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PHystorique- Les Portes du Temps
11 mars 2023

La maison de Volvire, seigneurs de Ruffec

La maison de Volvire, seigneurs de Ruffec

D'après les notes recueillies, en 963, époque à laquelle Guillaume, comte du Poitou et duc d'Aquitaine, aliéna une partie de son comté et le donna pour fief à Guillaume Taillefer II, — c'est, cette partie du Poitou qui devait devenir la terre de Ruffec, — il n'y avait sur l'emplacement qu'occupe Ruffec ni ville ni village.

Il existait seulement une villa ou ferme ayant appartenu à un certain Rufus ou Ruffiaeus, dont le nom resta à notre ville, qui releva longtemps du pagus ou bourg de Brioux (Deux-Sèvres).

Le pagus était la cité rurale gallo-romaine. Ce cadre du pagus, modifié par les invasions et la féodalité, s'est pourtant conservé, attestant là vitalité de la civilisation galloromaine.

Guillaume Taillefer II appartenait à la grande famille de soldats aventuriers et conquérants dont Guillaume Ier fut le fondateur.

 Guillaume le Noble fut un seigneur de Ruffec, surnommé Taillefer parce que, dans une bataille contre les Normands, il avait pourfendu jusqu'à la ceinture, d'un coup d'épée, le chef ennemi, Malgré l'armure dont il était couvert. Cette légende, qui a survécu au temps, devait être baséé sur un fait grossi sans doute, mais qui témoigne de la vigueur de nos aïeux.

Guillaume Taillefer II prit donc possession de son fief en 963. Après avoir reçu l'investiture de son suzerain (le roi Lothaire) et parcouru son nouveau domaine, il voulut y construire un château fort qui commanderait au fief tout entier et chercha un endroit propice. Son choix se porta sur le lieu dit villa Ruffiaco, qui devait plus tard être Ruffec.

En 991, Guillaume Taillefer II, qui fut un des fondateurs de l'abbaye de Nanteuil, aliéna Ruffec en faveur du vicomte de Marcillac, Oldéric.

Une notice sur l'abbaye de Nanteuil, due aux patientes recherches de M. Rempnoulx-Duvignaud, raconte qu'au temps du roi Eudes (887-893), d'après Corlieu, « les Normans, gens cruels et déloïaux, descendus sans nombre de leur pais, couroyent comme formis et riblayent toutes les Gaules, et mêmement Aquitaine ; à la venue desquels le peuple se retire avec ce qu'il peut de ses biens ès-lieux plus forts de la haute Aquitaine. »

C'est du temps de Guillaume II que l'histoire fait mention de la seigneurie de Ruffec, qui lui fut donnée en fief avec celles de Confolens et de Chabanais.

On trouve citée en 1025 la villa Ruffiaco, du pagus de Brioux.

Ruffec fut également le chef-lieu d'un archiprêtré de l'archidiaconé de Briancay (Brioux) au diocèse de Poitiers, ce qui justifie que sous la domination romaine il faisait partie de la cité des Pictons ; il releva de cet évêché jusqu'à la nouvelle organisation de la France. Sa juridiction archipresbytérale s'étendait sur quarante paroisses.

D'après M. Beauchet-Filleau, le savant et patient chercheur poitevin, trois conciles se tinrent à Ruffec, en 1258 et 1304, sous la présidence du pape Clément V (Bertrand de Goth), puis en 1327.

D'après ce même auteur, en 1025, Guillaume, vicomte de Marcillac, et son frère Oldéric, étant en guerre avec leur autre frère, Alduin ou Audouin, le plus jeune, qui avait eu en partage la terre de Ruffec, se saisirent de lui par trahison, lui coupèrent la langue, lui crevèrent les yeux et s'emparèrent de ses biens.

A cette nouvelle, Guillaume II, comte d'Angoulême, fit la guerre aux traîtres, les força à demander grâce et remit Ruffec à son infortuné seigneur, après avoir brûlé le château de Marcillac.

La baronnie de Ruffec conserva ses seigneurs particuliers jusqu'au XVe siècle.

En 1150, il est dénommé un seigneur du nom de Jean de Ternay.

Le Bulletin de la Société archéologique de la Charente de 1893 a publié la liste des abbesses, prieurs et chapelains de l'Angoumois, depuis 1152 jusqu'à la Révolution.

En 1201, il est question d'Hyrvoix comme seigneur de Ruffec, qui avait abandonné 65 sous 8 deniers à l'abbaye de Nanteuil, à prendre sur les bouchers de la ville de Ruffec.

Des pièces authentiques, datées du 15 septembre 1390, ont établi que Ruffec se trouvait traversé par la voie romaine qui allait d'Angoulême à Poitiers, suivant, là même ligne que la route nationale d'aujourd'hui, par Mans le, Touchimbert, la Chaussée, et vers le nord les Maisons-Blanches, Chaunay, Couhé, Vivonne, etc.

Les caractères principaux des voies romaines connues en France étaient : leur peu de largeur, qui dépassait rarement six ou sept mètres ; leur forme bombée ; leur direction, presque toujours en ligne droite ; leur situation sur les plateaux ou à mi-côte des hauteurs ; la profondeur de l'empierrement, divisé en plusieurs couches distinctes de matériaux ayant parfois jusqu'à plusieurs pieds d'épaisseur. Assez souvent on a constaté, dans, les couches inférieures, l'emploi de terre glaise ou de masses de terre cuite, ou enfin de briques ou de tuiles. Généralement, la couche inférieure était formée de dalles plates : c'était le staturnen. Au-dessus, une couche de sable ou de glaise, selon les régions. Puis une couche de cailloux bruts ou « ruderatio » noyés dans la chaux. Enfin, la couche supérieure était formée de cailloux ou de pierres taillées en pavés.

Quelques-unes de ces voies antiques, surtout dans le Midi, étaient pavées de pierres énormes, taillées irrégulièrement, mais assemblées avec beaucoup de précision.

En 1346, Aliénor, seule héritière de la baronnie de Ruffec, qui était un partage du comté d'Angoumois, épousa Hervé de Volvire, sixième aïeul de Philippe de Volvire, en faveur duquel cette baronnie fut érigée en marquisat le 1er janvier 1588, au profit d'Anne de Daillon, soeur du comte de Lude, gouverneur du Poitou.

Par le traité de Brétigny, près de Chartres (mai 1360), le comté d'Angoumois fut cédé à Edouard III, roi d'Angleterre, avec la Gascogne, la Saintonge, le Poitou, etc., jusqu'à la Loire.

En 1361, le prince de Galles s'empara d'Angoulême, qui avait résisté, et s'y installa avec sa femme.

En 1372, les habitants de cette ville chassèrent les Anglais et remirent la cité au roi Charles V, qui les en récompensa par lettres patentes du mois de mars 1373. Néanmoins, la guerre continua dans le pays jusqu'en 1386, époque à laquelle les Anglais en furent définitivement chassés.

En 1364, après la fête de Saint-Barnabé, qui, on le voit, est très ancienne dans le pays, il est dit qu'un sieur Jehan Pallardi, chevalier, comme tuteur de Jehan, sire de Ruffec, mineur d'âge, rend un aveu pour la terre et châtellenie de Ruffec à Me Edouard aisné, fils au noble roy d'Angleterre, prince d'Aquitaine et de Galles, en regard de son comté d'Angoulême.

En 1392, Charles VI donna l'Angoumois à son frère Louis, duc d'Orléans, assassiné le 23 novembre 1407, lequel, le transmit à Jean, le plus jeune de ses fils.

 


Généalogie VOLVIRE (DE), BRANCHE DE RUFFEC.

La famille de Volluire, Voluire, Volvire est très ancienne en Poitou et tire probablement son origine du bourg de Velluire en Vendée.

