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PHystorique- Les Portes du Temps
16 mars 2020

Fontenay le Comte – Terrasse du parc Baron - Panoramique du Temps - Alphonse de Poitiers maître du Poitou

Fontenay le Comte – Terrasse du parc Baron - Panoramique du Temps - Alphonse de Poitiers maître du Poitou

 

Alphonse, frère de Louis IX, avait reçu en apanage le comté de Poitou.

L'investiture eut lieu à Saumur, le 24 juin 1241.

Puis les princes vinrent à Poitiers. Le comte Alphonse confirma la commune, prit possession de son nouveau domaine et reçut l'hommage des vassaux.

Un seul, mais le plus puissant, Hugues de Lusignan, marchanda sa soumission. Pendant quinze jours, le roi dut négocier avec lui. Une convention fut enfin signée à Poitiers (juillet 1241).

Après le départ du roi, le sire de Lusignan, comte de la Marche, qui n'était point sincère, ourdit avec l'Angleterre un vaste soulèvement.

Il se rendit à Noël 1241 à Poitiers, où le comte Alphonse avait convoqué les seigneurs. Mais lorsqu'il parut au palais, il refusa publiquement et insolemment l'hommage à son suzerain.

 

La célèbre campagne de 1242 amena l'abaissement complet de la maison de Lusignan en particulier et de la féodalité en général.

Hugues de Lusignan, comte de la Marche, rétracte son serment à l'instigation de sa femme, la fière Isabelle d’Angoulême, veuve du roi Jean-sans-Terre et mère de Henri III, roi d'Angleterre.

Cette comtesse, ancienne épouse d'un roi, mère d'un roi et femme du puissant comte de Lusignan, ne pouvait se résigner à voir son mari devenir le vassal d'un comte de Poitou.

Hugues de Lusignan ajoute l'outrage à sa rétractation, et pour donner un caractère de mépris à sa félonie, en quittant Poitiers il incendie l'hôtel qu'il possédait dans cette ville.

 

Louis IX, qui avait le sentiment de sa puissance, ne laissa pas longtemps impunies la forfaiture du comte de la Marche et l'insulte faite à son frère.

Il réunit une armée et part de Chinon le 28 avril 1242,

arrive le 2 mai devant Moncontour,

(Les Seigneurs de Moncontour – Time Travel 2 mai 1242 – Geoffroy de Lusignan à la Grand Dent, Louis IX saint Louis)

 

 le 9 devant Montreuil-Bonnin, quelques jours après devant la tour de Béruges,

 (Histoire du Château de Montreuil-Bonnin dans le comté du Poitou.)

le 26 devant Fontenay-le Comte,

 le 30 devant Vouvent, et il se rend rapidement maître de toutes ces places fortes.

Il confisque sur Geoffroy de Lusignan, cousin de Hugues et défenseur de Fontenay, le château de Mervent et la terre des Oulières qu'il donne à Maurice Galleron, dont deux fiefs voisins de Fontenay portent encore le nom.

 (Panoramas Historique sur le Château de Mervent (360°)

Louis IX se présente ensuite devant Frontenay.

Cette petite ville, très bien fortifiée, lui oppose une résistance opiniâtre. ==> 9 juin 1242 Frontenay fut pris au bout de quinze jours et rasé par l’armée de Louis IX

Le comte Alphonse, dans un assaut, reçoit une grave blessure à la jambe. La place finit par être enlevée, mais au bout de quinze jours seulement. Les vainqueurs, irrités, voulaient passer la garnison au fil de l'épée ; Louis IX empêche ce massacre et disperse les prisonniers dans des châteaux du bord de la Loire.

 Les fortifications de la place sont rasées, et depuis cette époque elle porte le nom de Frontenay-l'Abattu. (Frontenay-Rohan-Rohan)

Le roi de France avait frappé un grand coup à Frontenay, afin d'intimider les partisans du comte de la Marche.

 

Il les poursuit et fait démanteler le château de Villiers, possédé par Guy, seigneur de Rochefort.

 (Le Château de Villiers en Plaine dans le temps)

 De là, il se rend au château de Preis (Prahecq), à 8 kilomètres de Niort, dont le seigneur lui inspirait peu de confiance, et y met une garnison dévouée à son frère.

Enfin, à Taillebourg, il défait complètement le comte de la Marche, qui est obligé de se soumettre et d'implorer la clémence du vainqueur.

 ==> Il y a 780 ans, Saint-Louis, roi de France livrait Bataille à Taillebourg et Saintes (juillet 1242)

 

Alphonse reste maître du Poitou, que son frère venait de pacifier.

Le comte Alphonse, devenu maître incontesté, put se livrer en paix à l'administration de ses domaines; Il établit solidement en Poitou l'organisation royale qu'il sut faire fonctionner avec justice et fermeté.

Les sénéchaux résidant à Poitiers furent ses agents les plus actifs et les plus puissants. La commune qu'il avait su se concilier, lui donna son concours toutes les fois qu'elle en fut requise.

En 1246, un seigneur de Chitré, ayant sans doute commis quelque acte de rébellion, la milice bourgeoise de Poitiers, conduite par le maire Guillaume Grossin, alla prendre et renversa son château (2).

En 1246 Raoul de Mauléon déclare qu'il concède tous les droits dans le château de Fontaine à Alphonse Comte de Poitiers.

Moi, Raoul de Mauléon, fais savoir à tous, présents et futurs, que j'ai démissionné et accordé libéralement et gentiment à mon cher seigneur A. (Alphonse) comte de Poitiers et à ses héritiers, j'avais tout le droit d'avoir tout ce que j'avais ou pourrait avoir dans Fontaine que tous ses appendices et dépendances soient à jamais possédés par le comte et ses héritiers, de sorte que moi ou mes héritiers ne pourrons plus rien leur refuser désormais.

Et j'ai juré au comité restreint que je n'essaierai en aucun cas de venir par moi ou par un autre contre ladite concession ou démission.

Afin que celle-ci reste valable et stable, je l'ai renforcée de la protection de la présente lettre de mon sceau. (2b)

 

En 1249, la commune obtint du comte Alphonse, l'expulsion des juifs, objet de la haine populaire, et s'engagea à lui payer pour ce bienfait un subside de quatre sous par feu (3).

Pendant la croisade à laquelle il prit part en Egypte, en 1249-1250, le comte confia l'administration de son apanage à Philippe, trésorier de Saint-Hilaire, qui était en même temps son chapelain (4).

Alphonse venait parfois à Poitiers, mais n'y résidait pas habituellement.

On l'y voit en 1246, 1248, 1259, 1261, 1270. Les sénéchaux et les prévôts, dont la gestion était sévèrement surveillée, administraient en son absence. Ils veillaient avec soin à l'entretien du palais et du château de Poitiers.

Diverses réparations furent exécutées au palais, à la tour de Maubergeon et à la chapelle dans le cours des années 1243, 1244.1245, 1246,1247.

Le château fut réparé en 1244, 1245, 1248, mais surtout en 1257. On y reconstruisit deux ponts et une chapelle; on y recouvrit trois tours et les bâtiments on y plaça plusieurs balistes en 1245. Une petite garnison commandée par un châtelain le gardait et coûtait 22 sols, 8 deniers tournois par jour (5).

C'est durant cette période pacifique du moyen-âge que le commerce et l'industrie prirent quelque développement à Poitiers.

Les corporations ouvrières s'organisèrent successivement et jurèrent les statuts rédigés pour chacune d'elles par les maires et échevins. C'était, en effet, le corps de ville qui avait seul la police des corporations et le droit de modifier leurs statuts. Les règlements des bouchers et des boulangers sont de 1245; ceux des poissonniers de 1258 et 1297, des bourreliers de 1265, des cordonniers de 1272 et 1273, des éperonniers de 1275, des gantiers de 1277, des tisserands de 1277, des selliers de 1282 et 1293, des cordiers de 1303, des drapiers de 1330, des potiers d'étain de 1333.

 Puis on trouve plus tard ceux des menuisiers en 1450, des orfèvres en 1466, des corroyeurs en 1457, des chaussetiers en 1472, des tailleurs en 1438, des pâtissiers en 1505, etc. (6).

 

1260 environ Complainte des barons de Poitou au Comte Alphonse, pour obtenir l’abolition d’usages établis nouvellement et le retour à l’ancienne coutume du pays

Cou sunt les choses que li baron de Peitau requerent au conte de Peitiers e li vavassor: que les usages qui sont venu en Peitau de novea scient amandé e torné a la costumc aus anciens.

