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PHystorique- Les Portes du Temps
11 septembre 2019

5 septembre 1104 : Les châteaux de Thouars et Niort incendiés par les comtes d’Anjou

Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (1)

13e vicomte de Thouars, GEOFFROY III de Thouars,

1104-1123. 

Geoffroy III, fils de Aimery IV, d’abord seigneur de Tiffauges, succéda à Herbert II, son frère, dans la vicomté de Thouars, d’après le mode en usage pour ce grand fief. La succession des vicomtes de Thouars a cette particularité que le frère succédait à l'aîné et à la mort de ce dernier, la vicomté retournait ensuite au fils de l'aîné.

(on ne sait pas positivement quand il commença à régner, mais il occupait le trône vicomtal en 1123)

Lorsque Geoffroy revint de la croisade, après la mort de son frère Herbert, pour gouverner la vicomté de Thouars, la guerre allumée depuis plus d'un demi-siècle entre les comtes d'Anjou et les ducs d'Aquitaine n'était pas encore terminée.

Petit-fils de Foulques Nerra, Foulques IV d'Anjou, dit « le Réchin » ou « le Querelleur », comte d’Anjou et de Tours, et Geoffroy-Martel, son fils, étaient alors en lutte avec Guillaume IX.

Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (3)

Les vicomtes de Thouars, ennemi de Foulques le Réchin, ayant fait allégeance à Guillaume le Conquérant lors de la conquête de l’Angleterre, a la mort de celui-ci en 1087, ses vassaux n’ont plus de protecteur.  

 

Le dimanche 5 des calendes de septembre de l'année 1104, ils arrivèrent devant Thouars grande et très-noble place, et mirent le feu au château de cette ville.

Cet incendie eut lieu au cours de la lutte entre le comte de Poitou Guillaume VII et le comte d'Anjou Geoffroy Martel. « M. CIV. Multa incendia fuerunt in castellis Toarcii, Niorti et Belverii, » dit la Chronique de Saint-Maixent.

Cet événement obligea le vicomte à se réfugier à Chaise-le-Vicomte.

 

 

Il y fixa sa résidence en attendant la reconstruction du château de Thouars, et s'y occupa principalement à faire des donations au profit du monastère de Saint-Nicolas du même lieu. (Labbe, Bibl. manus., Chr. d'Anjou, vol. Ier, f° 282 dom Bouquet, Chr. de Maillezais, vol. XII, f° 404; Besly, p. 423 Cartulaires du bas Poitou, par M. Paul Marchegay, foï 24 et 25.) 

Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (7)

 Nous avons fait connaitre les raisons qui nous portent à placer l’ancien château de Thouars dans l’endroit occupé aujourd’hui par le monument que nous a laissé Marie de la Tour-d’Auvergne. Nous croyons donc pouvoir affirmer que le château détruit au commencement du XIIe siècle s’élevait au sommet du rocher sur lequel ont dû être construites successivement, depuis un temps immémorial, toutes les forteresses nécessaire à la défense de la ville.

Le 28 août de la même année 1104, Geoffroy avait réglé les droits des moines de Saint-Florent qui desservaient cette église. (D. Fonteneau, t. xxvi p. 149.)

 Il se trouvait encore à la Chaise, ainsi qu'Ameline, sa femme lorsque ces mêmes religieux firent un accord avec les neveux du clerc Jean, relativement aux droits que ces derniers prétendaient avoir sur l'église de la Chaise, construite par leur oncle, sur l'ordre du vicomte Aimery. (Cartul. du bas Poitou, par M. Paul Marchegay, f° 25.)

Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (10)

Vers l’année 1106, une querelle, qui prit bientôt d’énormes proportions, éclata entre les abbayes de Luçon et de Saint-Michel en l’Herm.

Geoffroy soutint, une guerre assez longue avec Ebbon, seigneur de Parthenay, avoué du monastère de Luçon, pour la possession de file de la Dive, que les abbayes de Luçon et de Saint-Michel-en-L’herm se disputaient, et qui avait été attribuée à cette dernière abbaye par le Saint-Père.Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (9)

==> Vers 1106 Charte de Geoffroy, vicomte de Thouars, et Ameline son épouse, et Aymeri son fils, restituant à l’abbaye de Montierneuf la terre des Deux-Lucs, telle que l’avaient possédé les chanoines de Saint Nicolas de Poitiers.