 

 

 

IIe- Hervé de Volvire, qui épousa en 1363 Eléonor (Aliénor) de Ruffec, dame de Ruffec, qui lui apporta cette terre en dot: «  C’était un partage des anciens Comtes d'Angoulême. « 

En 1363, c'est Guillaume Felleton, sénéchal du Poitou, qui, au nom de messire Jehan Chandos, vicomte de Saint-Sauveur, lieutenant du prince de Galles en Aquitaine pour le roi d'Angleterre Edouard III, protége à son tour les hommes de Saint-Hilaire-sur-Autise et de Maigre-Souris, dépendants du chapitre, contre les prétentions du sire de Parthenay, qui exigeait d'eux le guet a son château de Mervent.

 

Ecoutons ce protecteur étranger :

« Guillaume Felleton prend en sa sauve et espécialc garde les personnes, les biens et les serviteurs des honorables hommes le doyen et chapitre de la grant église de Monsieur saint Hylaire de Poitiers, contre aucunes puissantes personnes et plusieurs envieux et malvolans. »

 – Ladite sauvegarde fut proclamée par cri public en foires et marchés et à peine de 200 marcs d'argent, et les pannonceaux des sergents du sénéchal anglais furent apposés pour plus de sûreté sur les maisons appartenant au chapitre.

En retour de cette protection, la plus efficace de toutes dansces temps singuliers où les provinces du sud-ouest de la France relevaient de la couronne d'Angleterre, G. Felleton devint lui-même trésorier de l'abbaye.

D'une part donc, habileté des princes anglais accordant leur protection à l'unedes institutions qui jouissaient sur le sol d'une- influence considérable, et de l'autre empressement sagement calculé, du chapitre de se mettre sous la sauvegarde des nouveaux dominateurs du pays. Il n'est pas jusqu'aux coûtres de l'église qui ne ressentirent les heureux résultats de cette tactique, et furent exemptés de tous droits et services au profit des princes anglais.

Cette protection n'était point à dédaigner en ces temps d'anarchie où chacun, à la faveur des troubles, cherchait à se soustraire aux obligations qui lui étaient imposées.

Lorsque l'habile et prudente conduite de Charles V eût réparé les maux causés par l'impétuosité aveugle de Jean, l'Anglais abandonna le sol du Poitou, et Jean, duc de Berry et d'Auvergne, comte du Poitou et comme tel abbé de Saint-Hilaire prit de nouveau cette église sous sa sauvegarde, ordonna à ses sergents de veiller avec soin à ce qu'elle ne fût pas molestée, de citer ceux qui oseraient le faire devant le sénéchal du Poitou, le bailli, le justicier de la couronne ou des lieux sur lesquels le litige s'élèverait

A l'aide de cette puissante recommandation, nous voyons Saint-Hilaire obtenir des lettres royaux adressées, à la date de 1399, au sénéchal de Saintonge, pour qu'il assignât devant le bailli des exemptions du Poitou de Touraine, d'Anjou et du Maine, ou devant son lieutenant à Chinon, le seigneur de Ruffec, le capitaine du château et ses valets, pour mauvais traitements infligés à des hommes du chapitre..

Le procureur du chapitre remit ces lettres à Perrot Ajon, sergent royal, qui les porta à Ruffec et fit les assignations nécessaires au seigneur Hervé de Voulvire, au capitaine Blain, au veneur Loys Chabot, à Bastard Michel, valet de chiens, et à Henequin, valet du veneur.

 Les chartes de Saint-Hilaire sortent, à cette occasion, des formules générales et des termes un peu vagues dans lesquels elles se sont renfermées jusque-là, et nous offrent un véritable modèle d'exploit dans toutes les règles.

Au dire du sergent, les hommes du chapitre, qui avaient droitde garenne et de chace sur les terres et bois de sa terre de Courcôme, avaient poursuivi et pris un cerf ; au moment où ils le saisissaient, le capitaine Blain et ses gens s'en emparèrent de vive force pour l'offrir au seigneur de Voulvire, qui commandait le château de Ruffec, en se vantant, comme d'une prouesse, de l'avoir enlevé aux vilains de Courcôme.

Le chevalier de Voulvire d'applaudir, en leur reprochant toutefois de n'avoir pas en outre bien battu ces vilains pour leur peine.

Quelques-uns de ses serviteurs, forts de cette approbation et munis d'armes invasibles, allèrent trouver Jean Nonart, Michaul Bonnat et sa femme, les battirent et navrèrent durement, pillèrent un sergent du chapitre, qu'ils auraient tué s'il ne s'étoit enfuy très-hastivement, les ayant vu venir, et emmenèrent en prison à Ruffec le pauvre Nonart qui fut battu derechef à leur plaisir en présence du fils du seigneur de Ruffec, et dut encore payer l'amende pour se tirer de là.  (Pièces justificatives)

 

1389, Hervé de Volvire, chevalier, seigneur du Fresnay, eust restitution du Duc, des terres de Fresnay, ès paroisses de Plessé, Avessac, Guémené, Guerenouet, Saffré, au moien de quoy ledit Hervé rendit… de fidélité. Son sceau : cinq fusées en fasce, et un franc-canton vairé.

Il vivait encore en février 1395.

1395, Hervé de Volvire, chevalier, seigneur du Pont, fist serment pour ses terres de Bretaigne. Son sceau : 5 fusées en fascen chargé de quelque chose qui est effacé.

 

 Il eut pour enfants :

-          1° Maurice, qui suit ;

-          2° Nicolas.

 

Maurice de Volvire, chevalier, Sgr de Nieul-sur-l'Autize, seigneur de Rocheservière, Chaveil, Saint-Gervais, Châteauneuf en Thouarsais.

Se qualifie de principal héritier d'Hervé et de Seigneur de Ruffec les 17 mars 1400 et 9 juillet 1401.

Isabeau de Rochefort était veuve, en 1403, de Maurice de Volvire, chevalier, baron de Ruffec, sire de Nieubet, du Fresnay (1), de Châteauneuf, fils cadet d’Hervé, vicomte de Volvire, et d’Aliénor de Ruffec, issue en ligne masculine des comtes d’Angoulême.

 

Il est nommé dans une charte de 1404 comme percevant les droits de vente des lins, chanvres, etc., qui se vendaient dans la cohue de Fontenay;

Il transigeait le 22 avril 1407 avec l'évêque de Maillezais.

==> 1411, l’évêque de Maillezais Jean le Masle poursuivait au Parlement Maurice de Volvire, seigneur de Nieul-sur-l'Autize

Maurice de Véluire figure dans un aveu de la seigneurie de Fresnay à Pléssé de 1429, au nombre des vassaux nobles : « C'est le mynu des cens, rentes et devoirs par deniers, blez et poulailles et autres choses que feu noble et puissant messire Morice de Volvire, chevalier, seigneur de Fresnay, tenoit par foy et hommage lige du Duc mon souverain seigneur, à cause de son comté de Nantes leXXVIe jour de février 1428 (v. s.)..

Jean II Harpedanne, comme sgr de Belleville et de Montaigu, eut un différend grave avec Maurice de Volvire et ensuite avec Nicolas de Volvire, son frère et héritier, sgr de Rocheservière et de Ruffec.

 Il s’agissait d’une véritable guerre privée. Les partisans de Volvire avaient fait le siège de Montaigu et de Vendrennes, comme on l’apprend par des plaidoiries datées des 14 juil. et 16 août 1429. (Arch. Nat. X 2a 18 f°, 164v° et 172 v°).

Le 20 juillet 1430, il avait rendu aveu de son hôtel de Nieul-sur-l'Autize au Seigneur de Vouvant.

 

IIIe  Nicolas de Volvire, Chev., baron de Ruffec, Sgr de la Rocheservière, Nieul-sur-l'Autize, Chassenon, Châteaumur, etc., succéda, croyons-nous à Maurice, son frère, dans la terre de Ruffec, et nous le trouvons cité comme Sgr de ce lieu que le 18 juillet 1431.

16 octobre 1403 mariage avec Marie de Bazoges

 

27 juin 1405. Adveu de la Mote Almen (La Motte-Allemand) randu à monssr de Rays.