E dient que n'on a establi de novea que si aucuins se plaint d'aucun autre de tort e de force ou de novelle escheiete, e il apleget dau maintenir lo tort e la force en la cort le conte, n'on desaisit lo saisi, tot çon que il voguist metre plege de defendre lo tort e la force; qui est contre 1'usagc de Peitau : quar ou soleit estre que li saisiz esteit apelez a dreit, e remeingneit saisiz jusque dreiz lo dessasist.

De rechep requerent que com o soleit estre que si uns sergens lo conte deist que aucuns hom de la terre ougnist mis mein en li, li sergens ne poeit aveir que son saigrement: e orendreit en fait n'on enqueste, qui est contre 1'usage dau païs; e veneit a dreit par la mein a son seignor en la cort au grant seignor.

De rechep requerent quar, quant li sergens li conte dit que la sasine lo conte a este pecée, ou soleit estre que n'on en esteit créiez par son saigrement, e orendreit en fait non enqueste; qui est contre l’usage dau pais.

De rechep requerent que cum li sergens lo conte saisist en dous tous ou en treis ou en quatre ou en plus por une meesme chose, il prent ses gages jusque a dous sols par jor de chascun daus los ou il a saisi e metent un home en chascun daus ostaus au depens au seignor de 1'ostau; qui onc mais n'aveit esté acostumé en Peito.

De rechep requerent que com aucuns demant aucune chose en la cort lo conte que il diet que ait este jugée e justice seit sei trere au recort dau jugement, cil qui demandet a gaigné la querele par tant de guarentage, ja seit çon que li autres porreit prover o plus de gent lo contraire e a aussi leiaus homes ou plus; e çou ne soleit mei estre en Peito.

De rechep requerent que cum li sergent lo conte seient en terres aus barons, il requerent que il en seient ostée: quar ou soleil estre que il n'y esteient pas, mas que se voleit pleindre a lor cort les aloit querre; quar en maintes menieres perdent 1'obéisance de lor homes.

De rechep dient que com aucuns hom acenset aucunes choses a un poi de cens a cautelle, pois apres cil meesme qui aveit acensé achatet lo cens a grant some de argent, e ici li lignages ne la seignorie ne pot aveir lo fons de 1'eritage por raison dc premesce for solemcnt lo cens; e soleit que ceste costume n'esteit pas, eins aveit lo fons de l'eritage o les deniers paianz.

 

Le comte Alphonse passa à Poitiers au mois de mars 1270, en s'acheminant vers Aigues-Mortes, d'où il partit pour la croisade de Tunis.

La commune lui avait accordé un subside pour les frais de cette expédition. Il mourut au retour, en Italie, le 21 août 1271.

 Il n'avait point oublié dans son testament les établissements charitables et religieux de sa ville de Poitiers.

La Léproserie reçut cent sous, la maison Dieu ou aumônerie de Saint-Pierre, celle de Sainte-Radégonde, celle de Notre-Dame, chacune la même somme de cent sous. L'aumônerie de Saint-Hilaire et celle de Pierre de la Charité, soixante sous chacune. L'église de Sainte-Radégonde reçut cent sous pour des verrières. Aux frères prêcheurs ou Jacobins, il donna vingt livres et aux frères mineurs ou Cordeliers, la même somme.

Il donna, en outre, aux Cordeliers, dix livres pour leur église qui était alors en construction (7).

Les Cordeliers s'étaient établis, parait-il, à Poitiers, sous ses auspices, d'autres disent sous ceux des Lusignan, sur l'emplacement d'un couvent de frères de la Pénitence tombés dans le désordre et la décadence (8).

Gauthier de Bruges, évêque de Poitiers, en 1280, qui sortait de l'ordre des Cordeliers, aimait beaucoup ce monastère, où il fut enseveli en 1305.

Dans le but d'en agrandir la clôture, il lui concéda en 1295, le cimetière de la paroisse de Notre-Dame-la-Petite, dit cimetière neuf, qui était contigu, et assigna pour cimetière de la dite paroisse, un terrain situé un peu plus loin (9). L'ensemble de ces terrains dont il n'est pas facile de se représenter la configuration ancienne, s'étendait entre les rues actuelles des Jacobins, des Cordeliers, des Grandes Écoles et du Chaudron- d'Or.

L'origine de la rue des Cordeliers, établie sur l'emplacement des fossés du palais, doit dater de cette époque.

En effet, à la fin du XIIIe siècle, le palais qui n'est plus la demeure des souverains, puisque le Poitou n'en possède plus de particuliers, se transforme et devient le siège des assises du sénéchal. Ses abords se modifient sensiblement, les fossés se comblent et les sénéchaux, agissant au nom du domaine, les vendent en détail aux habitants pour bâtir des maisons. On connaît deux contrats de ce genre de 1298 et de 1305 qui font allusion-à beaucoup d'autres (10).

La mort d'Alphonse amena la réunion du Poitou à la couronne, mais ne modifia en rien l'organisation administrative calquée par le comte sur celle créée par la royauté dans le reste de la France (1271).

 

Histoire sommaire de la ville de Poitiers / par Bélisaire Ledain

Histoire de la ville de Niort depuis son origine jusqu'en 1789 . par L. Favre

 

Juillet- Aout 1224 - Prise de Niort, Saint Jean-d’Angely et La Rochelle (Louis VIII – Savary de Mauléon) <==....

 

 


 Alphonse de Poitiers, né le 11 novembre 1220 à Poissy et mort le 21 août 1271, prince de sang royal, est le frère du roi Saint Louis. Il est comte de Poitiers, de Saintonge et d'Auvergne de 1241 à 1271, ainsi que comte de Toulouse de 1249 à 1271.

Fils du roi Louis VIII et de Blanche de Castille, il tient son prénom, inhabituel pour la dynastie capétienne, de son grand-père maternel Alphonse VIII de Castille. Il reçoit en 1225, par testament de son père, le comté de Poitiers, la Saintonge et une partie du comté d'Auvergne en apanage.

Ses armoiries sont une combinaison des blasons de ses deux parents : parti d'azur semé de fleurs de lys d'or qui est de France, et de gueules semés de château d'or, qui est de Castille.

 (La France du Moyen Âge, le blason fleurs de lys des Rois de France (origine)

(1) Hist. d'Alphonse, comte de Poitou, par B. Ledain.

(2) Enquête de l'an 1250 (arch. nat. J. 748).

(2b) Radulphus de Maloleone omnia jura sibi in castro Fontaneti pertinentia Alphonso comiti Pictavensi se concedere declarat  (J. 190 A. Poitou, I, n 22. Original scellé.)

Ego Radulphus de Maloleone notum facio universis, tam presentibus quam futuris, quod ego quitavi et concessi liberaliter et bénigne karissimo domino meo A. (Alphonso) comiti Pictavensi et heredibus suis totum jus quod habebam, si quod habebam vel habere poteram, in Fontaneto et in omnibus ejus appendiciis et pertinenciis, ab ipso comite et ejus heredibus perpetuo possidendum, ita quod in illis nichil amodo ego vel heredes mei reclamabimus nec poterimus reclamare.

Et juravi super sacrosancta quod contra dictam coacessionem sive quitacionem per me vel per alium venire nullatenus attemptabo.

Quod ut ratum et firmum permaneat, présentes litteras sigilli mei munimine roboravi.

Actum anno gracie millesimo ducentesimo quadragesimo quinto, mense februarii.

Sceau de Raoul de Mauléon, cire verte, double queue; Inventaire, n" 2751.

 

Versus Fontigniacum (Fontenay-le-Comte)

1. Item nos reddidimus domino Reginaldo Giverieu, militi, piscationem in Vendeia (La Vendée, riviere) apud Fontigniacum, sicut pater suus et ipse explectaverunt usque ad tempus Ade Panetarii, tunc senescalli, qui eum de dicta piscatione spoliavit, et inj uste sicut invenimus per inquestam.

Nous avons aussi rendu à Sir Reginald Giverieu, chevalier, pêchant en Vendée à Fontenay, comme son père et lui-même l'ont exploitée jusqu'au temps d'Adam Panetarius, alors intendant, qui l'a privé de ladite pêche, et comme nous le retrouvons dans l'enquête.

 

Modus autem piscandi talis est, quod dictus Reginaldus potest ponere homines piscantes in Vendeia cum hamo et cum vermeia et cum bochellis, ita quod homines sint de Fontigniaco vel circa, juxta terminos aque domini comitis apud Fontigniacum, qui homines reddunt dicto militi certam costumam, et ipse potest habere ibidem bochellos. Item de marisco quod petebat nichil terminavimus.

La manière de pêcher est telle que ledit Renaud peut placer des hommes pêchant en Vendée à l'hameçon et à la Vermée et aux bouteilles, afin qu'ils soient de Fontigniaco ou environ il puisse y avoir des bouteilles. Nous avons terminé l'article sur le marais auquel il ne demandait rien.