La lutte fut terminée en 1107 par l'entremise de Pierre II évêque de Poitiers, qui réussit à amener ces moines à faire une transaction. (Notice sur les Larchevêque par Paul Marchegay.– Ledain Rist. de Parthenay, p. 74.)

 

 

1107 Les moines de Saint-Florent les Saumur revendiquent la propriété de l’église de Saint Laon de Thouars qu’une décision d’arbitres maintient à l’abbaye de ce nom-

De querela monocorum Sancti Florentii contra cononicos sedis ecclesie Sancti Petri Pictavensis super ecclesia Beati Launi de Toarcio

Rerum gestarum memoriam litterarum servari (memoriam) (Répétition du scribe) custodia, non solum veneranda predecessorum sanxit prudentia, verum etiam sollers modernorum comprobavit astucia.

Quorum utili nos Sancti Launi canonici adquiescentes consilio, ne non scribendo que gerimus nostra negtigentia culpe vinculurn incurramus, quedam in diebus nostris gesta hujus scripti testimonio tam futuris quam presentibus intimarnus.

Noverint itaquè universi sancte matris ecclesie filiii quod tempore beate memorie viri Petri Pictavorum episcopi, nova quadam et presumptuosa querela nos cepere vexare monachi Sancti Florentii.

Adeo autem adversum nos insurrexit ambitiosa illa monachorum querelatio, ut clamorem facerent de nobis supradicto pastori nostro Petro Pictavensis episcopo urbis.

Ex cujus clamoris causa, certo die a prefato presule nos ad judicium vocati, dum ad respondendum monachis urgeremur, fulti personarum illarum auxilio que ad defensionem nostram nobis necessarie videbantur, Pictavis Episcopali nos curie presentavimus.

Sane ex hac parte fuimus nos Sancti Launi canonici : Guillelmus videlicet Adelelmi archidiaconus Pictavensis, magister Calcardus archidiaconus Bituricensis, Gosbertus archipresbiter Toarcensis, Paganus Arrivatus, Reginaudus de Orbeiaco, Guillelmus Guillotus atque Aimericus de Orionio.

 Ex altera vero parte fuere Guillelmus abbas Sancti Florentii et Alo monachus, Àcardus monachus, Guiiielmus Gaudis archidiaconus Andegavensis, qui et ipse monachorum querelam predixit in judicio, magister Ulgerius atque Ardoinus capellanus de Passavanto.

His itaque cum plurimis aliis, tam ex parte nostra quam ex parte monachorum in caria episcopi circumstantibus, aperientes querelam suam monachi in omnium audientia, predictum antistitem nostram sibi dedisse ecclesiam dicebant atque idcirco donum quod dederat ab eo sibi reddi summopere exposcebant.

Verum mox ut audita est hec monachorum querela, canonici B. Petri matricis ecclesie Pictavensis, Aimericus videlicet decanus, Guillelmus Gisleberti archidiaconus Toarcensis, Arveus Fortis archidiaconus, Rainerius capicerius, Goffredus precentor, Guillelmus magister scole, Johannes Meschinus, magister Hilarius, Reginaldus Calpa, Guillelmus prier Sancte Radegundis, Siemarus, Petrus de sancto Saturnino, et Guillelmus de Mortuomari, omnes isti cum pluribus aliis suis canonicis quos longum est numerare, una simul voce calumpniari ceperunt illud donum episcopi, quia videlicet ecclesiam nostram que censiva eorum erat, monachis absque eorum concessione donaverat.

Sed et nos Sancti Launi canonici nichilominus donum illud episcopi calumpniantes, ad defensionem nostram plenariam ratiocinati sumus ecclesiam nostram ab Isemberto primo episcopo pridem in canonico fundatam ordine, per totum quoque Isemberti secundi episcopi tempus in canonico ordine permansisse ratiocinati sumus, capitulum nostrum nunquam monachis nostram ecclesiam concessisse.

Audita igitur utriusque partis ratione, ad faciendum judicium jussu pontificis perrexere, Leodegarius archiepiscopus Bituricensis, domnus Robertus de Arbrissello Marcherius abbas Novi monasterii (Abbaye Fontevraud), abbas Sancti Cypriani (Poitiers), abbas Sancti Maxentii (Saint Maixent), abbas Sancti Johannis de Angeliaco (Saint Jean d'Angely), abbas Sancte Marie, Garnerius, et Guillelmus Sancti Hitarii thesaurarius.