Sachent tous que de vous mon très puissant seigneur Guy de Laval, sires de Rays, je Nycolas de Volvyre, sires de la Mothe Almen, congnoys et confesse tenir les choses contenues en cest present escript :

 Premier, les deux pars de la desme sur ung fé nommé le fié de Coetritan, de blez, de vins, laines, aignaux, de chanvres et de lins, excepté l'onziesme de celles desmes que le prieur de Saint André de Pornit y prant, sis en la paroisse de la Plenne en vostre baronnie de Rays, entre le fié au sires de Syon et le port de Andillanne.

 Item, deux solz, neuf den. de rente qui me sont deuz sur celui né à la Nativité saint Jehan. Item, quinze liv. de rente qui me sont deues sur led. fié à la my aoust. Item, au terme de Noel, sur celui fié, cinq s. de rente appeliez coustume, et troysboesseaux de fromment de rente. Item, sept 1., dix s. de rente appellée Cheval ; quelles VII 1. me sont deues à estre levées une foiz en troys ans, au terme de la Toussains, sur celui fié. Item, ce qui m'est deu et apartient de rente et servitute nommée cornaige de reserf, comme je ay et m'apartient sur bestes d'aumaille oud. fié de Coetritan et sur les teneurs demourans oud. fié, excepté sur le herbregement du Boys Raoul et sur le herbregement Perrot Catherine, comme a acoustumé à estre levé, c'est assavoir par beuf doze den., et par vache portant vaiel XII d., par toreau oujouancle qui n'aura esté lié, et pour genice qui n'aura eu vaiel, pour chascun six d., et m'est deu led. cornaige au terme de la Saint Michel en Monte Tumbe ; quelles rentes et devoirs me sont deues et apartiennent sur led. fié et sur les habitans en icelui. Item, me doit Aymery Gauguet foy et hommage sur son herbregement et apartenances du Boys Raoul, et à cause d'un devoir appellé sepme que il prant sur les dexmes de mond. fié et à cause d'une sergentise que il tient de moy en lad. parroisse de la Plenne. Item, me doit Perrot Gauget sur son herbregement et apartenances du Boys Raoul, foy et hommage. Item, frère Jehan du Prébili, sur son herbregement et apartenances du Boys Raoul, foy et hommaige. Item, foy et hommage que Perrot Catherine me doit sur son herbregement et appartenances. Item, ung hommaige que Jehan Taron me doit sur deux hommées de pré ou environ sizes en la piece du Lochet ; quelles choses iceulx tenent de moy à foy et hommage et à rachat quant le cas y escherra. Item, deux sexterées de fromment de rente qui me sont deuz au terme d'aoust sur le tenement de la Bretonniere, à la Raynaye. Item, la quarte partie de doze liv. de rente qui m'est deu au landemain de la my aoust sur les maroys du Bourg des Moustiers, et la huitiesme partie de la desme du sel qui croist ès marroys du Bourg des Moustiers. Item, la quarte partie du terrage qui croist esd. maroys du Bourg des Moustiers et la juridicion et obboïssance que j'ay sur les choses et chascune dessusd. Item, tiens de mond. seigneur ung herbregement nommé le herbregement de l'Estang Jehan o ses apartenances, boys, prez, garennes et autres choses, et generalment tout ce que j'ay et me apartient de tous heritaiges ou terrouer de Rays.

Quelles choseset chascune dessusd. je tiens et confesse tenir de vous mon très puissant sgr, à foy et à hommaige et à rachat quantle cas y escherra à la coustume.

Donné tesmoign mon propre seel, le XXVIIe jour du moys de juign, l'an mil IIIIe et cinq.

 

En 1468, la duchesse douairière de Bretagne acheta la seigneurie de La Motte-Allemand à Jean de Volvire, chevalier, baron de Ruffec, pour la somme de 2000 écus d'or.

 

 1440, 3 avril, Dinan. — Mainlevée de l'opposition faite par le procureur de la cour de Nantes à la réception de l'aveu fourni par Nicolas de Volvire pour sa terre de Fresnay.

Nicolas de Volvire, seigneur de Fresnay, chambellan du duc de Bretagne, avait fourni un aveu aux termes duquel il reconnaissait tenir sa terre de Fresnay en fié de baronnie à droit de chastel et chastellenie; ce que contestait le procureur de la cour de Nantes, opposant un refus absolu à la réception de l'aveu sous cette forme.

 Il alléguait que Nicolas de Volvire ne possédait dans son fief aucun des droits ci-dessus énoncés.

 De son côté le chambellan de Jean V, duc de Bretagne (1399 – 1442) soutenait par procureur que la terre de Fresnay dépendait de la baronnie du Pont, dont ses ancêtres avaient la seigneurie depuis un temps immémorial jusqu'à l'usurpation faite par Olivier, sire de Clisson.

Et a remonstrer que ladite terre de Fresnay estoit chastellenie ancienne, il y avoit emparement de chastel ancien, qui estoit gast et ruyneux, citué en la forest dudit lieu de Fresnay, et y appierent umcon partie des murs et ediffices anciens, avironnez et cloux de grans douves et foussez, garnie de belle et grant forest et autres plusieurs brays de beaux estangs.

Malgré toutes ces affirmations, le procureur de la cour avait obtenu une sentence favorable. En désespoir de cause, Nicolas de Volvire s'adresse à son seigneur et maître, le duc de Bretagne, le priant d'intervenir dans le débat.

Le duc Jean prenant en considération la demande de son chambellan et désirant, comme il le dit, les droiz et noblesses de ses féaux etsubgei augmenter et acroistre plustoust que diminuer, annulle de son autorité privée et à titre gracieux toute la procédure commencée contre Nicolas de Volvire, lui permettant de tenir sa terre de Fresnay en fief de baronnie avec droit de chastel et chastellenie, et d'exercer dans ses domaines justice à quatre postz, c'est-à-dire justice souveraine. Il donne ordre en même temps aux officiers composant sa cour de Nantes de faire cesser le procès intenté à ce sujet.

 Au bas de l'acte se trouve la formule : Par le Duc, écrite de la main même du duc de Bretagne, formule dont nous donnons le fac-simile. Sur le repli, à gauche, on lit : Par le Duc, de son commandement presens Vous, l'evesque de Saint-Malou, les seigneurs de Montasillart et de la Hunaudaye, le grant maistre d'ostel, Thebaud de la Claretie, Yvon Roscerff, Charles de la Ville-Andreu, Jehan Mauleon et plusieurs autres. CADOR.

Cette pièce sur parchemin est rédigée sur le modèle des actes émanés de la chancellerie royale, comme paraît l'indiquer la formule initiale ainsi conçue : Jehan, par la grâce de Dieu, duc de Bretagne. A touz ceulx qui ces présentes lettres verront ou orront, salut.

 Pour rendre l'imitation plus parfaite, le scribe annonce dans la formule finale l'apposition du grand sceau du duc de Bretagne, en cire verte, sur lacs de soie. Ce sceau manque. — Original. Arch. de l'Emp., T. 1896. (Fonds du séquestre.)

 

 

Il eut de Marie de Bazoges, son épouse:

-          1° JOACHIM, qui suit;

-          2° Renaud, Ec., Sgr de Rocheservière, Nieuil-sur-l'Antize, Châteauneuf, etc., Recevait une donation de  Jeanne, sa sœur, le 20 mars 1470, et affermait le 24 novembre 1493 les châtellenies de Nieuil-sur-l'Autize, Châteauneuf en Thouarçais, Châteauneuf en Gâtine, etc. ;

-          3° Maurice, Chev., Sgr de la Rocheservière, Nieul-sur-l’Autize, Chaveil, St-Gervais, Châteauneuf en Thouarçais.  

Maurice obtint le 9 juin 1455 de Louis de Beaumont, sire de La Forêt, sénéchal de Poitou, l'autorisation, en conséquence lettres patentes de Charles VII du 29 octobre 1454, de faire tenir à Nieul les foires qui s'y tenaient avant les guerres. (Coll. dom Fon­teneau, t. VIII, p. 187.)