 2. Item ordinavimus apud Fontigniacum de herbagiis, quod de cetero non accipiantur in feno vel falcando. Item scriptum est in cartis dicte ville, quod in adventu domini Fontigniaci debet accipi herbagium pro se et suis et militibus indigenis venientibus cum eo, et credimus quod senescallus non debeat accipere.

Nous avons également commandé à Fontigniacum au sujet de l'herbe, qu'ils ne doivent pas être pris à l'avenir pour le foin ou pour la tonte. Il est également écrit dans les chartes de ladite ville qu'à l'arrivée du seigneur Fontigniaci l'herbage sera pris pour lui et les siens et ses soldats indigènes qui viennent avec lui, et nous croyons que l'intendant ne doit pas l'accepter.

 3. Item aggresta debet accipi in vineis dicte ville ad usum domini et debent ostendi per custodem juratum et colligi in diversis vineis et juxta haias vinearum, si possit inveniri, juxta usum antiquum, sicut dixit nobis domina de Maloleone et multi alii per inquestam.

De même, des tas seront prélevés dans les vignes de ladite commune à l'usage du seigneur, et seront exposés par le gardien juré et ramassés dans les différents vignobles et auprès des vignes dudit Mauléon.

4. Item dominus Fontigniaci habet stangnum vini bis in anno et secundum usum ville predicte unum in hyeme et aliud in estate, et x modia vini tantum debent vendi in quolibet stangno, et debet esse vinum bonum et appreciatum per quatuor juratos dicte ville secundum usum.

De même le seigneur de Fontignia a une mare de vin deux fois par an et selon l'usage de ladite ville, une en hiver et une autre dans le domaine, et il ne faut vendre que dix boisseaux de vin dans chaque bidon

5. Item in frumentagio recepto pro garenna servetur antiqua mensura et modus mensurandi et recipiendi frumentum, et non accipiatur nummus nec obolus pro commodacione mensure dicti frumentagii.

De même, dans le blé reçu pour le garn, l'ancienne mesure et la méthode de mesure et de réception du blé doivent être observées, et aucune pièce n'est prise, ni un sou pour le prêt dudit blé.

 6. Item debent accipi x quadrigature lignorum adducendorum pro biennio domini Fontigniaci quolibet anno, ita quod non gravetur unus et supportetur alius pro peccunia data preposito vel servienti submonenti biennium, et debet accipi in Fontigniaco et in quibusdam villis circa.

Ils doivent également être pris dans le plan d'apport de bois pour les deux dernières années du seigneur de Fontignia chaque année, de sorte que l'un n'est pas chargé et l'autre est pris en charge par l'argent donné au prévôt ou conseiller de service pendant deux ans, et doit être prises à Fontigniaco et dans quelques villages alentours.

7. Item homines de Fontigniaco non tenentur ad custodiam nundinarum vel trossellorum in cohua, nisi de gracia tantum. Item non tenentur ad honeracionem lignorum, feni, vini, bladi adductorum in castro Fontigniaci, nisi de gratia similiter.

De même les hommes de Fontigniaco ne sont tenus de tenir les foires ou les chariots dans la cohua, que par grâce seule. De même ils ne sont tenus au troc du bois, du foin, du vin et du blé apportés au château de Fontignia, qu'en pareil cas par grâce.

 8. Item senescallus promisit nobis quod faceret taxari per bonos domos dirutas et dampna facta per cohuam apud Fontigniacum.

L'intendant nous a également promis qu'il ferait impôt sur les bonnes maisons démolies et les dégâts causés par son domaine à Fontigniacum

 

 

Correspondance administrative d'Alfonse de Poitiers. par Auguste Molinier

(3) Arch. nat. J. 190. 181.

(4) Antiquaires de l'Ouest, 1841.

(5) Comptes d'Alphonse, ap. arch. historiques du Poitou, IV. Layettes du trésor des chartes, III, 383.

(6) Arch. munic. de Poitiers. Les arts et métiers à Poitiers aux XIIIe, XIVe siècles, par de la Fontenelle.

(7) Archiv. Nat J. 319, 4 bis.

(8) Thibaudeau, 400. Dufour, De l'ancien Poitou et de sa capitale, 394.

(9) Arch, munic. de Poitiers, D, 65, cart. II.

(10) Arch. nat. JJ, 44, n 149, 165.

 

 


 

FONTENAY. Hommages d'Alphonse, comte de Poitiers, frère de Saint-Louis. État du domaine royal en Poitou (1260)  publié d'après un manuscrit des Archives nationales par A. Bardonnet

 

Hec sunt homagia domini comitis debita ratione castellanie de Fontiniaco.

Dominus Beraudus de Nobiliaco (1) est homo ligius domini comitis, scilicet herbergamentum suum quod hąbet in dicta castellania, apud Naalle (2), vineas de Boisse (3), terras lucratorias que sunt circa villam de Fraignea (4), villam de Escoec (5) que est in parrochia de Mostereo et terragia que sunt in dicto loco, in Podio de Chai, complanta, et terram in feudo de Campis (6), decimam de Chai quam garit Johanni de Naalle, feudum sancti Michaelis le Clos (7), quod est in censibus et terragium quod tenet…. apud la Tornerie (8), XL solidos censuum de quibus octo solidi sunt sui, et alios garit domino  Gilberto Castaigner (9).

Item illud quod habet aput Freignea, garit heredi domini Chaboz de Insula (10).

Item tenet apud Sergne (11) Hugoni de Burgo novo.

Item herbergamentum quod est coram domo Hugonis Briconea.

 Item illud quod dominus Mauritius de Volvire (12) habet apud Podium.

Hii sunt homines domini Beraudi quos habet in ligencia sua, a domino comite Pictaviensi, per garimentum: Baudoinum de Ponte (13) ; Stephanum Loginea; Laurelande ; Johannem Quartone (14); Stephanum Chasserii; Johannem generum Papine; Arnaudum Sutorem; P. de Valle; Robinea;

 

(1) Beraud de Nalliers, dernier représentant des seigneurs de Nalliers, fondus par les femmes dans les Chasteigners ; était mort en décembre 1274 (Voir Fillon, Poitou et Vendée, et Lacurie, Maillezais.)

(2) Nalliers, paroisse.

(3) Boisse, paroisse de Saint-Médard des Prés.

(4) Saint-Martin de Fraigneau alias Tesson.

(5) Paroisse de Montreuil sur Mer. Le fief d'Escoec est mentionné dans une donation de Saint-Louis à Maurice Galleron, faite à Fontenay, le 26 mai 1242. (Or. Arch. de Soubize).

(6) Les Champs-Béraud, paroisse de Chaix.

(7) La Mothe de Saint-Michel le Clos figure dans le livre des fiefs de Jean de Berry, dit le Grand Gauthier des bénéfices. (Archives de la Vienne).

(8) Paroisse de Saint-Michel le Clos. (Saint-Michel-le-Cloucq)

(9) Gilbert Chasteigner, chevalier, seigneur de la Meilleraye, second fils de Jean Chasteigner et d'Arsent, dame de Réaumur.

(10) L'ile-Chabot, paroisse de Saint-Médard des Prés.

(11) Serigné, paroisse.

(12) Probablement le même qui remettait, en 1265, à l'abbé de Maillezais quelques rentes à lui dues à cause de sa seigneurie de Chaillé (Cfr. D. Fonteneau, tome, 25, folios 213, 217, 225). Un Gilbert de Volvire, miles, figure dans la liste de l’hôtel-Dieu de Fontenay.

(13) Baudouin du Pont, mentionné dans la liste de 1267. 1

(14) Pierre Quarteron est dans la liste des bourgeois de Fontenay de 1267.

 

Andream Vergerea (1); Peodaloe; Johannem Basseterele ; la Mareschale; Johannem Batard (2).

Item tenet dictus Beraudus de hoc quod evenit ei a defuncto Arnaudo Viguetes, apud Podium, scilicet terragia, census, costumas; ex istis est homo dictus Beraudus domino de Pissec (3).

Item de domo ipsius usque ad domum Angevenea, est in feodo domini Beraudi et P. Rocantin, de quo dictus Beraudus debet garire dicto P. medietatem et alia medietas remanet ad suum proprium.

Item tota villa de Escoex est de feodo dicti Beraudi, exceptis tribus domibus quas Willelmus Gayfart (4) tenet a domino Beraudo, ad quinque solidos placiti.

 Item apud Sernec de domo Gastardi usque ad domum ….

