croisade, mort en juillet 1250 à la bataille de Mansourah.

Epouse : en 1238 Yolande de Dreux (fille de Pierre Mauclerc duc de Bretagne – Penthièvre)

 ==> 1248 Vendredi 13 novembre Conventions entre Hugues XI le Brun, comte d'Angoulême, et Alphonse, comte de Poitiers, concernant le comté de la Marche et le château de Lusignan.

Enfants 

Hugues XII, qui suit; .

2° Guy de Lusignan, seigneur de Cognac et de Couhé, mort sans postérité l'an 1288 ;

3° Marie de Lusignan, femme de Robert de Ferrières, comte de Nottingham;

4° lolande de Lusignan, mariée en premières noces au comte de Glocester, et en secondes noces à Pierre, seigneur de Préaux;

5° Isabelle de Lusignan, dame de Belleville et de Beauvoir.

(1)en vertu de la prise de possession du comté d'Angoulême, les seigneurs de Lusignan écartelèrent leurs armes de celles d'ANGOULÈME ancien qui sont : losange d'or et de gueules (alias), d'or à neuf losanges de gueules, 3, 5. 5.


Lusignan Vouvant - Fougères - Mélusine (3)

Hugues XII, en 1250.

comte de la Marche et d'Angoulême, seigneur de Fougères  (1237 – 1270)

Mort à Tunis lors de la VIIIe croisade

Epouse : vers 1255 Jeanne de Fougères (fille de Raoul II de Fougères et Isabelle de Craon)

Enfants : 

Hugues XIII, qui suit;

2° Guy de Lusignan, dit Guiard, seigneur de Couhé et de Peyrac, qui prit le titre de comte de la Marche et d'Angoulème après son frère., et mourut l'an 1307, après son fils Geoffroy ;

3° Isabeau de Lusignan, femme d'Elie Rudel, dit Renaud IV, sire de Pons;

4° Jeanne de Lusignan, mariée en premières noces à Pierre de Joinville-Vaucouleur, en secondes noces à Bernard-Eri Ier, sire d'Albret;

5° Marie de Lusignan, femme d'Etienne II, comte de Sancerre;

6° Isabeau de Lusignan, religieuse à l'abbaye de Fontevrault.

 


 

Hugues XIII,

Né le 25 juin 1259 et Mort en 1303 et fut inhumé dans l'église des Cordeliers d'Angoulême.

Epouse : en 1276  Béatrice de Bourgogne Dame de Grignon (Fille d’Hugues IV, duc de Bourgogne et de Béatrix de Champagne)

Yolande, en 1308, comtesse usufruitière des mêmes comtés, confisqués en 1315 par Philippe le Bel, au profit de Charles IV son fils.

 

Hugues XIII, seigneur de LUSIGNAN, comte de la Marche et d'Angoulème, marié en premières noces à Béatrix de Bourgogne, épousa plus tard Béatrix de Champagne.

 Ce seigneur, enfant prodigue de la famille de Lusignan, engagea au roi Philippe-le-Bel son château et le comté de la Marche pour des sommes considérables.

Il lui céda, en 1301, les terres de Chilly et de Longjumeau en échange de nouveaux domaines, et prit l'année suivante une part active à ces terribles guerres de Flandre qui devaient aboutir à la bataille de Courtray, où la noblesse française fut en partie décimée, et où 4,000 paires d'éperons dorés furent enlevés à 4,000 chevaliers par les bons hommes de Flandre, comme on les appelait alors.

Hugues n'eut pas la satisfaction d'assister à la glorieuse revanche que Philippe-le-Bel prit contre les Flamands au combat de Mons en Puelle; il mourut à Poitiers en 1303 sans laisser d'enfants. Il avait d'abord indiqué pour, héritier son neveu Geoffroy, fils de son frère Guy, mais ce jeune homme ayant péri, Hugues XIII révoqua au lit de mort son premier testament, et par ses dernières volontés organisa différents degrés de substitution qu'il étendit jusqu'à Renaud de Pons, son neveu.

Le roi de France qui se trouvait alors à Poitiers fit main basse sur le comté de la Marche. Les soeurs du défunt réclamèrent, mais Philippe trouva moyen de les apaiser en leur donnant d'autres terres.

Lusignan Vouvant - Fougères - Mélusine (4)

Avec Hugues XIII finit la branche aînée des Lusignan ; mais nous allons voir les branches cadettes jeter le plus vif éclat sur cette noble race et la conduire à l'apogée de la fortune.

 

 

Les armoiries des Lusignan étaient burelées d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout. Pour cimier, une Mélusine.