 La pièce suivante (p. 189) du même recueil donne la copie de lettres royaux autorisant les poursuites entreprises par Maurice de Volvire contre Alain Drouart et les religieux de l'abbaye de Nieul-sur-I'Autize, qui avaient cessé de célébrer le service fondé dans la chapelle des Chabots par les seigneurs de ce nom autrefois seigneurs de Nieul, et dans celle de la Vaudieu, presque tombée en ruine par la négligence ou la malice des religieux.

 Il a été question assez longuement, dans une note de notre t. XI (Arch. hist., t. XXXVIII, p. 102), du procès soutenu, de 1460 à 1467 au moins, par le seigneur de Rocheservière contre Alain IX et Jean II de Rohan, et Louis de Rezay, leur capitaine de la Garnache, procès dont l'origine était l'assiette d'une rente de 120 écus qu'Alain VIII, seigneur de la Garnache, s'était engagé à payer à Nicolas, seigneur de Ruffec, père de Joachim et de Maurice de Volvire.

Ce dernier avait eu à souffrir, dans sa personne et ses biens, des excès de violences de Louis de Rezay et des autres officiers de Rohan à la Garnache.

Dans un acte du 1er septembre 1461, il est qualifié conseiller et chambellan de Louis XI. (Coll. dom Fonteneau, 1. VIII, p. 215.)

 

 Conseiller et chambellan de Louis XI, il obtint le 1er septembre 1467 des lettres de ce prince pour régler un procès mù entre Joachim, son frère aîné, et feu Béatrix de de Clisson, dame de la Garnache, au sujet d'une rente qu’elle devait par accord fait avec Nicolas, père de Maurice et Joachim.

Alain VIII de Rohan, seigneur de la Garnache, s'était engagé à payer une rente de 120 écus à Nicolas de Volvire, chevalier, et il y eut contestation au sujet de l'assiette de cette rente entre Joachim et Maurice de Volvire, ses fils, d'une part,et Béatrice de Clisson,veuve d'Alain VIII, d'autre, contestation qui fut reprise par Maurice de Volvire, seigneur de Rocheservière, Saint-Gervais et Chaveil, héritier de son frère,contre Alain IX, puis contre Jean II, vicomte de Rohan, et durait encore le 1er septembre 1467, date de lettres de Louis XI, données à la requête du sr de Rocheservière. (Coll. dom Fonteneau, t. VIII, p. 215.)

Au cours du procès, à l'instigation d'Alain IX ou pour lui être agréable, Louis de Rezay, capitaine de la Garnache, Pierre Du Tertre, châtelain, Jean Blois l'ainé, procureur, André Quesneau et plusieurs autres officiers dudit lieu se rendirent coupables de violences et d'excès contre Maurice de Volvire, battirent ses gens et prirent ses biens à Saint-Gervais.

 Une information ayant été ordonnée sur la plainte de celui-ci, ils l'entravèrent par tous les moyens, et mirent douze hommes armés en embuscade pour s'emparer de la personne du plaignant et de ceux qui étaient chargés de l'enquête.

La cour, ayant été saisie de l'affaire, décerna un mandement pour informer à nouveau, le 16 juillet 1460, Maurice de Volvire dut se faire délivrer un sauf-conduit, le 23 mai 1461, pour venir sûrement à Paris, où il obtint, le 15 décembre suivant, un défaut contre les officiers de la Garnache.

 Les plaidoiries eurent lieu le 17 février 1462, et à partir de cette date on ne trouve plus rien de l'affaire sur les registres criminels, qui du reste présentent beaucoup de lacunes. (Arch. nat., X2a 29,fol 225 v° X2a 30, fol. 44 v°, 45 r° et v°; X32, aux dates du 15 déc. 1461 et du 17 février 1462,n. s..)

Le 12 sept. 1488, il transigeait son frère Regnault au sujet de la donation que leur soeur Jeanne lui avait faite.

 Maurice de Volvire vivait encore le 12 septembre 1488, date d'une transaction qu'il passa au nom de son frère Renaud, seigneur de Champrignault, avec son neveu Jean de Volvire, baron de Ruffec, Catherine de Coëtivy, veuve d'Antoine de Chourses et autres, au sujet des terres et seigneuries de Saint-Maxire, la Saussaye et la Meil­leraie, dont Jeanne de Volvire, dame de ces lieux, avait fuit transport audit Renaud, son frère. (ld., ibid., p. 243.)

 

-          4° Jeanne, dame de Chassenon, de Corrignol, de Saint-Maxime, La Meilleraye. Elle épousa, le 29 novembre 1437, Briand de Varèze, Sgr de Château-Tizon, dont elle était veuve le 7 juin 1471; elle avait fait donation de ses biens à son frère Regnault le 20 mars 1470.

 

IVe.- Joachim de Volvire, Chev., Sgr baron de Ruffec, etc

Le 4 mars 1400, dénombrement était fourni à noble homme Joachim de Volluire, seigneur de Ruffec et de La Motte, par Jean Morin, écuyer, de Signac en la paroisse de Saint-Claud, pour les héritages composant ce fief et tenus dudit seigneur de Ruffec, à cause dudit lieu de La Motte, à hommage lige et achaptement de deniers à faire et payer à mutation de seigneur et de vassal. Ce fief releva plus tard en plein fief de la baronnie de Montignac après la réunion qui y fut faite du fief de La Motte, par l'acquisition du 8 avril 1480.

Il épousa en janv. 1430,  Marguerite de Harpedane de Belleville, dame de Comporté et d'Ardenne, (2), lui venant de son père qui en avait fait hommage à Charles VII, le 31 déc. 1425.

==> 1430 Louis Rouault, prieur d’Auzay envoie Bertrand Rataut, de Volvire et des écossais pour s’emparer de l’abbaye de l’Absie

Bertrand Rataut et Joachim de Volvire furent condamnés à une amende de 1000 réaux d’or envers le roi et à 400 réaux au profit du prieur claustral et des religieux de l’Absie, et en outre à la restitution de tout ce qui avait été détruit et enlevé de l’abbaye par leurs hommes d’armes.

Il rendait aveu de sa terre de Châteauneuf au Vte de Thouars le 22 décembre 1440.

 

Il fit hommage au roi, le 9 avril 1443, pour la seigneurie de Comporté, mouvant de Civray, et pour le château et la chàtellenie d'Ardenne, tenus de Melle (Arch. Nat P. 566', cote 2758),

Il rendit aveu au connétable de Richemont, seigneur de Parthenay, de ses château et châtellenie de Chateauneuf en Gâtine, avec la justice haute, moyenne et basse et ses autres dépendances, le 28 décembre 1445. (R1 190, fol. 159 et 279 v°.)

Joachim de Volvire était en procès au Parlement, le 9 septembre 1450, contre Geoffroy Taveau, seigneur de Mortemer, qui le poursuivait parce qu'il avait contraint ses sujets à faire le guet à Ruffec (X2a 26, fol. 87 v.)

Il était décédé avant le 13 août 1453.

 A cette date, Marguerite de Belleville, sa veuve, et son fils, Jean de Volvire, écuyer, poursuivaient une affaire criminelle contre Mandé du Plessis. (X2a 25, à la date.)

 

Il eut de son mariage avec Marguerite DE BELLEVILLE :

-          1° JEAN, qui suit;

-          2° FRANÇOISE, mariée vers 1460 à Joachim Rouhault, Sgr de Boisménart, Gamaches, etc., maréchal de France.

 

Ve.- Jean de Volvire, baron de Ruffec, Sgr de Nieuil, Châteauneuf, etc., rend hommage de Ruffec au Cte du Maine, Vte de Châtellerault, Sgr de Civray…

1423, 20 juin, 1er juillet. Actes du Parlement dans l'instance que Jacques Meschin, époux de Béatrix de Montjean, belle-mère de Gilles de Retz, avait intentée à Jean de Craon, Gilles de Retz, Jean de Volvire et maître Nicolas Maignan.

 Le 21 mars 1460, Olivier Hamon, bourgeois de Nantes, sgr du Bouvet acquit de Jean de Volvire, sire de Ruffec, la terre et seigneurie de Port en Vretays et de Trontemou, paroisses de St-Sébastien d’Aigne et de Rezay, près Nantes, dont Joachim Rouault, sgr de Boiménard, maréchal de France, et Françoise de Volvire, sa femme, firent le retrait lignager, le 14 fév. 1466. (D. Font. VIII, p. 211. Chat, de la Flocellière).