Hoc est de feodo quod tenet filia domini. Johannis Audoinea (5) a domino Beraudo de Naalle; primo domum Raginaldi Gatinea (6); domum Johannis de Nemore (7); terragia, complanz, terras lucratorias, costumas et alia, et que sunt in antiquo feodo, et homines apud Boisse, et prata que sunt inter sanctum Medardum de Pratis et Biocayum (8), quod est de feodo dicte filie, quod feodum tenet Radulphus Raimondeas, que prata sunt circa sanctum. Medardum de Pratis, que tenet ab ipso Raymondo Gillebertus Chasteigner, miles, et que dicta filia tenet a dicto Beraudo, milite, et J. Mure super qua debet dominus Garinus de Chassenun, supra molendinum de Boisse et supra unam minam terre, quam minam dicta filia tenet a dicto Beraudo.

 

(1) Guillaume et Pierre Vergereau sont nommés dans la liste de 1267. Dans la liste de l'hôtel Dieu, où Pierre est mentionné, il est qualifié de « medicus ». Il résulte du testament d'Hélyot Girard, esc., seigneur de la Caillerie, paroisse de Secondigny, en date du 17 octobre 1494, que la famille Vergereau était encore représentée par trois membres: Andrée Vergerelle, femme du dit Girard" et ses frères Guillaume Vergereau et François Vergereau, esc., seigneur de la Jallière. (Or. papiers de Grimouard du Payré).

(2) Nommé dans la liste de 1267. -

(5) Puysec, paroisse de Saint-Martin de Fraigneau.

(4) Figure sous le nom de Gueffart dans la liste des habitants de Fontenay de 1267. Ces Gueffart ont donné leur nom à la Gueffardière, paroisse de Fontaines.

(5) Un Petrus Aidoineas est dans la liste de 1267.

(6) Guido Gastineas et heredes Rogerii Gastinea figurent dans la liste de 1267.

(7) Evidemment le même que Johannes de Bosco, cité plus loin; porté sous le nom de Jean dau Bois, liste de 1267.

(8) Biossais, paroisse de Saint-Médard des Prés.

 

Item quatuor ortos qui sunt de tres la mayson au Megnen (1) Fontenes.

Hoc est feodum quod tenet Bienvenue de Maillezais a domino Beraudo de Naaille, apud Mousoiel (2), in terragiis, in costumis.

Hoc est de feodo Beraudi de Naaille quod tenet J. Aboneas (3) a dicto Beraudo, quamdam decimam inter Pissec et Fontineset apud Pissot (4), decimam agnorum et porcorum, et aliorum que sunt in dicta villa de Pissot.

Hoc est quod P. Geraudi tenet a dicto Beraudo, milite, apud Podium, scilicet terragiis, avena, censibus, costumis, terris lucratoriis.

Hoc est feodum quod tenet dominus Reginaldus de Moste- reo a dicto Beraudo de Naaille, in garimento, videlicet feodum Aliec et feodum quqd tenet Savaricus Rufi (5), in Podio de Chai, quod participat cum domino Beraudo, et duas sextariatas terre, et i quarterium prati in parrochia de Chai et duas sextariatas terre que sunt in parrochia de Auzai (6), similiter in garimento.

A domo Honoreste, apud Fontenes, de quadrivio (7) usque ad pontem (8), est, de feodo Beraudi de Naalle, quod tenet Aymericus Jodoin (9) ab ipso Beraudo, et duas domos quas tenet Laurentius Rato (10) ab ipso Aymerico Jodoin; et unam decimam que est in territorio de Dois (11).

 

(1) Dans la liste de 1267, il y a un Gefredus Megnein et un Mauritius Megnen dans la liste de l'hôtel Dieu. -

(2) Aujourd'hui Mouseuil, paroisse,

(5) Un Petrus Aubouneas est nommé, liste de 1267.

(4) Pissotte, paroisse de Fontenay.

(5) Nommé et désigné valet, dans la liste de l'hôtel Dieu.

(6) Auzay, paroisse près de Fontenay.

(7) Sis près des halles et appelé plus tard le carrefour Lallemand, du nom d'une- famille bourgeoise de Fontenay, déjà connue à cette époque.

(8) Nommé plus tard le pont des Sardines, sur la Vendée.

(9) Figure avec Savaricus Joduin, liste de 1267. Cette famille entrée dans la noblesse, a donné son nom à la Jaudonnière.

(10) Guillaume Rataut, fullo, et Catherine la Rataude figurent dans la liste de l'hôtel Dieu.

(11) Doix, paroisse. 

 

 Hoc est de feodo quod tenet P. de sancto Michaele a dicto Beraudo, herbergamentum de la Baubine, cum pertinenciis suis. Item de eodem feodo, apud Fontines (1), duas domos.

Hoc est de feodo quod tenet R. de la Flocelere, miles, a dicto Beraudo, apud Fontines et apud Poiters et apud Nizea (2), scilicet homines, terragia, sensus, costumas.

Item in parrochia de Paire (3) tenet isdem R. de la Flocelere ab eodem Beraudo, homines, census, costumas, terragia, usque ad valorem XL et solidorum.

De eodem feodo tenet dominus Guido de Lavau (4) villam de Chalai (5), quamdam masuram terre circa villam de Chalai stantem, de quibus est homo dicti Beraudi.

Hoc est quod tenet dominus Gillebertus Chategner a domino Beraudo de Naale, in insula de Volvire, videlicet la Lande, quam tenet ratione uxoris sue et ad vitam illius uxoris.

 

(1) Ce Fontines, ainsi que le suivant, semblent être la paroisse de Fontaines.

(2) Nizeau, paroisse de Velluyre.

(3) Le Poyré de Velluyre, paroisse.

(4) Cette famille tirait son nom d'un fief sis dans l'enceinte murée de Fontenay. Il y a, dans la liste de 1267, un Gérard de la Vau.

(5) Paroisse de Saint-Pierre le Vieux, Vendée.

 

Item tenet dictus Gillebertus Chategner a domino Beraudo, feodum quod tenet Constantinus de Foresta ab eodem Gilleberto, ad placitum et homagium, videlicet feodum Symonis de la Lande (1) et quinque sextariatas terre, tam in bosco quam in terra, quas isdem Symon tenet a dicto Constantino.

Item tenet decimam feodi de l'Omaie, et dominus Odo Barez tenet eam ab eodem Gilleberto in garimento.

Hoc est de eodem feodo quod tenet Aymericus Borreas (2) a domino Beraudo de Naalle, herbergamentum suum de la Borrelere, et est ab eodem feodo suus homo planus. 

Hoc est feodum quod tenet Johannes de Longe Esgue, a domino Beraudo, feodum Soulainne quod est inter Sergne et Longesgue (3).

Hoc est de feodo quod tenet Johannes Letardi (4) a domino Beraudo, videlicet herbergamentum suum de Sergne, vineas, terras, nemora et redditus, et prata, et de eodem feodo tenet Johannes Abonneas feodum de la Jarrie, ad quinque solidos placiti, et de eodem feodo tenet Johannes de sancto Michaele unam decimam a Johanne Letardi, ad placitum et homagium.

Item in eodem feodo, tenet domina Aalis la Borrele (5) herbergamentum suum, terras, vineas, quas ab eodem J. Letardi tenet in garimento, et in eodem feodo Johannis Letardi capiunt pueri a la Flocele medietatem parte mitente excepto herbergamento Johannis Letardi et uno chesato.

Hoc est de feodo domini Beraudi quod tenet dominus Guido de Lavau apud sanctam Radegundim (6), videlicet feodum Roiau de la Chaignaie, de quo Johannes de Bosco est homo ligius domini Guidonis de Lavau, et dominus Guido, ab eodem feodo, est homo ligius domini Beraudi de Naalle, ad placitum et homagium, et equum de servicio.

 

(1) Mentionné dans la liste de 1267.

(2) Un Willelmus Borreas figure dans les deux listes de 1267 et de l'hôtel Dieu.

Dans cette dernière, il est qualifié de carnifex.

(3) Longesve, paroisse.

(4) Fort ancienne famille qui a dénommé, paroisse de Nieuil sur l'Autize, Puy Letard précédemment appelé Cuiron. Il y a un Petrus Letard dans la liste de 1267,

(5) Une Marie la Borrele figure dans la liste de l'hôtel Dieu..

(6) Sainte-Radégonde la Vineuse, paroisse.

 

Hoc est de eodem feodo quod tenet P. Levreas (1), apud sanctam Radegundim, a domino Guidone de Lavau, videlicet herbergamentum suum, homines, complanz, terragium, quod feodum dominus Guido tenet a dicto Beraudo, de quo est homo domini Beraudi.