Hii discernendo judicium : Hinc monachorum querela, illinc racione nostra cum canonicorum matricis ecclesie Pictavensis calumpnia considerata, judicavere donum quod sine consilio capituli Pictavensis, cujus scilicet, ut predictum est, nostra ecclesia censiva erat, presul fecerat, stabile fore non posse. Judicavere quamdiu nostre ecclesie canonici legitime et honeste divino vacarent servicio canonici ordinis institutum in ecclesia nostra juxta primam fundationem stabile fore debere.

Sicque tandem tam autenticarum personarum judicio, largiente domino factum est, ut quia quasi de nichilo venerat querelatio monachorum, tanquam nichil reverteretur in nichilum.

Nos vero cum eadem nostre ecclesie obtentione quam prius habueramus a curia rèdeuntes, hujus modi finem querele monachorum fuisse impositum, ad posterorum noticiam scripto tradere non negleximus.

Quisquis igitur cartam hanc falsificare temptaverit anathema illi sit.

 

Actum Pictavis, anno ab incarnatione domini 1107, epacta 25e, indictione xv, Pascali II° in papatu sancte sedis Romane universali ecclesie presidente, Petro Pictavorum pontificatum tenente, Philippo super Francorum gentem regnante et Guillelmo in ducatu Aquitania vigente.

 

 

Circa an. 1110

Qu'on sache à tous ceux qui sont fidèles à la sainte église de Dieu, qu'Aimeri, par la grâce de Dieu, le vicomte de Thouars, considérant le poids de ses péchés, et par conséquent les tourments de l'enfer, à moins que la clémence de Dieu devrait lui venir en aide, étant terrifié à l'idée de pouvoir obtenir la communion des fidèles au moins lors de l'examen de district, il construisit une église en Dieu et en l'honneur des saints Nicolas à Chaize, avec l'avis et le consentement de ses frères Rodulf et Savaricus, ainsi que de ses fils Herbert et celui de Geoffroy, sous l'autorité de seigneur Pierre, évêque de Poitiers, et d'Amat, archevêque de Bordeaux, et de Guillaume, duc d'Aquitaine.

Mais parce que le salut spirituel de l'Église ne fait pas grand-chose en vérité, à moins que ceux qui y sont affectés au service de Dieu n'aient un lieu où ils puissent être physiquement soutenus, il a pris des dispositions pour donner ses biens aux moines de Saint-Florentin, qu'il y avait placé.

Mais ce qu'il leur accordait, il y contribua si généreusement, que nul issu du pouvoir judiciaire ne devait y entrer pour exercer le pouvoir, ni pour commander quoi que ce soit.

Il fut donc établi, lors de la construction du château et de la paroisse de Chaise, par Aimeri, le vicomte, et Isembert, évêque de Poitiers, confirmant par son autorité, que tous ceux qui vivaient ou allaient vivre dans le château de Chaize , tant dans les terres arables que dans toute la forêt appartenant au vicomte, ils étaient paroissiens de l'église du château lui-même, et ils payaient la dîme coutumière, que les vicomtes payaient, aux serviteurs de ladite église : à savoir , ledit évêque, homme très noble, amoureux du cheval et n'ignorant pas le passé, suivant les traditions des anciens pères, affirma que la paroisse devait suivre la dîme.

Si l'armée entre dans le pays du shérif et qu'il y ait guerre contre lui, les hommes de Saint-Nicolas, invités par le supérieur des moines, s'y rendront, et ceux qui resteront seront séparés des moines seulement : car ainsi il était décidé à Casa en présence de Gaufrid le shérif, fils dudit Aimeri, après l'incendie du château de Thouars, père [ leg. exécuté] par Geoffroy Martel, encore jeune, comte d’Anjou, l'année de son incarnation le dimanche millième siècle, le dimanche, à la troisième heure, 5 cal. Septembre

Mais s'il s'attaque aux rebelles de son domaine dans le but de les assiéger ou de les dévaster, les hommes de Saint-Nicolas garderont le château de Chaize avec d'autres, comme le vicomte qui préside l'a justement ordonné.

Si le gibier ou le gibier du pays de Saint-Nicolas, défendu par l'un de ses hommes en bas, est attrapé par un coup de fer ou par hasard, il appartiendra aux moines ; toutefois, s'il s'agit de collets ou d'introduction de cals, le coupable et les animaux sauvages seront soumis au jugement du vicomte.