 

6 décembre 1465. Cession de quarante sols tournois de rente par Guillaume Oys, écuyer, et Lyete de Lousme (3), sa femme, à Jehan Repesse, bachelier en lois.

A tous ceulx qui ces présentes letres verront et orront, Pierre, humble arceprestre de Rouffec, et Jacques Rondeau, prestre, garde du scel estably aux coutracts en la ville et chastellenie de Rouffec, pour noble et puissant seigneur, monseigneur Jehan de Volvire, seigneur dudit lieu de Rouffec, salut en Dieu nostre seigneur perdurable.

Sçavoir faisons que ès cours dudit scel et en chascune d'icelles, ainsi que l'une d'icelles pour l'autre ne soit aucunement desrogée, ne l'exécution d'icelle retardée, mais l'une par l'autre mieulx et plus amplement corroborée, confirmée et confortée, et que l'une sans l'autre aye et produise pleins effects.

Par devant Pierre Roy, clerc, notaire juré et auditeur des cours dudit scel cy dessoubs escript, personnellement estably en droict noble home Guillaume Oys, escuyer, seigneur de Chasteau-Archier, et Lyete de Lousme damoyselle sa feme, demourant audit lieu de Chasteau-Archier, en la paroisse de Bagnézeaux (4), en la chastellanie de Mastas….. et honorable home et saige maistre Jehan Repesse, bachelier en loix, demourant audit lieu de Rouffec…… les davant dits Guillaume et Lyete de Lousme….. ont cougneu et publiquement confessé avoir vendu…… audit maistre Jehan Repesse….. c'est assavoir la somme de quarante sols tournois, monnoie courante de annuelle et perpétuelle rente…… pour le prix et somme de dix-huit livres tournois, monnoie courante……. laquelle somme……. lesdits mariés ont heu et receu dudit Repesse…….

Donné et fait présents tesmoings ad ce requis et appellés Guillaume de La Pierre, seigneur de Gadeville, Rolland Pelluchon et Jehan Desfousses, le sixiesme jour du moys de décembre l'an mil quatre cent soixante et cinq.

 P. Roy, pour lesdites deux cours.

 

 

 

En 1467, avec Ythier, chevalier, seigneur de Lairé et de Tassay et Jean, ses frères, vendit à Jean de VOLVIRE leur viguerie sur la châtellenie de Ruffec

1469, 14 août, Saintes. — Charles, duc de Guyenne.  Donation à Jean, seigneur de Ruffec, de certaines sommes provenant d'un impôt levé au pays de Quercy, sans permission du Roi.

Charles, précédemment duc de Berry, duc de Guyenne depuis le mois d'avril 1469, voulant récompenser les services importants que lui a rendus son chambellan, Jean, seigneur de Ruffec, et le dédommager en même temps des grandes pertes qu'il a essuyées en servant sa cause, lui donne et octroie libéralement certaines sommes provenant d'un impôt levé dans la sénéchaussée de Quercy par aucuns particuliers, sans l'autorisation du Roi, durant le temps qu'il tenoit ledit pais en ses mains, et depuis sans la permission du duc.

Il ajoute à ce don tous les biens qui seraient confisqués sur ceux que l'on reconnaîtrait coupables d'avoir fait ladite assiette et levé ledit impôt, ainsi que les amendes qui leur seraient infligées. Pour donner à cet acte la sanction légale, le duc de Guyenne mande aux généraux ordonnez sur le fait et gouvernement de ses finances de faire délivrer à son chambellan, par toutes les voies de droit et de fait, les sommes, biens et amendes ci-dessus désignés, nonobstant que en ces présentes n'ait aucune somme limitée ne déclairée., pourveu toutesfoyes que s'aucune chose reste à lever desdits deniers, ainsi assiz et imposez que dit est, il n'en sera plus aucune chose levée.

Ce document permet de constater que le duché de Guyenne était alors pourvu d'une administration particulière, fonctionnant à elle seule, sans aucun contrôle, et organisée sur le modèle de l'administration royale.

— Original sur parchemin, portant la signature autographe de CHARLES, duc de Guyenne, dont on a vu plus haut le fac-simile (no 473), et au-dessous la formule : Par monseigneur le Duc, avec le contre-seing du secrétaire. Le sceau du duc de Guyenne, probablement en cire rouge, sur simple queue de parchemin, manque. — Arch. de l'Empire, T. 189 6. (Séquestre.)

 

27 novembre 1469. Présence à Cahors de Jean de Volvire, écuyer, seigneur de Ruffec et de Fresnay, conseiller et chambellan du duc de Guyenne et son sénéchal de Quercy.

7 décembre 1469. — Serment reçu du sénéchal : Noble et puissant seigneur Jean de Volvire, seigneur de Ruffec, et son lieutenant moss. J. Tartas, docteur in U. J. prêtent le serment d'usage « solhennalmen, en presencia dels senhors dels tres estatz del païs de Querci ». — Notaire : Georges Gardés.

8 septembre 1471. — Entrée du sénéchal : Le sénéchal Jean de Volvire, seigneur de Ruffec, et sa femme, conduisant avec eux une fille du duc de Guyenne (5), firent leur entrée à Cahors.

Les consuls firent présent à la sénéchale de 8 boites de confitures, 2 pains de sucre, 10 torches de cire de 2 livres chacune, 1 pipe de vin blanc, 1 de vin clairet et 2 de vin rouge, 10 sétiers d'avoine. Ils allèrent faire la révérence aux dits personnages à l'hôtel de la Caminade où ils étaient logés ; de même beaucoup de dames de la haute bourgeoisie. Mess. Guillaume Buffet, docteur en Dr. canon, leur fit la harangue. (Livre lanné, fol. 134).

 

 Il avait épousé avant le 12 décembre 1487 Catherine DE COMBORN, dont il eut:

-          1° FRANÇOIS, qui suit;

-          - 2° CHARLES de Volvire, Seigneur de Rais ;

-          3° Jeanne de Volvire, fille de Jean, chev., B on de Ruffec et du Fresnay et de Catherine de Comborn,  avait épousé le 23 alias le 27 mai 1495, Guy (Antoine), Ec.. sgr du Breuil, capitaine du château, baronnie et châtellenie de Montbron, par lettres de Louise, Comtesse d’Angoulême, du 6 janv. 1502, pannetier du roi et maître des eaux et forêts du pays et duché d’Angoulême, du 6 janv., alias 1 er janv. 1517.

 

Il transigea pour ses conventions matrimoniales avec François de Volvire, chevalier, Baron de Ruffec, le 26 sept. 1500, et reçu en don, de la Comtesse d’Angoulême, plusieurs droits de lods et ventes, le 5 mars 1516. (Dossiers Bleus. 342. Doss. 8819). Il fit un acquêt, le 8 mai 1518) (Arch. Char. E. 1148) et testa dans la ville de Dijon, le 25 juin 1521.

Sa femme testa, le 6 mai 1537.

 

VIe.— François de Volvire, baron de Ruffec.

 

5 novembre 1471. ORDONNANCE du duc de Guyenne pour faire reconnaitre François de Volvire comme seigneur de Montcuc.

Archives de M. Jules de Gères. Original en parchemin. Transcrit par M. Émile Lalanne.

Charles, filz et frere de roys de France, duc de Guienne, conte de Xaintonge et seigneur de La Rochelle, a nostre ame e feal conseiller et maistre d'ostel Jehan Herpin, salut et dilection.