 Hoc est de feodo domini Beraudi quod tenet dominus Aymericus Jodoini, apud Ozay (2), a dicto Beraudo, et dominus. Guillelinus Armanion (3) tenet illud feodum a domino Aymerico Jodoin, quod feodum est de celario domini Willelmi Ermanjeau usque ad furnum, et rigam usque ad domum mig-eicerii, exceptis duabus domibus que sunt de feodo Gaufridi de Lavau, et de domo P. Partenai (4) usque ad domum Asabirarde, et unam oscham que tenet ad villam que est usque ad caminum de Longe Aygue et au Chategner, et prout recessit usque ad la doe de area, et parvam oscham que est inter dictam oscham et terra au Palereins.

Hoc est de feodo quod tenet dominus Jodoinus de Nissun a o domino Beraudo, apud Sergnec, VII sextariatas terre et dimidium, et xi boissellos frumenti redditus; et hoc tenet Willelmus Frater a domino Jodoino de Nissun, ad placitum et homagium; adhuc tenet dictus Jodoinus a dicto Beraudo, molendinum de Rocha prope Lespauz ; et dominus R. tenet eum, a domine Jodoino, in garimento; et pratum de Portigale (5), quod est inter Fontenes et Lespauz; et herbergamentum suum de Fontenes de quo debet estagium ligium apud Fontenes, per manum domini Beraudi.

Item molendinum Giroardide Rocha, circa la Melleraie (6).

 

(1) Nommé dans la liste de 1267. 

(2) Auzay, paroisse.

(3) G. Hermenjeau, chevalier, époux d'Haude d'Auzay, est mentionné dans des chartes originales de l'Absie, de la collection Fillon. Willelmus Ermengo, miles, figure dans la trêve de 1227, entre Louis IX et Richard, comte de Poitou, frère de Henri III. (Teulet, Layettes, t. II).

(4) Une famille Parthenay figure plus tard dans l'échevinage de Niort.

(5) Aujourd'hui Bourdigale.

(6) Paroisse de Saint-Michel le Clos.

 

Hoc est feodum quod.tenet Reginaldus Aregnun (1) a dob mino Giraudo de Naalle, apud Fontenes: Priosam Durant, Aymericum Rodolea, Michaelem Viau, (2) Stephanum Barbitonsorem.

Item de eodem tenet; apud Sergnec, herbergamentum suum, et alias domus; et homines stantes de domo P. Frater usque ad cymiterium, vineas, terras, prata, complanz, terragia; et ex istis est dictus Reginaldus homo dicti Beraudi cum feodo Fontenes.

Hoc est feodum quod tenet Hylaris Foquez Jodolino de Nissun, et dominus Jodolinus tenet eum a domino Beraudo de Naalle; et ab eodem feodo est suus homo dictus Jodoinus, cum aliis feodis, videlicet feodum do Paevens de Campo clauso, in vineis, in terris, brocis, et quamdam peciam prati in eodem loco;

item de hoc quod isdem Hylaris Fouquez habet in feodo quod est apud Chagne Garner, videlicet quatuor quarteria vinee et duas boissellatas terre, et est homo dicti Beraudi planus, ad placitum et homagium.

Hoc est feodum quod tenet Guillelmus Meliande a domino Beraudo de Naalle, videlicet feodum dicti Guillelmi quod est inter Boisse et Forestam (3), et Voulvire, ad placitum et ho- magium planum.

Hoc est feodum quod tenet dominus P. Calea a domino Be- raudo de Naale, videlicet medietatem pedagii Fontenes, do- mum in qua manet li Meg'nens de Pere de Fontenes, et unam masuram terre que est inter Fontenes et Boisse.

De eodem feodo tenet dominus Garinus de Ghasenun quin- que sexteriatas terre que sunt inter Boisse et Chai, et quod- dam pratum circa Biocai, et ex hoc est homo suus planus dicti Beraudi.

Hoc est feodum domini Theohaldi Chategner (4) quod tenet in ligencia domini comitis Pictaviensis, de suo proprio; videlicet herbergamentum suum de Mota apud Fontenes (5), et medietatem feodi de Gricai (6) et medietatem de hominibus de Burgo beati Martini, (7) qui parcent, medietate per medietatem, cum domino Theobaldo Chaboz (8) ; de quibus debet apud Fontenez dimidium annum de estagio et placitum in merci (9).

 

(1) Johannes Aregnon et heredes Guidonis Aregnon figurent dans la liste de 1267.

(2) Il y a, dans la liste de 1267, un Nicolas Viau et un Stephanus Barbereau.

(3) La Forêt-Nedeau, paroisse de Chaix.

(4) Thebaudus Chastener, miles, et Guido Chastener, valetus, figurent dans la liste de l'hôtel Dieu. C'est probablement Thibaut, cinquième du nom, qui signa, en 1267, la charte de rachat des fiefs, d'Alphonse de Poitiers.

(5) La Mote de Fontenay, alias Château Gaillard, anciennement Theodeberciacum, Thiverçay. (Donation au prieuré N.-D. de Fontenay, par Savary de Mauléon. — Vid. de 1409. coll. Fillon).

(6) Fief de Vignes, paroisse N.-D. de Fontenay.

(7) Bourg Saint-Martin, aujourd'hui faubourg du Puy Saint-Martin, en Fontenay.

(8) Deuxième fils de Thibaut V, seigneur de la Roche Servière.

(9) Gricay et le bourg Saint-Martin formaient une seigneurie dite des Deux Seigneurs, parce qu'il appartenait, par moitié à deux familles différentes. Les Chabot et les Chasteigner l'ont possédée longtemps. (Cfr.Les Chasteigner, par Duchesne).

 

 

Hoc est feodum quod tenent heredes domini P. de Voulvire in ligencia domini comitis Pictaviensis, de suo proprio : herbergamentum suum et domum Moricet, domum Geraudi Pe- loquea, furnum prioris beati Nicholai (1), domum Lorilande, domum Stephani Longinau (2), domum Meraugis, domum Benedicte Corcelle, domum Andree Durandea, domum Galterii Gravoil, domum Benedicti de Byocay, domum Yergneaudi.

Item quod habet apud Pere de Voulvire et Broulac (3), et hoc quod habet apud Anglee (4), terragiis, censibus ; et in feodo do Langon (5), terragium et decimam, de qua dominus P. de Lucon est homo dicti P. de Voulvire, et de feodo de Brolac dominus Reginaldus de Moterio (6) tenet quoddam maresium, ad XXV solidos. Item ortos qui vocantur orti de Vauvert (7). -

 

 

(1) Le prieuré de Saint-Nicolas, séparé de Fontenay par la Vendée, faisait partie de l'archiprêtré d'Ardin.

(2) Un Stephanus Longineau, liste de 1267.

(3) Brilhac, fief, paroisse de Chaix.

(4) Langlée, paroisse du Poyré sous Velluyre.

(5) Le Langon, paroisse.

(6) Il y a dans le texte Moterio, mais c'est peut-être Renaud de Mouseuil

(7) Les jardins de Vauvert, le long de la Vendée, au nord du Marchioux de Fontenay. 

 

 

Hoc est feodum quod tenet dominus Beraudus de Naale a domino P. de Volvire, apud Fontenes: domum Ayrnaudi filii Laurentii Carpentatoris, domum P. de Lavau, domum Stephani Pelliparii (1), domum Johanne Quarterone, domum Marte Lorilande; quamdam masuram terre que est inter Granges (2) et Fontenes, et quinque sextariatas terre que sunt inter Boisse et Fontenes.

De eodem feodo tenet dominus Jodoinus de Nissum domum de Pouule, ad homagium planum, cum alio feodo quod dictus Jodoinus tenet a dicto P. apud Langlee terris; quam domum dominus Garinus de Chassenun tenet a dicto Jodoino, et ab eodem Garino tenet eam abbas de Malezais ad census.

De eodem feodo tenent quamdam decimariam dominus Hugo Mauberti et domino Aymericus Jodoini circa Anglee.

Hoc est feodum quod tenet dominus Garinus de Chassenun a domino comite Pictaviensi, videlicet terciam partem ex hoc quod dominus Fontenez capit in venda de Volventi (3).

Hoc est feodum quod tenet Marcelat, in ligencia comitis Pictaviensis: terragia que sunt in feodo de la Pointe (4), census, costumas, et debet garire uxori Hamelini de Tire et uxori domini Bocardi de Faia, duas partes de dicto feodo, ratione uxorum eorum, parte ponente et parte capiente; quod feodum stat inter Brive de Mosterio, et Forestam et Fontaines, et quoddam feodum Morellus Boveron emit ad duos annos.

 

(1) Un Johannes Pelliparius, liste de 1267.

(2) Paroisse de Charzay.

(3) Vouvent, paroisse. -

(4) Paroisse de Fontaines, moyenne justice, relevant de Fontenay.