Les différends de toute sorte survenant entre les hommes de Saint-Nicolas et le vicomte, seront jugés seulement à Chaize, au tribunal de Saint-Nicolas, quel que soit l'ordre du plaignant.

Puis, lorsque d'autres fonctionnaires eurent succédé aux vicomtes, des disputes surgirent entre eux et les moines ; mais par l'autorité dudit vicomte Ameri et par la réplication de ses actes, ils furent vaincus par les moines.

 Car Aimeri lui-même accorda à Saint-Nicolas la cour de tout le château, de telle sorte que le même saint homme, qu'il soit juge ou préfet, y soit condamné par la loi, il rendrait sa liberté au moine. , et il ne ferait aucune confiscation au supérieur ou au vicaire.

Si le vicomte a imposé une coutume à ses bourgeois ou à ses vilains, les hommes de Saint-Nicolas seront immunisés, et toutes leurs redditions reviendront aux moines ; et nous avons vu cela si solennellement confirmé, lorsque ledit Herbert, fils du vicomte Ameri, lorsqu'il lança une vente de viande dans le château de Chaize, qui, après près de trois ans de pèlerinage à Jérusalem, son voisin, ayant déjà mort, ordonna la libération de Geoffroy, son frère.

Les peaux de toutes les bêtes qui se trouvent dans la tombe du vicomte à Chaize, de quelque manière qu'elles soient tuées, par maladie, par épée, ou par quelqu'un d'autre, seront des peaux pour Saint Nicolas, et celui qui en sera le porteur recevra des moines une un poids de pain approprié et une bonne quantité de vin pour chaque peau.

N'importe lequel des vicomtes ou moines des bourgeois, ainsi que des campagnes, s'il choisit de migrer vers l'autre, et devient exilé pour un an et un jour, aura ensuite libre passage.

Mais un homme de barons, s'il passe aux moines, qu'il soit reçu ; si toutefois son ancien maître en trouve les moyens, ceux-ci seront à sa discrétion.

 

 

1110 NOTITIA DE CASA VICECOMITIS IN PICTONIBUS.

( Ex apographo Biblioth. reg., Dépôt des Chartes, sub ann. 1104.)

Notum sit omnibus sancte Dei ecclesie fidelibus, quod Aimerius, Dei gratia Toarcensium vicecomes, suorum peccatorum pondera considerans, et ob hoc cruciamenta inferni, nisi clementia Dei subveniat, perhorrescens, ut societatem fideiium saltim in districto examine consequi valeret, edificavit ecclesiam in Dei et sancti Nicholai honore apud Casam (a), cum consilio et concessione fratrum suorum Rodulfi atque Savarici, necnon et filiorum suorum Herberti at que Gaufridi, auctoritate insuper domni Petri, Pictavensis episcopi, et Amati, Burdegalensis archiepiscopi, atque Guillelmi, Aquitanorum ducis.

Sed quia ad salutem animse ecclesiam ins true re parum proficit, nisi illi qui ibidem ad servitium Dei sunt constituti habeant unde corporaliter sustentari possint, providit de rebus suis dare monachis sancti Florentii, quos ibidem locaverat.

Ilia vero que eis concessit tam liberaliter eis contulit, utnullus ex judiciaria potestate ibi potestatem exercendi ingrediatur, nec aliquid imperare.

Statutum est ergo in constructione castelli et paroechie de Casa ab Aimerico, vicecomite, et Isemberto, Pictavorum episcopo, sua auctoritate id confirmante, ut omnes qui in castellaria Case, tam in arabili terra quam in tota foresta vicecomitis propria, tunc habitabant vel habitaturi erant, paroechiani essent ecclesie ipsius castelli, decimamque consuetudinariam, quam vicecomiti reddere solebant, predicte ecclesie servitoribus persolverent : predictus nempe episcopus, vir nobilissimus, ut equitatis amator, et rerum preteritarum non ignarus, antiquorum patrum traditiones sequens, parechiam sequi deb ere asseruit décimationem.

Si exercitus in terram vicecomitis intraverit, bellumque ei fuerit, homines sancti Nicholai a preposito monachorum invitati illuc pergent, et remanentes a monachis tantum distringantur : sic namque diffinitum est apud Casam in presentia Gaufridi vicecomitis, filii supradicti Aimerici, post combustionem castri Toarcii, patrate [leg. patratam] a Gauzfrido Martello, adhuc juvene, Andegavorum comite, anno dominice incarnationis millesimo cmi, die dominica, hora tertia, v kal. septembris.