Comme, en faveur et ou traicte du mariage pourparle, entre nostre chier et bien ame Françoys de Veluyze (6), escuier, fils de nostre aille et feal conseiller et chambellan, Jehan de Veluize, seigneur de Ruffec, et nostre chiere e amee fille naturelle, Jehanne de Guienne (7), nous avons baille, cede et transporte a nostredict conseillier et chambellan, le sire de Ruffec, pour et au nom de sondict filz, noz ville, chastel, chastellenie, terre et seigneurie de Montcuc, en nostre pays de Quercy, avecques tous et chascuns les droiz, hommaiges, appartenances et appadances d'icelle, ce, neantmoins, nostredict conseillier et chambellan doubte que le cappitaine dudict lieu face difficulté de la luy bailler et livrer en ses mains, et aussi que les subgects, vassaulx et hommes tenans de ladicte chastellenie soient refusans, delayans et en demeure de luy faire les foyz et hommaiges, et payer les droiz et devoirs deuz et accoustumez, ainsi qu'ilz sont tenuz de faire, en nous requerant, sur ce, nostre provision. Pour quoy, nous, ce que dit est consideré, voulans le bail, cession et transport par nous fait de ladicte chastellenie, terre et seigneurie, sortir et avoir son plain effect, vous mandons et commectons, par ces presantes, que vous vous transportez sur ledict lieu et faictes ou faictes faire expres commandement, de par nous, sur certaines et grans peines a nous a appliquer, audict cappitaine, lieutenant et autres ayans la garde desdictz ville et chastel de Montcuc, que iceulx ilz baillent et delivrent es mains de nostredict conseillier et chambellan ; et aussi aux hommes, vassaulx et subgectz de ladicte terre et seigneurie qu'ilz luy facent les foiz et hommaiges et luy payent les droiz et devoirs que, pour ce, ilz doivent et sont tenuz de faire; et a ce faire et souffrir, contraignez ou faictes contraindre tous ceulx qu'il appartiendra, par toutes voyes et manieres deues et raisonnables, nonobstant oppositions ou appellations quelzconques, et en maniere que la force et auctorite nous en demeure, car ainsi nous plaist-il estre faict.

 De ce faire vous donnons pouvoir, auctorite, commismission et mandement especial. Mandons et commandons a tous noz justiciers, officiers et subgectz que, a vous et a voz commis et depputez, en ce faisant obeissent et entendent deligernment.

Donne a Sainct-Sever, le cinquiesme jour de novembre, l'an de grace mil CCCC. soixante et unze.

CHARLES.

Par Monseigneur le Duc,

MARQUIER.

 

 

 Marié : 1° le 14 novembre 1491 à Jeanne de la ROCHEFOUCAULD, fille de Philippe (8), Chev., Sgr de Melleran, et de Renée de Beauveau, et le 5 février 1505 il était veuf, et transigeait avec ses beaux-frères au sujet de la succession de son épouse ; 2° le 25 mars 1503, à Françoise D'AMBOISE , veuve de Grisegonelle Frottier, baron de Preuilly, et fille de Jean, Sgr de Bussy, et de Catherine de St-Belin, et nièce du cardinal d'Amboise.

De ce mariage est issu :

Le 6 avril 1531, François de Volvyre vendit la Roche Servière à Jean Hamon, Seigneur de Bouvet, de la Flocellière, St-Paul-en-Pareds, Cerizay, etc., acheta, par l’entremise de son tuteur, François Hamon, évêque de Nantes, dont la fille et héritière, Robinette Hamon, veuve de Claude de Maillé-Brézé, vivait encore en 1595.

1533 - Procédures entre dame Suzanne de Bourbon, veuve de Claude, sire de Rieux, au nom et comme tutrice de Claude, sire de Rieux, son fils, comte de Harcourt, baron d'Ancenis, d'une part, et messire François de Volvyre, chambellan du Roy, baron de Rufec, et dame Anne du Chastellier, son épouse, d'autre,  pour raison de certaine pension que lad. dame du Chastellier demandoit à lad. de Bourbon et à son filz mineur, comme faisant partie de douaire qui luy avoit été adjugé en qualité de veuve de Gilles de Rieux, sgr de Chateauneuf, duquel mariage estoit sortie demoiselle Jeane de Rieux, qui étant morte âgée d'environ quinze ans, Claude, sire de Rieux, mary de lad. dame Suzanne de Bourbon, recueillit l'hérédité de lad. Demoiselle Jeane, et après luy led. Claude sire de Rieux, son filz mineur, contre lequel, en cette qualité d'héritier, lad. dame Anne du Chastellier a intenté procés, 1533. (9)»

 

VIIe.- René de Volvire, Sgr de la Rocheservière, baron de Ruffec et du Bois-de-la-Roche, voulut opérer le retrait lignager de cette terre, que son père avait vendue à Jean Hamon, Sgr de Benetz; mais sa demande fut repoussée par sentence du 13 septembre 1536.

Nous trouvons en 1534, René du Bellay, sgr de Gonnort et de Liré à la Rocheservière (10) sur la limite du Poitou et de la Bretagne; pendant six mois il porte le nom de seigneur de Rocheservière.

LesVolvire venaient de vendre cette antique châtelennie à l'évêque de Nantes, François Hamon du Bouvet qui l'avait fait acquérir pour son neveu.

 Évidemment, René du Bellay, en élevant ses prétentions sur Rocheservière, voulait rentrer en possession d'un fief qui avait été pendant des siècles le principal domaine de ses ancêtres maternels, si bien que son grand père, Christophe Chabot (11) en prenait de temps à autre le titre, sans cependant y posséder le moindre pouce de terrain.

Le 13 sept. 1536, une sentence rendue par Louis Chambret, sénéchal de Thouars, débouta René de Volvire des prétentions qu'il faisait valoir au retrait lignager de Rocheservière, vendue par François de Volvire, son père. (D. Font. VIII, p. 279. Chat- de la Flocellière).

 

Il épousa Catherine DE MONTAUBAN, fille et unique héritière du Sgr du Bois-de-la-Roche, et elle lui porta tous ses biens; et en secondes noces, Perrine DE SALIGNAC, dont il n'eut pas d'enfants.

Et pareil doute ayant cy-devant en l’année 1565. esté meuë entre defund Messire de Voluyre Seigneur de Ruffec , d’une part : et la Dame de S. Aulayre sa soeur d’autre, pour la succession collaterale du posthume de Messire François de Voluyre fils aisné de la maison de Ruffec , la Cour appointa les parties à informer par turbes, de l’usance de nostre Coustume, et depuis lesdites turbes utrinque faictes et arrestées , les parties ont transigé, et moyennant quelque legere recompense, ledit Messire Philippes Seigneur de Ruffec a esté receu à partager comme aisné, avec prérogative du droid d’aisnesse en ladite succession collaterale, escheuë par la mort dudit posthume son neveu.

Du premier lit sont issus :

-          1° PHILIPPE, qui suit;

-          2° ANNE, abbesse de Ste-Croix de Poitiers.

VIIIe.—  Philippe de Volvire, baron de Ruffec, fut créé chevalier des ordres du Roi le 31 décembre 1682, capitaine d'une compagnie de 50 hommes d'armes des ordonnances, conseiller du roi en son conseil privé, gentilhomme de la chambre.

 

Monsieur de Ruffec. Philippes de Volvire, marquis de Ruffec, vicomte du Bois de La Roche, seigneur de Saint-Brice etc, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, conseiller en son conseil privé, capitaine de 50 hommes d’armes de ses ordonnances, gouverneur et lieutenant général pour S. M. en Bretagne, en Angoumois, en Saintonge et dans le pays d’Aunis, ambassadeur en Allemagne, désigné maréchal de France et nommé chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit le 31 Xbre 1582,

Il se trouve au siège de Metz en 1552 ; est compris dans les états des gentilshommes ordinaires de la chambre des roys Henry II, François II et Charles IX de 1557 à 1569 ;

Obtint du roy François II au mois de mars 1559 une gratification de 500‘t en considération des services qu’il avoit rendus au roy Henry II dans ses guerres; se trouva en 1569 au siège de Poitiers qu’il deffendit contre les religionnaires.

6 juillet 1566. Quittance de gages donnée par Philippe de Ruffec, sieur de Saint-Brisse, gentilhomme de la chambre.  

Philippe se distingua à la défense de Poitiers contre les protestants en 1569.