==> Armoiries des rois Lusignan de Chypre - Rois de Jérusalem et de Chypre


Sophie Marceau as Princess Isabella of France in Braveheart

Sybille de JérusalemLa reine Isabelle de France dans Braveheart (Sophie Marceau)

 

 

 

 

Sybille de Jérusalem, reine de Jérusalem dans Kingdom of Heaven (Eva Green)

 

 


 (A) En effet, il résulte de plusieurs actes du cartulaire de l’abbaye des Chatelliers (Deux-Sévres (1) et de l’Absie (2) que Hugues, fils aîné de Hugues VIII et  frère de Geoffroy de Lusignan, mourut en 1169, avant son père, alors prisonniers en Orient ; et ce fut un fils de cet Hugues qui, sous le nom de Hugues IX, succéda à son grand-père Hugues VIII et devint plus tard comte de la Marche.

 

Ce qui le prouve c’est qu’en 1171 un Hugues de Lusignan (Hugues VIII) confirme les dons faits par son père Hugues VII et Sarrasine sa femme à l’abbaye de Chatelliers :

1171 Hugue de Lusignan, sur le point de partir pour Jérusalem, confirma aux religieux de l’abbaye des Châtelliers tout ce que son père leur avait donné et tout ce que depuis sa mort ils avaient acquis dans sa terre il les exempta de tous droits de vente, de péage et de coutume, et leur accorda la permission de prendre des branches de bois mort dans la forêt de Couhé pour le chauffage de leur maison de Taisé en présence de Geoffroy vicomte de Thouars, de Pierre de Montreuil, chevalier et d’Hugues Lambert aussi chevalier, et d’autres.

Anno ab incarnatione Domini millesimo centesimo septuagesimo primo, epacta duodccima, vent ego Hugo Lezenniaci castelli, et intravi in capitulum fratrum, et concessi eis quicquid pater meus illis donaverat, et quicquid post mortem patris mei adquisierant in omni terra mea, et ut non dent vendam, neque pagium in omni dominatione mea, nec reddant unquam mihi et heredibus meis ullam consuetudinem de terris suis, et ut habeant ad domum de Taysiaco chaufagium in la forest de Cohec, de branchiis et nemore mortuo, audiente et vidente Gaufrido proconsule Thoarchii, et Willelmo Escuaco, et Gaufrido Turqua, et Petro de Mosteruel, et Hugone Lambert militibus, et multis aliis.

 L'an mil cent soixante et onzième de l'incarnation du Seigneur, le douze, moi, Hugues Lusignan, j'arrivai au château, et j'entrai au chapitre des frères, et leur accordai tout ce que mon père leur avait donné, et tout ce qu'ils avaient acquis après la mort de mon père dans tout mon pays, et qu'ils ne le vendraient pas, ni un village dans tout mon dominion, et qu'ils ne me rendraient jamais, à moi et à mes héritiers, aucune coutume de leurs terres, et qu'ils pourraient avoir à la maison de Taisé un foyer dans la forêt de Couhé, de branches et de bois mort, entendant et voyant Geoffroy le vicomte de Thouars, et Guillaume Escuac (1), et Geoffroi Turqua, et Pierre de Montreuil, et Hugues Lambert chevalier, et beaucoup d'autres chevaliers (2)..

 Vers 1171 Hugues Brun, seigneur de Lusignan, et Sarrazine, sa femme et leurs enfants, confirmèrent, dans une autre charte, sans date, vers la même époque, les donations faites à l'abbaye par un clerc nommé Jean qui, renonçant à la vie séculière, avait pris l'habit religieux aux Châtelliers, en donnant à cette abbaye tout ce qu'il possédait, avec le consentement d'Aimeri, son frère, chapelain de l'église Notre-Dame de Lusignan.

Hugue Brun donna en outre à l'abbaye la propriété des vignes situées entre le château de Lusignan et la Fosse-Rouge, à la réserve de l'hommage et des autres services accoutumés (3).

Quoniam antiqui patres, oblivionis caliginem devitantes sanxerunt ut memoria rerum gestarum firmaretur auctoritate scriptorum, ideo nos Castellarienses fratres, eorum vestigia imitantes, et posteros nostros certificare cupientes scripto tradere curavimus quod Johannes clericus abrenuncians seculo et habitum religionis assumens, se et sua contulit ecclesie Castelliarensi, scilicet domum, quam habemus apud Leziniacum cum appendiciis suis, et rocham, quam Petrus Chanabat tenet ex nobis, in qua habemus unum obolum de censu et duos solidos de servicio ad festum Sancti Johannis, et locum perpetuum ad unum dolium duodecim modiorum : contulit etiam predictus Johannes jam dicte ecclesie pratum Blanchardi et vineam de la Toche, et quinque opéra vinearum ultra aquam.