At vero si contra rebelles in sua ditione obsidionis seu vastationis causa perrexerit, homines sancti Nicholai castrum Case cum aliis custodient, ut prepositus vicecomitis juste disposuerit.

Fera seu venatio in terra sancti Nicholai ab aliquo suorum homine infra defensum, si ictu ferri vel juste fortuitu comprehensa fuerit, monachorum erit; si vero cum insidiis aut immissione callum, et reus et fera judicio vicecomitis subjacebunt.

Discordia qualiscumque inter homines sancti Nicholai et vicecomitis exorta, non nisi apud Casam in curia sancti Nicholai erit judicanda, cujuscumque ordinis sit clamans. Inde cum primis alii officiales vicecomitibus successissent, inter illos ac monachos lites facte sunt; sed prefati Aimerici vicecomitis auctoritate, factorumque illius replicatione, a monachis devicte sunt. Ipse namque Aimericus totius castelli Case curiam sancto Nicholao concessit, ita ut ejusdem sancti homo, cujuscumque etiam judicii preliique sit, ibi lege convictus, liberum ilium monachi reducant, nullamque forfacturam emendet preposito nec vicario.

Si vicecomes aliquam costumam in suos burgenses seu villanos levaverit, homines sancti Nicholai immunes erunt, omnisque illorum redditio monachorum erit; et hoc ita sollemniter vidimus confìrmatum, quando predictus Herbertus, Aimerici vicecomitis filius, quando vendam carnis in castello Case immisit, quam post tres fere annos in Ierosolimitana peregrinatione jam morte vicinus, annuente Gauzfrido, fratre suo, jussit dimitti.

Ferarum omnium pelles que in spaleo vicecomitis sunt apud Casam, quocumque modo, morbo vel ferro, aut a quolibet interficiantur, pellis sancto Nicholao erit, et quisquis sit portitor, libram panis justitiamque vini idoneam pro unaquaque pelle a monachis accipiat.

Burgensis necnon ruricola quispiam vicecomitis seu monachorum, si ad alterutrum migrare voluerit, anno uno ac die exul factus, liberum iter deinceps habebit. Baronum vero homo, si ad monachos transierit, suscipiatur; si quas tamen ipsius ejus prior dominus invenerit facultates, in illius erunt deliberatione.

 * Nunc la Chaise-le-Vicomte, octies mille passus a Burbone Vendeensi, eurum versus.

.

 

En 1120, effrayé de l'énormité de ses crimes, il donne à l'église Saint-Nicolas de la Chaise et aux moines de Saint-Florent de Saumur six métairies, des terres, des prés, la dime des blés due au château de la Chaise les fermiers et leurs bestiaux. Il était âgé de près de 80 ans lorsqu'il fit cette donation, à laquelle assistèrent et consentirent Ameline sa femme, Aimery V son fils ainé, Pierre surnommé l'Évêque et Savary, ses deux autres fils, et enfin Geoffroy de Tiffauges, son frère. [Cartul. du bas Poitou par Paul Marchegay, f° 26.)

Les récoltes de blé et de vin de la vicomté de Thouars furent à moitié perdues en 1122 par suite d'une tempête et d'une pluie torrentielle survenues le 6 des ides de juin. (Labbe, vol. n,f°220.)

Les Vicomtes de Thouars Poitou Moyen Age (6)

(Chevalier Capalle Tiffauges)

En 1123, il donna, de concert avec sa femme Ameline et son fils ainé Geoffroy, les terres des Deux-Lucs (Les Lucs-sur-Boulogne), Grand et du Petit- Luc, qui dépendaient de la collégiale de Saint Nicolas de Poitiers, au monastère de Montierneuf de la même ville ; mais, comme il avait assigné ces biens pour le douaire de sa femme, l’exécution de l’acte fut différée en partie. Il fit la guerre au seigneur de Mallièvre, près de Mauléon, et s’empara de son château ; mais le comte d’Anjou, se mettant du côté du vassal, reprit la forteresse. Ce vicomte est aussi nommé dans une charte publiée par la Gaule chrétienne (t.11, Eccl, Pictav.Inst.col 330-331, n°VII). Signatures de Geoffroy et d'Aimery enfants du vicomte. (D. Fonteneau t. xx, p. 119.)