Fut nommé conseiller d’État le 4 juillet 1570 en récompense (dit S. M.) des grands et agréables services qu’il luy avoit rendus et aux roys ses prédécesseurs en leurs guerres et auprès de leurs personnes, et le 12 septembre suivant capitaine de 50 hommes d’armes quoiqu’il en prit déjà la qualité dès le 25 Xbre 1569.

Le 20 avril 1571 il luy fut adjugé sur les fonds de l’Épargne une somme de 2500 /f pour un voyage que S. M. luy avoit fait faire l’année précédente en Allemagne prez de l’empereur et plusieurs autres princes.

Le 15 janvier précédent il avoit été pourvu de la charge de lieutenant général au gouvernement de Bretagne, et le 24 juillet de la même année il obtint encor celle de gouverneur et lieutenant général de la ville et pays d'Angoumois en considération (dit S. M.) de sa suffisance et de ses grands services tant à la guerre qu’en plusieurs négociations et charges de grande importance ; quoique ce gouvernement fut très considérable, la conjoncture des temps le rendit encor si important qu’il donna de la jalousie aux princes, et le duc de Montpensier prétendit en vain de s’en faire pourveoir à son exclusion parcequ’il lui ferma les portes d’Angoulême quoiqu’il fut chargé des ordres du roy ; mais le seigneur de Ruffec avoit été sur cela d’intelligence avec la reine mère qui le soutenoit de son crédit ainsy que le duc d’Anjou. Cependant L’Étoille observe que lorsque le duc se présenta pour prendre possession d’Angoulême au nom du duc d’Alençon Ruffec persista dan son refus malgré les jussions réitérées du roy et de la reine mère dont les gouverneurs faisoient peu d’état dans ce temps là étant rois aux mêmes dans leurs gouvernements.

Le seigneur de Ruffec s'étoit acquis dans le sien l’amour et l’estime des peuples ; mais quoique tous les habitans de l’Angoumois se fussent sacrifiés pour luy, il ne pensa jamais à se soustraire à l’obéissance qu’il devoit à son souverain. « Sire, lui disoit-il dans son mémoire, je fus blessé à la bataille de Saint-Quentin, je l’ai été depuis trois fois sous les yeux de Vôtre Majesté à Jarnac, à Moncontour et au siège de La Rochelle ; ma vigilance et peut être quelques heureux combats contre vos sujets de la nouvelle religion m’ont particulièrement attiré leur haine ; ils l’ont signalé en ravageant mes terres à un tel excès que de long temps je ne puis espérer d’en rien retirer. Eh quoy ! Sire, un simple juge dans un de vos parlements prétendra qu’il faut commencer par lui faire son procès avant que de lui ôter son office, et un gentilhomme d’une ancienne race sera déplacé d’un moment à l’autre quoique son zèle et sa fidélité ne se sont jamais démentis ! J’espère, Sire, que vôtre justice me protégera contre ceux qui veulent vous persuader de me dépouiller de la récompense que m’ont acquise mes services, ceux de mes ancestres, leur sang et le mien répandu pour la patrie ; je ne parle point de la dévastation des héritages qu’ils m’ont laissés».

Ce mémoire fit vraisemblablement sur le roy l’impression qu’il en attendoit, car il resta en possession de son gouvernement, et même l’année suivante Henry III lui écrivit avec éloge à l’occasion de la ville de Montaigu qu’il avoit reprise sur les huguenots et d’une rencontre où il les avoit battus.

Quittance de gages donnée par Philippe de Ruffec, sieur du lieu (Angoulême, 3 janvier 1576)

Ses services lui méritèrent du roy des lettres d’érection de la baronnie de Ruffec en marquisat dans lesquelles S. M. lui donne le titre de cousin.

 

31 juillet 1576. Lettre de Henri III à M. de Ruffec. (D'après l'original.)

Monsieur de Ruffec, J'ay ordonné que le régiment du sr de Laverdin qui a esté conduict en voz quartiers par le commissaire Le Faure, viendra servir en Poictou près le sr du Ludde et que celluy du sr de Sarriou qui y est à présent en partira pour passer la rivière de Loyre à Gyen et se rendre en Champaigne et Bourgogne; de quoy j'ay bien voullu vous advertir, mesmes que j'ay commandé au dit commissaire Le Faure de reconduire le dit régiment de Sarriou par deçà où est besoing de diligence; j'eusse bien désiré qu'il eust aussi, peu mener celluy du dit sr de Laverdin, mais je considère qu'il sera malaisé pour ce, comme dict est, qu'il fault qu'il vienne promptement.

Par quoy ce sera bien faiet si vous choisissez et députez quelque homme propre pour le mener en Poictou. J'escritz aux capitaines qu'ilz n'y faillent et vous prie y tenir la main de tout votre pouvoir et vous me ferez très agréable plaisir et service, priant Dieu qu'il vous ayt, Monsieur de Ruffec en sa sainte garde.

Escrit à Paris le dernier jour de juillet 1575. HENRY. FIZES.

A Monsieur de Ruffec, chevalier de mon ordre, capitaine de cinquante hommes d'armes, commandant pour mon service en Angoulmois.

 Le marquis de Ruffec se trouva au siège de Brouage en 1577, et fut envoyé en Allemagne le 12 novembre de la même année pour négocier le mariage du duc d’Anjou avec la seconde fille d’Auguste duc de Saxe.

 Il fut chargé aussi de voir à son retour le landgrave de Hesse et le duc de Wirtemberg pour les entretenir dans le party du roy.

Le 1 er août 1578, le roy lui accorda une gratification de 2000/t.

En 1580 il assista aux États de Bretagne tenus pour la réformation des coutumes de cette province, et en 1582 S. M. lui augmenta sa compagnie d’ordonnance de 50 hommes d’armes pour en former une de cent.

Autre quittance donnée par Philippe de Volvire, seigneur de Ruffec (17 décembre 1581).

Le 23 juillet 1583 elle le fit lieutenant général au gouvernement de La Rochelle, de Saintonge et du pays d’Aunis, et lui accorda l’expectative du premier état de maréchal de France qui viendrait à vaquer ; mais sa mort arrivée le 6 janvier 1585 à l’âge de 55 ans l’empêcha de jouir de cet honneur.

 [En marge : reçu par le duc d’Anjou à Melun le 17 février 1568, il est nommé Philippes de Ruffec, seigneur du dit lieu, chevalier de l’Ordre du roy dans une montre du 25 Xbre 1569 où est son sceau entouré du collier de l’Ordre de Saint-Michel (original, Bibliothèque du roy)]

 Il étoit fils de René de Volvire, baron de Ruffec, commandant la noblesse du ban et arrière ban d’Angoumois, et de Catherine de Montauban.

Ses armes : burelé d’or et de gueules de dix pièces, entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel ; écartelé de gueules à neuf macles d’or posées 3, 3 et 3, et un lambel (d’azur ?) de quatre pendans brochant sur les trois premières macles ; et sur le tout pallé d’or et de gueules de six pièces. p.492

Marié à Anne de Daillon, fille de Jean III de Daillon, comte du Lude, et d’Anne de Batarnay ; mort le 6 janvier 1583. Son épouse, est sœur de Guy de Daillon, Cte du Lude, gouverneur de Poitou

Le marquis de Ruffec avoit fait toute sa vie la guerre aux huguenots et sut toujours maintenir la religion catholique dans son gouvernement, et les habitans d’Angoulême qui n’avoient cessé de se ressentir de sa protection, qu'après sa mort, ayant été inhumé dans sa terre de Ruffec, voulant rendre hommage à sa mémoire, envoyèrent demander son corps à la marquise de Ruffec sa veuve (Anne de Daillon du Lude), et le firent inhumer dans l’église cathédrale Saint-Pierre d'Angoulème avec tous les honneurs dus à sa qualité et à ses mérites.

Il était sur le point d'être nommé maréchal de France lorsqu'il mourut, et il avait parcouru tous les divers grades de la carrière militaire.