Puisque les anciens pères, évitant les ténèbres de l'oubli, ont sanctionné que la mémoire des événements soit établie par l'autorité des écrivains, nous frères de Châtelliers, imitant leurs pas et désirant certifier notre postérité, avons pris soin de transmettre par écrit que Jean le clerc, renonçant au siècle et prenant l'habit de la religion, contribua lui-même et les siens à l'église de Châtelliers, c'est-à-dire la maison que nous avons à Lusignan avec ses annexes, et le rocher que Pierre Chanabat tient de nous, dans lequel nous avons une obole de l'impôt et deux solides du service pour la fête de la Saint-Jean, et une place permanente pour un baril de douze mesures : le susdit a également contribué Johannes a déjà mentionné le pré de Blanchard et le vignoble de la Toche, et cinq vignobles d'opéra au-delà de l'eau.

 Hoc etiam concessit Aymericus frater ejus qui ecclesie sancte Marie Lezigniaci erat capellanus, et tota progenies ejus: Omnia predicta et quicquid de cetero in terra sua juste possemus acquirere nobis concessit et tueri se promisit Hugo.Brunus, dominus Lezigniaci, et domina Sarracena uxor ejus, et filli eorum.

Aymeri, son frère, qui était aumônier de l'église Sainte-Marie de Lusignan, et tous ses descendants, accordèrent aussi ceci, ainsi qu'à leurs fils.

  Qui predictus Hugo dedit Deo et ecclesie Castenariorum.in helemosinam dominium quod habebat in vineis, que sunt inter castellum et Fossam Rubram salvo jure clientis qui debet facere hominium et alia servitia, que predicto Hugoni faciebat, abbas Castellariorum.

Le susdit Hugues a donné à Dieu et à l'église de Châtelliers en aumône la domination qu'il avait dans les vignes qui sont entre le château et le Fossé Rouge, sous réserve du droit du client, qui doit accomplir les fiefs et autres services qu'il a rendus à le susdit Hugh, l'abbé de Châtelliers.

 

(1)   Guillaume Escouac figure comme témoin dans une charte sans date souscrit vers 1173 en faveur de l’abbaye de Saint-Jouin sur Marnes (Mémo. De la Socié. De Statistique des Deux-Sèvres, Cartulaire de Saint Jouin, p.38)

(2)   V. Cartulaire, n° IV.

(3)   Ibid, n° V.

 

Jomeri (Josmarus, Jomericus), qui n'est pas mentionné dans le Gallia Christiana, succéda à Aimeri. On ignore à quelle époque précise commence son administration, laquelle cependant nous croyons pouvoir attribuer une charte de confirmation faite en  1171, par Hugue de Lusignan.

Cette charte a été extraite d'un vidimus original du, 23 juillet 1218 qui est dans les archives de l'abbaye des Chatelliers, lequel voyés en son lieu. Ce vidimus contient trois chartes qui sont elles-mêmes autant de vidimus et de confirmations que les seigneurs de Lezignem postérieurs font des biens accordés à la même abbaye par leurs ancêtres.

Cette notice est confirmée à la fin par Hugue Brun comte de la Marche sur le point d'aller à Jérusalem.

 Puisque sa confirmation est de 1218 et qu'il appelle son ayeul Hugue Brun seigneur de Lezignem mari de Sarrazine de Lezay, celui-ci est donc le même que celui qui fit des dons à l'abbaye des Châtelliers de 1171. Cette date peut donc beaucoup servir à fixer à peu près l'âge de celle qui est sans date.

 Hoc igitur domum AVI MEI superius expressum, ego Hugo Brubus, comes Marchie volui et concessi fratribus presctis, et profecturus Jerosolimam anno ab incarnatione domini 1218 sigilli mei munimine roboravi

Et qu’en 1248, un autre Hugues (Hugues X) reconfirme les dons de son bisaïeul : noveritis, quod ego vidi et diligenter inspexi litteras antecessorum meorum videlicet Hugonis de Levigniaco PROAVI MEI, et Hugonis Bruni Comites Marchie PATRIS MEI. Il en résulte incontestablement que le Hugues (IX), de 1218 est bien le petit-fils du Hugues (VIII) de 1171.

Cette filiation ressort également d’un acte du cartulaire de l’Absie constatant une donation faite à l’abbaye en 1169 par Geoffroy 1er de Lusignan, seigneur de Vouvant, 2e fils de Hugues VIII, pour le salut de son frère (aîné) Hugues, décédé le 16 avril 1169.