On croit que le vicomte Geoffroy se maria en secondes noces avec Marie. D'après l'opinion de M. de la Fontenelle (Recherches sur les chroniques de Saint-Maixent), deux enfants seraient nés de ce mariage Guy, qui devint duc de Bretagne par son mariage avec Constance, et Hugues, qui fut vicomte titulaire de Thouars. Cet historien a été induit en erreur par la similitude de nom. Il a pris les enfants de Geoffroy IV, mort en 1173, pour ceux de Geoffroy III, dont nous nous occupons.

Guy de Thouars, duc de Bretagne, ne se maria qu'en 1199, et mourut en 1213.

Hugues Ier, vicomte en titre, ne commence à régner qu'en 1226.

==> Portail de la chapelle Saint-Léonard les captifs - Hugues 1er, vicomte de Thouars, Marguerite dame de Montaigu

Il y a un siècle de différence. Beauchet-Filleau se trompe de la même manière pour Guy, dans son Dictionnaire des familles du Poitou Marie, vicomtesse de Thouars, est bien mentionnée dans des titres datés entre 1132 et 1146 (notes de M. Paul Marchegay) mais son mariage avec Geoffroy nous paraît douteux. Quant à ses enfants, il n'en est question nulle part.

Le sceau de Geoffroy représentait un homme à cheval, tenant une lance de la main droite, et portant de la main gauche un oliphant à sa bouche. (D. Fonteneau, t. XXVI, p. 193.)

 

 

Préparatifs des seigneurs de Tiffauges et de Thouars pour accompagner en terre sainte Guillaume IX, duc d'Aquitaine <==....

 1099 - Herbert, vicomte de Thouars et Geoffroy III, seigneur de Tiffauges donation au prieuré de la Chaize-le-Vicomte<==.... ........==> 1224 trêve de Montreuil Bellay d’ Aimery VII vicomte de Thouars, accordée à Louis VIII le Lion, roi des Français

Antiquité de la Ville de Thouars. <==.... ....==> Guerre de Cent Ans, Juin 1372 - siège de Thouars pendant la Campagnes du Dogue noir de Brocéliande (Du Guesclin) dans le Poitou

....==> L’histoire en 360 - Eglise Saint Nicolas et les Vestiges du château de Chaize le Vicomte, Aimery IV, vicomte de Thouars

==> Niort l’ancien castellum incendié en 1104 et reconstruction du Donjon Poitevin Plantagenêt.

 

 


 1080 - Notice de la construction du château de Chaize le Vicomte, de celle de l'église paroissiale du château, de l'établissement et arrondissement de la paroisse du lieu, avec les droits de dimes qui convenaient aux recteurs d'une église paroissiale, et dont le seigneur du territoire jouissait auparavant, par Aimeri, vicomte de Thouars, sous l'autorité et avec l'approbation d'Isembert, évêque de Poitiers.

Même notice de la fondation de l'église de St-Nicola du même lieu de la Chaize le Vicomte, et du don de cette église desservi par des moines à l'abbaye de St- Florent de Saumur, par Aimeri, vicomte de Thouars, du consentement de Raoul et de Savari ses frères, et d'Herbert et Geoffroi ses enfants, sous l'autorité de Pierre II, évêque de Poitiers, d'Amé, archevêque de Bordeaux, et de Guillaume IX, duc d'Aquitaine.

Même notice des droits accordés par le même vicomte à l'église de St Nicolas, aux moines de St Florent qui la desservaient et aux peuples qui en dépendaient, et des droits que le vicomte s'était réservé; ce qui fut réglé dans la suite, le 28 aout de l'an 1104, par Geoffroi, vicomte de Thouars, fils d'Aimeri, après d'autres réglements ou cessions faits précédemment par Herbert, vicomte de Thouars, fils du vicomte Aimeri, du consentement de Geoffroi, frère d'Herbert (Château de Thouars) T26, p 149.

 

Liste des comtes et ducs d'Anjou - monument René d'Anjou - Angers

Paul, comte d'Angers (v. 471). Florus (543). Théodulf (585). Saint Lézin (v. 587-592), évêque d'Angers (v. 592). Rainfroi (719-725), ancien maire du palais de Neustrie. Gaidulfe de Ravenne (v. 755). Milon, père de Roland, duc de la marche de Bretagne. Roland, duc de la marche de Bretagne. Auturlf (786), sénéchal de Charlemagne......

 

 

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