 

Hoc est feodum quod tenet Boveron a domino comite Pictaviensi, in castellania Fontenes (1), ad homagium ligium et ad XL libras de placito, ut dicit, et ad unam unciam de auro, de Saregnec (2), quod est juxta sanctum Leodegarium (3), quod feodum est commune inter Hugonem Jodoini; de quo feodo dictus Hugo de Baucaio est homo ligius dicti Boveron, videlicet de medietate dicti feodi, cum aliis feodis que tenet apud sanctum Remigium (4) et in pertinenciis, a dicto Boveron, videlicet ad quinquaginta libras de placito, et ad unam unciam de auro.

Item feodum dicti Boeron movet a feodo de Saregnec supra nominato, usque ad sanctum Remigium, sicut dividitur feodum de Bano (5) et feodum de Vilers, de Faia, usque ad sanctum Macirrium (6) et usque ad Saleuz (7), issi come se depart usque ad Surrim (8) et ultra trantula rivere durat, et adhuc ultra, sicut feoda Vascune dividuntur usque ad barram Galaifre et usque ad villam de Vermenie (9); quam villam tenet domina Eschive, domina de Valentia (10), cum pertinenciis, a dicto Boeron, in garimento; et medietatem ville de Forbaut (11) quam tenet domina Eschive et domina de sancta Maart, a dicto Boveron, per lignagium in garimento, et illud quod dicta Eschive habet apud Regnes et apud Broillebon (12), tenet Boeron, per lignagium, in garimento.

 

(1) Les fiefs de Boveron, faisant partie de la chatellenie de Fontenay, sont aujourd'hui du département des Deux-Sèvres.

(2) Sérigny, paroisse de Sainte-Pezenne.

(3) Saint-Liguaire, paroisse, près Niort.

(4) Saint-Remy, paroisse.

(5) Benet, paroisse de la Vendée.

(6) Villiers, Faye-sur-Ardin, Saint-Maxire, paroisses des Deux-Sèvres.

(7) Salbœuf, paroisse de Sainte-Pezenne, près Sciecq.

(8) Surin, paroisse.

(9) La Barre et Vermenie, paroisse de Surin.

(10) Probablement de la famille des Lusignan Pembroke, portant tous le nom de Valence. Eschive est inconnue jusqu'à ce jour.

(11) Fourbault, paroisse de Surin.

(12) Breuilbon, paroisse de Germond.

 

Dominus Willelmus de Bello campo, de hoc quod tenet a Boveron, apud sanctum Remigium, est homo ligius dicti Boveron, ad quinquaginta libras de placito et ad unam un- ciam auri.

Segueas de Grangis (1) tenet quod habet in feodo sancti Remigii, a dicto Boveron, ad homagium ligium et X solidos de placito.

Alanus de sancta Euginia (2), de hoc quod habet in feodo sancti Remigii, videlicet vineas, prata et terras, ad homagium planum et ad XX solidos de placito.

Gaufridus de Rivau tenet herbergamentum de Surrim, a dicto Boeron, et quod habet in feodo sancti Remigii, ad homagium ligjum, ad quinquaginta solidos de placito.

 Ay de Fenious, de hoc quod habet in feodo sancti Remigii, in terris et in aliis, est homo ligius, ad LX solidos de placito.

Dominus P. de Bello campo tenet terras in feodo dicti Boeron, videlicet prope sanctum Macirrium, ad homagium ligium et quinque solidos de placito.

Willelmus de Omeas tenet quod habet in feodo sancti Remigii, a dicto Boveron, videlicet tres sextariatas terre juxta Bretegnole, ad homab ium planum et ad X solidos de placito.

Dominus de Campodinarii (3) tenet quod habet, apud Forbaut et apud Renes, a dicto Boeron, et ea que tenent domina de Valentia et domina de sancto Maarz, quibus isdem garit, videlicet in garimento.

 Domina Aelina, quod habet in feodo sancti Remigii, videlicet medietatem molendinorum de sancto Macirio, et quod habet in dicto feodo, videlicet domus apud Sanctum et les censis quos habet in dicta villa, tenet a dicto Boeron, in garimento; et hoc quod dominus W. de Faia habet in dicto feodo, in hominibus, censibus, terris, pratis, ad homagium ligium et ad quatuor libras de placito ; et dominus Oliverius de Magnec, homagium ligium de hoc quod habet apud sanctum Macirium, videlicet de suo herbergamento, et de hominibus, et censibus et de aliis.

 

(1) Un Simon de Granges, chevalier, figure dans la liste de l'hôtel Dieu de Fontenay.

(2) Sancta Euginia, c'est aujourd'hui Sainte-Ouenne.

(5) Champdeniers, paroisse.

 

Dominus P. Boceris, homo planus de hoc quod habet apud sanctum Macirium, in hominibus censibus, terris, ad XXV solidos de placito.

Guillelmus Ravart homo ligius dicte domine, de hoc quod habet in feodo sancti Remigii, in hominibus, terris, pratis.

Johannes de Ponte, homo planus dicte domine, de hoc quod habet circa sanctum Macirium, ad V solidos de placito.

Willelmus Gauters, rulles, homo planus dicte domine, de hoc quod habet apud sanctum Macirium, in hominibus, censibus, pratis, ad X solidos de placito.

 Hugo Jodoini tenet quod habet in feodo sancti Remigii et de sancto Macirio, in hominibus, censibus, terris, aquis, vineis, molendinis et in aliis, tenet a dicta domina in garimento.

Dominus Hugo de Allemonia (1) est homo ligius Boero de hoc quod habet in villa de Mercay (2), ad X  libraz de placito, et ex hoc quod habet circa territorium de Mercay, est homo Symonis de Bello campo, que omnia movent a dicto Boueron.

Dominus de Sauzaia est homo ligius dicti Boeron, de suo herbergamento quod habet apud la Sauzaie (3), et ex hoc quod habet in feodo de la Sauzaie, ad X libras de placito.

 Dominus Aymericus Ravars est homo ligius dicti Boveron de hoc quod habet in feodo sancti Remigii, videlicet de suo herbergamento de la Vergnee; de vineis, terris, pratis, hominibus, ad quinque solidos de placito.

Guillelmus Bottins de Corcayo (4), homo planus dicti Boveron, de terris, ad L solidos de placito.

 

(1) Un Hugues d'Alemane, dans la liste de Fontenay, de 1261. Un A. de Allemania, miles, possède, en 1216, dix-huit deniers de cens à Niort. (Chartes de Saint- Martin lez Niort. Soc. de statist. mém. 1865.)

(2) Mursay, paroisse d'Echiré.

(3) Paroisse de Saint-Maxire.

(4) Coursay, village sur les trois paroisses de Villiers, Saint-Maxire et Faye.

 

Dominus Guillelmus Moinarz est homo ligius de hoc quod habet in feodo dicti Boveron, apud Surrim, videlicet in hominibus, vineis, terragiis, ad XXV solidos de placito.

Domina de la Vergnaie, femina plana, de hoc quod habet apud Surrim, in hominibus, terragiis, ad XL solidos de placito.

P. de Vivones est homo planus, de hoc quod habet in feodo de Surrim, vineis, terris, ad XXV solidos de placito.

Domina d' Augerose, femina ligia, de hoc quod habet in feodo de Surrim, in terris complanz, ad L solidos de placito.

Johannes Beraudi, ex hoc quod habet in dicto feodo homo planus, ad X solidos de placito.

Item habet super terris defuncti Constantini Pain, de For, homagium planum ad quinque solidos de placito.

 

Hoc est feodum quod dictus Boveron tenet a dicto Comite Pictaviensi, in castellania Niortensi, videlicet in feodo de Magnec (1) et apud Niortum. Omne quod habet aput Magnec tenet a dicto comite, ad homagium ligium et XXV libras de placito, et unum militem de servicio.

 

(1) Magné, paroisse, pres de Niort.

 

De eodem feodo tenet dominus Johannes de Niorto, in garimento, a dicto Boveron; omnia que habet aput Magnec et in pertinenciis.

Johannes de Mota est homo ligius dicti Johannis de Niorto, militis, de hoc quod movet a dicto Boveron, videlicet de suo herbergamento, quod est in insula de Magnec, de hominibus et et de terris, pratis, vineis, boscis, ad X libras de placito.

Hugo de Crevinz, homo ligius dicti Jo. de Niorto, de hoc quod habet apud Magnec, quod movet a dicto Boveron, videlicet de quodam herbergamento, de terris, pratis, vineis, boscis et hominibus, ad XV solidos de placito.