Cet acte commence ainsi : Cum humaba vita sit labilis et transitoria, etc…, et ensuite : quod ego Gaufridu de Luzigniaco pro salute animae mae FRATRISQUE MEHUGONIS atque parentum meorum dedi….Hoc factum est apud Lizigniacum primo die POST SEPULTURAM HUGONIS FRATRIS MEI laudante et concedente Burgondia matris mea. Anno Domini MCLXVIII (1169) XVII kal. April. (Bourgogne de Rancon était la femme de Hugues VIII)

 

(1). Le 7 juillet 1182, Joscelin est abbé de Nouaillé ; en 1152 vivait encore Hugues VII de Lusignan, mari de  Sarrasine de Lezay et père de Hugues, mari de Bourgogne de Rançon.

Cousseau, Mémoire historique sur l'église de Notre-Dame de Lusignan, dans Mém. de la Soc. des Antiq. de l'Ouest, ler série, t. XI, 1844, p.403 ; Beauchet Filleau, historique et généalogique des familles de l'ancien Poitou, lre éd. t. II, pp. 322-323.

 - (2). D. Fonteneau a vu sur A le sceau de Bourgogne de Rançon : d'un côté, elle est debout portant un oiseau sur la main, de l'autre côté sont les armes : -burelé de et de au lion rampant brochant sur le tout.


Informations

L'association " Les Lusignan et Mélusine " vous invite à découvrir la richesse historique et légendaire des Lusignan et Mélusine.

http://www.leslusignanetmelusine.fr

 

 

de LUSIGNAN comte d'EU, seigneur d'Issoudun Seigneur de la châtellenie de Benet, Fontblanche, Melle, Civray, Chizé, la Mothe -

Raoul de LUSIGNAN, seigneur d'Issoudun, de Melle et de Civray..... était le sixième fils de Hugues VIII de Lusignan et de Bourgogne de Rancon de Taillebourg (la plus belle lignée qui jamais était sortie de notre terre poitevine.)

 

Guillaume de Valence, comte de Pembroke, seigneur de Bellac, Rancon et Champagnac.

Guillaume est né dans l'abbaye cistercienne de Valence, Couhé- Vérac, Vienne, Poitou-Charentes, près de Lusignan, vers la fin des années 1220 (sa sœur aînée Alice est née en 1224).

 

1168 - Révolte Poitevine - Henri II Plantagenêt fait raser le château de Lusignan.

Vers l'an 1168, l'activité guerrière de l'Aquitaine se réveillant, plusieurs seigneurs de nos contrées se révoltèrent contre la puissance de Henri II roi d'Angleterre.

 

Ordre de Mélusine - Chevalerie d'Honneur de la Maison Lusignan - PHystorique- Les Portes du Temps

Ordre de Mélusine - Chevalerie d'Honneur de son Altesse Marie de Lusignan Princesse de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie Baudouin IV meurt , le 16 mars 1185, et son fils Baudouin V, qui succède à l'âge de sept ans, est aussi emporté par la lèpre l'année suivante.

http://lesportesdutemps.canalblog.com


 

Les Marches communes du Poitou, d'Anjou, de Bretagne et l'organisation judiciaire et lois anciennes de la province du Poitou.

Les hommes avaient reconnu la nécessité de vivre en commun, et dès l'origine de leur réunion, ils adoptèrent des usages conformes à leurs mœurs. Ces usages consacrés par le temps et constamment observés par les peuples, devinrent pour eux des lois, et ce sont ces lois que depuis on a appelées Coutumes.

 

Chronologie Historique des Comtes de la MARCHE - Liste des comtes de la Marche

La Marche, bornée au septentrion par le Berri, à l'orient par l'Auvergne, à l'occident par le Poitou et l'Angoumois, au midi par le Limousin, tire son nom de sa situation, qui la rend limitrophe du Poitou et du Berri. On la nomme aussi Marche Limousine, parce qu'avant le milieu du dixième siècle, elle faisait partie du Limousin.

 

Brigandage en Poitou de Guillaume l'Archevêque, seigneur de Parthenay et Hugues de la Marche, comte de Lusignan.

Henri III d'Angleterre fils du roi Jean sans Terre d'Angleterre et d' Isabelle d'Angoulême monta sur le trône en 1216 à l'âge de neuf ans. Le début de son règne fut dominé par ses conseillers Hubert de Burgh et Pierre des Roches. Comme le roi était encore jeune, la régence échut au comte de Pembroke (1216-1232).

 

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