Johannes de Verines, homo ligius dicti Jo. de Niorto, ex hoc quod movet a dicto Boveron, raTione uxoris dicti Jo. de Verines, videlicet de quodam ….quod habet apud Coluns (1), et de aquis et de maresis, ad x libras de placito.

De eodem feodo tenet Aymericus Coci (2) a dicto Boveron, in garimento, omnia que habeL apud Magnec et in perLinenciis, videlicet homines, terras, prata, aquas, nemora et maresia.

La Coularde de Magnec tenet a dicto Aymerico, de hoc quod movet a dicto Boveron, quoddam herbergamentum apud Magnec et terras, prata, nemora, ad homagium ligium et L solidos de placito.

Fulco de Cantelou (3), homo planus dicti Aymerici, de hoc quod movet a dicto Boveron, videlicet nemora et maresia, ad quinque solidos de placito.

De eodem feodo tenet dominus de Mausiaco (4), in garimento a dicto Boveron, herbergamentum de sancto Symphoriano (5) et eamdem villam, prout dividitur a feodo Frotenajaci (6), et hoc tenet ratione feodi de Magnec.

De eodem feodo tenet dominus Guillelmus de Bello Campo illud quod habet apud Fregnea (7), et apud Sepiacum (8) et apud Niortum, a dicto Boveron, videlicet in hominibus, censibus, terris, ad homagium ligium.

De eodem feodo tenet domina Pointe unum herbergamentum apud Magnec, et nemora, prata et terras, vineas et homines, ad homagium ligium et ad X libras de placito.

De eodem feodo tenet P. de Malec; ratione nepotis sui, illud quod imbet apud Magnec et apud Chabanz (9) et in complantibus, terragiis, hominibus, ad homagium ligium et ad X solidos de placito.

 

(1) Coulon, paroisse.

(2) Les layettes du trésor des chartes de M. Teulet contiennent la donation à Willelmus Cocus, suus serviens, du four des comtes de Poitiers, dit de Beauchamp, et du vieux marché de Niort, par Richard Cœur de Lion.

Cette donation fut confirmée par Jean sans Terre et les rois de France, après la conquête.

Servientes Equites. Rogerus Hoved. in Richardo I :

Willelmus cognomento Cocus, serviens Richardi Regis Angliæ, in custodiendo Castellum de Leuns, cepit de familia Regis Franciæ 24. Servientes equites, quos Rex Franciæ miserat ad muniendum Castellum de Novomercato.

Fuerunt qui venerunt…… usque ad decem millia Servientium in equis, et usque ad quiquaginta sine equis. Litterae Johannis Comit. Armaniac. Ann 1356. Inter Ordinat. Reg. Franc. Tom.3 par 102 : Obtulerunt nobis nomine Regis… se paratos nos juvare….. de mille Servientibus armatis equitibus, ets.

 

(3) Chanteloup, paroisse de Bessines.

(4) Mauzé. paroisse dépendant alors de l'Aunis.

(5) Saint-Symphorien, paroisse

(6) Frontenay, paroisse.

(7) Le marais Fraigneau, paroisse de Magné, sur le bras de la Sèvre, dit de Sevreau..

(8) Sevreau, paraisse de Saint-Liguaire.

(9) Paroisse de Chauray.

 

De eodem feodo tenet Fulco de Chantelou a dicto Boveron, illud quod habet apud Niortum, videlicet de feodo de Magnec, in hominibus, censibus, ad homagium planum sine placito.

 Hoc est feodum domini Gilleberti Chategner quod tenet in ligencia domini comitis Pictaviensis, aput Fontenes, de suo proprio.

Hic sunt qui ab eodem tenent: Johanna Bolverie, de domo defuncti; Relicta G. Gueffer, de domo Maxelles; Johannes Coveis, de domo de Pereio; Theobaldus Colet, de domo sua; Ivonet Brito (1), de domo juxia domum J. Roaude; magister Petrus, de domo sua et cultilio suo ; Gralepois, de rebus Johannis Atendu; la Fougerose, de domo juxta bancos; Michael Gueffer, de domo de foro et de terra de la Gorfaille (3) ; Vincencius Cecus, de domo sua; Johanna Roaude, de curtillo suo ; Bovinus Boreas, de terra de Fossez ; Petronilla Giraude, de eadem terra; Guillelmus Marchant (4), de sua grangia de Logiis; Bona filia, de domo sua et de terra Savari (5); La Gorjaude, de domo sua; Dyonisius Parens, de ortis qui sunt ante domum magistri Guillelmi Varron (6); Bonaudus Sur dus, de domo sua de Macellis ;

 

 (1) Dans la liste de l'hôtel Dieu, il y a un Guillaume Breton.

(2) Dans la terre de Gorfaille, paroisse de Pissotte, Richard Cœur de Lion avait fondé, le 6 mars 1190, un petit monastère qui ne put survivre à l'occupation Anglaise. (Or. Coll. Andrew Barnard, Londres; .copie, Arch. hist. de Fontenay.)

(3) Une Aalis la Marchande, dans la liste de 1267.

(4) Actuellement la Grange-Savari.

(5) Un Jean Vairon, liste de 1267.

 

Willelmus Lucenaire, de orto do Guichet; Andreas Vergereas, de domo sua de ponte et de orto post domum suam, de castro et de orto ante domum Guiloti Gordelli (1) ; Guido de Valle, miles, de furno de Platea (2); Johannes Rouseas (3), de domo de Pereyo; Goriaudeas, de domo de foro (4); Johannes Agoubil, de domo sua de. foro; Willelmus de Foucaio, de domo sua de foro ; Laurencius le Raz, de vinea do Burun (5); Johannes Pener (6), de domo sua de foro et de platea ante novam domum; Arlotins, de domo quam tenet J. Pener; Guillelmus de Foucayo et Galepea, de domo juxta domum le tapicer; Danioche et Johannes. Atendu, de domo de foro; Capellanus Beate Marie (7), de quodam prato quod est, apud Podium Berner (8); Prior sancti Thome (9), de domo sua ; dominus Rolandus de la Flocelere, de la Fragne de Valle Viridi (10); Hylareth Garners, de Pisost, et Cosins, de terris; Hugo de Cortanes, de terra do Gue de Pisot.

P. Leureas, de terris et platea quam tenet Willelmus Vairon, tenet in foro, et domum Lucie que est juxta portam Sancti Michaelis (11) et quamdam domum quam tenet prior sancti Thome, in foro, et quoddam herbergamentlun quod tenet la Palote, juxta magnam fontem (12), et quamdam plateam quam ipse Gillebertus tenet jmta portam do Guichet (13) et quamdam vineam quam tenet Willelmus Paloit supra Lespauz.

 

(1) Gordellus est aussi dans îa liste de 1267.

(2) La place du Puy Lavau. -

(3) Petronilla la Rousselle, liste de 1267.

(4) Aujourd'hui la place du marché aux porches.

(5) Le Burun, près du Patis.

(6) Un Petrus Paner, liste de 12G7.

(7) Le chapelain de l'église N.-D.

(8) Le Puy Bernier, paroisse de Longesves.

(9) La commanderie de Saint-Thomas, de l'ordre de St.-Lazare, près du Marchioux

(10) C'est Vauvert, déjà cité.

(11) La porte Saint-Michel, une des issues de Fontenay.

(12) La grande fontaine, au pied du château.

(13) Appelée plus tard porte de la Fontaine ou porte aux Cannes.

 

Hoc est de eodem feodo prata que sunt la Corde, videlicet sex quarteria in insula de Bioucai, duo quarteria pratorum apud la Melleraie; homines, videlicet Johannes Juliem et confratres sui; Stephanus Pelliparius et confratres sui; P. Guinant et confratres sui; Peron Moucheteas et confratres sui; P. Monier; P. Giraudi et confratres sui; Gosin et confratres sui; Denia et confratres sui; Juliana Giraudi et confra- tres sui; Pignart et confratres; la Mote Marcelea, defunctus; P. Grandi et confratres; P. Rater; curtillum Viau; P. Tinlote ; Juliana Guileborde (1) ; Audearda de Chausis ; Johannes de Garda et confratres; Reginaldus Alori (2) ; Andreas Garner ; Willelnius Binea et confratres; Ay. Bover; Roberinus Serret; Renardus la Chantelobe (3) et confratres; terras de Cruce (4), feodum do Noveles, feodum de Langlee, feodum de Garda.

De eodem feodo, tenet dominus Guido de Lavau herbergamentum suum de Chai, a dicto Gilleberto, cum pertinenciis, omnia prata sua que sunt juxta Auteperche et omnia lucratoria sua que sunt circa Chai, excepto dimi campo do Chaufaut, et excepto campo quod est do Martrais (5), et complanz in feodo de Campis (6), et aquas quas habet inter Chai et Brolac (7), et esclusam suam, exceptis les Bouchaviz, et homines quos habet apud Chai, et terragium apud Chai.

 

 (1) Une Marie Guillebourde, dans la liste de l'hôtel Dieu.  

(2) Un Petrus Aloris, liste de 1267.

(3) Simon et Johannes Canteloubeas, liste de 1267 ; Johannes Chanlcloubeast pannifex, liste de l'hôtel Dieu.

(4) La Croix du camp, sur la route de Fontenay à Serigné.

(5) Paroisse de Saint-Medard des Prés.

(6) Le fief des Champs, paroisse de Chai.

(7) C'est toujours Brilhac.

 

De eodem feodo tenet Johannes de Bosco (1) omne quod habet in venda fori de Volvento, ad homagium planum.

De eodem feodo tenet W. Marceas terram suam de la Gorfaille, et unam oscham que est ante domum Belinea, et duas boisselletas terre que sunt ante domum Viau, et quamdam domum que est ante domum P. Ragriice, et duaspecias vinee apud Anglee, et unam peciam in Novellis, ad homagium planum et ad quinque solidos de placito, et ad quedam calcaria ferri de servicio.

Hoc est servicium feodi Reginaldi Gatinea, quod tenet in ligencia domini comitis Pictaviensis, herbergamentum suum Fontenez, la praarie de Bioucaio, de quibus debet gardam facere apud Fontenes.

Hoc est feodum quod tenet Ay. d'Esculeres, in ligen cia domini comitis Pictaviensis, feodum de laRivaere, in parrochia capelle de Payre.

Hoc est feodum quod tenet dominus Aymericus de Bello- monte, in ligencia domini comitis Pictaviensis, in dominio Fontenes, omnia que habet apud la Melleraie et circa, et apud .Antegne (2) et circa, et apud sanctum Suplicium (3) et circa, et duas domus que sunt apud Pictavium, et chaufagium in Brocis, ad opus furni sui de la Melleraie, et quartam partem in pedagio Volventi; et est homo ligius ab dictis.

 Item, apud la Melleraie, duos homines planos, videlicet P. Giraudi et Johannes Chevro; item, apud La Melleraie, duos bomines roturarios; P, Rousea; P. Pochet; Labe Chabot; Hugo Macoignea et confratres sui; W. Merietieau; W. Macoing; P. Oradin ; Amarre; W. Brotechea; Galterus Breteschea; Boufer; Gaufridus do Doit; Michaele Fouacea et confratres; Moricet Sallze et confratres. Debet P. Rex curtillum Mellait, quod tenet Guillelmus Monquegneas.

 

(1) Cité plus haut sous le nom de Johannes de Ncmore.

(2) Antigny, paroisse.

(3) Saint-Sulpice en Pareds, paroisse.

 

Hoc est feodum proprium P. do Patiz, de quo dominus Rolandus de Floceleria est homo comitis Pictaviensis, sicut da ballio, videlicet herbergamentum suum Fontenes, herbergamentum suum do Patiz (1), et grangia sua, et lucratoria sua Urcite, prata et alia que habet circa le Patiz, et complanz que habet circa les Patiz et vignes, ad suum fessor.

Hoc est feodum proprium domini Guidonis de Lavau quod tenet, in ligencia domini comitis Pictaviensis, apud Fontenes; herbergamentum suum de Fontenes, grangiam suam de foro, lucratoriam suam, pratum suum de Esclusello, feodum suum de vineis, apud Fossam au chat (2), domum in qua manet magister scolarum; domum P. Rupin; domum defuncti Lucas Jaquelin; domum Johannis le Mareschau, as Loges (3); domum quam tenet G. Marchaant, juxta domum Palot (4); domum a la Crase, cum area; domum Michaelis Gerberti; domum Bedin ; domum P. Agoubil; domum a la Bautine, et terras lucratorias apud le Champ Lambert, et quoddam ayraudum quod tenet Thomas Margaritea, juxta furnum, et quamdam scra- vam quam tenet Guillelmus Borzais ; domum generis Beleasez, et esclusam suam que est ultra Brolac, et terragium apud Fontenes, et quinque solidos census quos dominus Rolandus do Patiz debet ei, ratione bestie sue conducte apud Fontenes ; et propter hoc quod habet in molendino de Pilorge (5), et diml dium campum do Poumer, et champum de Chalo et l'ouche que est prope le Chalo, et 1'oche que est prope grangiam suam, et quod habet in Cumbis (6), que sunt Longe aigue et Fontenes, et domum de la Tuee (7), et domum Gorichum, que est juxta illam; et apud Sergne, XII denarios censuales, supra quamdam partem de domo P. Mainnart et super grangiam Flocea.

 

(1) Fief sur les bords de la Vendée, paroisse de N -D. de Fontenay.

(2) Dans la prairie de Fontenay.

(3) Les Loges de Fontenay, faubourg.

(4) Palot ou Pelota donné son nom au bois Palot, plus tard bois Pelat, aujourd'hui bois Pelet, au N. de Fontenay, paroisse N.-D.

(5) Moulin à eau, sur le chemin de Fontenay à l'Orberie.

(6) Aujourd'hui les Combes de Saint-Thomas, Champ Maloit.

(7) La Tuée, coteau au-dessous du faubourg du Bedouard, dans Fontenay.

 

De eodem feodo tenet dictus Guido de Lavau, ratione ballii, omnia que pertinent ad Johannem Letardi, videlicet herbergamentum suum apud Fontenes apud Loges, excepta mota que est extra domum; et circa quinque sextariatas terre, inter Fontenes et la Gorfaile; et complant in vinea que fuit a la Proote; et complant in vineis, prope 1'anfermerie; et terragium circa Fontenes, et feodum Letardi apud Chai ; et in insula sancti Maxentii (1) duo quarteria pratorum, et unum quarterium en la Corde, et sex denarios census apud Sergne, quos tenet Johannes Letardi, a domino comite, supra ortos.

De eodem feodo tenet dominus Hugo do Frans, ad homa- gium ligium., feodum de Chalais, quod feodum est apud Fon- tenes et apud l'Ermenaut (2), in molendinis, in nemoribus et terragiis.

De eodem feodo tenet JohannesBorreas, apud Fontenes; Costas Arlotin, quamdam peciam terre, que est in via de Pilorge, et unam motam que est apud Logesy et quemdam ortum qui est ad portam sancti Michaelis; et vineam Michaelis Viau, que est ante les patiz; et vineam Galterii Vergerea, ante Patiz; et unam peciam terre supra fons Mellat quam tenet Allotin et in usa boisselee terre apud......... Cos, le terrage, et in tribus prebenderiatis terre aus Cos, terragium.

De eodem feodo tenet domina Audearda la Boutine (3), ad homagium ligium, a dicto Guidone, tres sextariatas et dimidium terre, circa forum de Fontenes; et tria quarteria prati, apud les Patiz;et terragia de campo Couchie; et quoddam herberganlentum apud Fontenes, extra domum dicti Guidodonis, militis.

 

 

De eodem feodo tenet dominus Beraudus de Naale a dicto Guidone, ad homagium planum, magnum campum qui est juxta vineam a la Proote, et terragia que sunt prout dividuntur a Gorfaile usque ad quatuor Nogerios; et tria quarteria prati, in insula de Biocay; et quatuor sextariatas terre que sunt prope pontem de Jugailun; et quamdam peciam prati, circa dictum locum.

De eodem feodo tenet Gatinellus a dicto Guidone, ad homagium ligium, omne quod habet apud Cheretea, in hominibus, censibus, terragiis et costumis.

De eodem feodo tenet dominus Reginaldus de Mosterio a dicto Guidone decimam quam habet circa Fontenes, ad homagium ligium, cum aliis feodis, et census apud Fontenes, et quatuor sexteriatas terre aus Cos.

De eodem feodo tenet magister Gaufridus Megnen (4). circa quamdam sexteriatam terre, in qua est molendinum venti quod est inter Fontenes, et sanctum Thomam, et le cotau de la Tuee ; et circa unam minetam terre supra le cotau de la Tuee, ad homagium planum et quinque solidos de placito.

 

(1) Thibaut Chasteigner avait donné, en 1230, à l'abbaye de Saint-Maixent une rente de 12 deniers sur une prairie, près de Fontenay, qui de là prit le nom d'Insula Sancti Maxentii.

 (2) L'Hermenault, paroisse.

(3) Un Pelrus Bolinh piscator, dans la liste de l'hôtel Dieu.

(4) Gefredus Megnein figure dans la liste de 1267.

 

 

 

==> 9 juin 1242 Frontenay fut pris au bout de quinze jours et rasé par l’armée de Louis IX

 

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