Il laissa d'Anne DE DAILLON :

-          1° PHILIPPE, qui suit;

-          2° JACQUES, baron de St-Brice et de Cens, marié à Jeanne D'ERBRÉE, fille de Jean, Sr de la Chèze, et de Gillette de la Fontaine, dont il eut : ANNE, HENRI, FRANÇOIS, N. et N.;

-          3° HENRI, créé Cte du Bois-de-la- Roche en 1607, marié à Hélène DE TAHLOET, et tige des Sgrs du Bois de-la-Roche en Bretagne;

-          4° JEAN, abbé de la Couronne;

-          et cinq autres enfants morts jeunes.

 

IXe.-Philippe de Volvire, Chev., Sgr, Marquis de Ruffec (terre qui fut érigée en Mqisat en sa faveur par lettres patentes du mois de janvier 1588, mais qui ne furent registrées en parlement que le 16 mai 1651), capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi, épousa, le 11 juin 1594, Aymerie DE ROCHECHOUART, fille de René, baron de Mortemart et de Montpipeau, etc., et de Jeanne de Saulx, son épouse.

Elle contribua beaucoup, tant par ses bienfaits que par ses démarches, à fonder et doter le couvent des bénédictines de Sivrai, dont elle fut déclarée fondatrice le 3 janvier 1638. Elle était veuve à cette époque.

De leur mariage ne naquit qu'une seule fille, LÉONORE. qui épousa, le 17 novembre 1631, François de l'Aubespine, Mqis de Châteauneuf, colonel des troupes françaises en Hollande, etc., auquel elle porta la terre de Ruffec.

 

 

 

Armoiries. — La famille de Volvire portait : « Burelé d’or et de gueules de dix pièces.»

 

 

 

 

Pièces justificatives

7 mars 1399 (1398 v. s.)   Exploit d'un sergent chargé, en vertu de lettres royaux obtenues par le chapitre de St-Hilaire, d'ajourner devant le bailli des exemptions de Poitou ou devant son lieutenant au siège de Chinon, le seigneur de Ruffec, le capitaine de son château et plusieurs de ses valets, à raison des mauvais traitements que ces derniers avaient fait subir à quelques habitants de la terre de Courcôme qui avaient pris un cerf dans les bois des Martres.

A noble et puissant seigneur monseigneur le bailli de Touraine et des ressorts et exempcions d'Anjou du Maine et de Poitou. Perrot Ajaon, sergent du roy nostre sire et le vostre et commissaire d'icellui seigneur en ceste partie, à vous se recommande ou tout honnour, révérence, subjection et vraie obéissance.

Mon très cher seigneur, plaise vous savoir que le pénultième jour du mois de févrer l'an mil CCC.IIIIxx et dix huit, ge receu les lectres du roy nostre sire à moy présentées et bailhées de la partie de Jehan Garineau, procureur et portant nom de procureur de honnorables et discrez trésaurer, doyen et chapitre de l'église saint Hilaire le grant de Poitiers, des quelles lectres la teneur s'ensuit :

Charles, par la grace de Dieu roy de France, au séneschal de Xanctonge ou à son lieutenant, salut.

 Nos bien amez doyen et chapitre de saint Hilaire le grant de Poitiers estans notoirement et d'ancienneté en nostre proteccion espécial et sauvegarde avecques leur famile, officiers, jurisdicions, droiz, terres et biens quelzconques, nous ont fait humblement exposer que, comme entre leurs autres terres et seigneuries ilz soient seignours et possesseurs de la ville, terre et territoire de Courtcosme en Xanctonge et de toutes les appartenances et appendances d'iceulz, meismement d'un lieu ou village appellé les Martres, comme estant des membres et appartenances de ladicte terre de Courtcosme, et en icelle terre et appartenances aient toute jurisdicion et justice haulte, moienne et basse, avec droit de garenne et de chace, et plusieurs autres noblèces, libertez et droiz, seulz et pour le tout; et lesquelz ils tiennent nuement de nous en franche aumosne; et tant à cause de ce comme autrement deuement avoient esté et soient en bonne possession et saisine que aucun autre fors eulz et leurs gens et officiers pour eulx et en leur nom ne pevent ne ne doivent………………….. ou faire aucun exploit de justice ès lieux, villes et territoires ou appartenances dessus nomez, ne y chacer, réclamer ou avoir droit de chace ne prise de bestes quelzconques, soient grosses ou menues; et quand aucuns se sont vouluz efforcier d'y exploicter ou chacer, en possession et saisine de le contredire et empescher, et que plus est de les prandre, de les punir on de les traire à amende, selon le cas, par vertu de leur dicte jurisdicion : desquelles possessions et saisines ilz ont joy et usé paisiblement tant par eulz comme par leurs prédécesseurs et ceulx dont ilz ont la cause, par tel et si long temps qu'il n'est mémoire du contraire, ou au moins par temps souffisant à bonne possession et saisine avoir acquise, gardez et retenir.

Et par les derreinnes années et exploiz, au veu et au sceu de Hervé de Voulvire, chevalier, seigneur de Roffec, de ses gens et officiers et de tous autres qui l'ont voulu voir et savoir, en usant de leurs droiz, possessions et saisines dessusdiz, eussent nagaires lesdiz exposans fait chacier par leurs bois dudit lieude Martres par un appellé Jean Nonart et pluseurs autres leurs hommes subgez et justicables : ès quelx bois leursdictes gens eussent trouvé un cerf, et ycelui chacé et poursuy jusques an une valée ou fondiz estant ou territoire et jurisdicion d'iceulx exposans, ouquel fondiz ou valée ledit cerf fut arrestez et pris par les dessus dictes gens desdiz exposans, qui, par ce quedit est, le povoient faire sanz dangier d'autruy et sanz ce que on leur en peust ou deust aucune chouse demander par voye de raison.

Néantmoins un appelé Blain de Chillon capitaine pour ledit de Voulvire dudit lieu de Roffec, et un sien vallet, sachans le droit desdiz exposans en ceste partie, se transportèrent audit fondiz, ouquel ledit Nonart et ses compagnons estoient, qui ledit cerf en vouloient mener à Courtcosme, et très impétueusement coururent sus à icelui Nonart et sesdiz compaignons en les voulant batre et injurier, et de fait leur ostèrent ledit cerf et l'enmenèrent chez un appellé Naudin Saunier, subget et justicable d'iceulz expousans, auquel Naudin ilz le baillèrent en garde de par eulx, et la nuit en suivant len firent mener audit lieu de Roffec; et le présenta ledit capitaine audit chevalier son maistre, lui disant quil l'avoit osté aux vilains de Courtcosme : lequel chevalier lui respondit qu'il avoit très bien fait, et que encores les deust il avoir tres bien batuz.

Et pourtant que de fait ilz ne l'avoient pas esté, icelui chevalier et sondit capitaine renvoièrent landemain plusieurs de leurs gens et serviteurs armez de diverses armes invasibles et défendues, lesquelz se transportèrent en ladicte terre d'iceulz supplians en l'oustel d'un appellé H……. Tuter, où ilz trouvèrent ledit Jean Nonart, lequel ilz batirent et navrèrent si inhumainement que en lui espéroit mielz la mort que la vie, et avec ce prisdrent et emportèrent dudit hostel une coignye, un sac tout neuf et plusieurs autres biens meubles, et ce qu'ilz ne vouldrent ou peurent emporter ils rompèrent et despecièrent tellement qu'ilz firent dommage oudit hostel de cent livres ou environ.

Et d'illec se transportèrent lesdiz complices en un autre hostel d'un appellé Micheau Bonnat, subget et justicable desdiz exposans, lequel et sa femme aussi ilz batirent très deurement, et si firent ilz la femme dudit Nonart : et prisdrent et emportèrent des biens dudit Bonnat bien jusques à la valeur de dix livres ou entour.

 Et non contens de ce, mais en persévérant de mal en pis, se transportèrent à l'ostel de Perrot Joubert, sergent et officier des diz exposans, pour le tuer ou mutiler se ilz l'eussent peu prandre ; mais il les apparceut venir et s'en fouy très hastivement; et quant ilz virent qu'ilz ne povoient avoir accompli en sa personne leur mauvaise volonté, ilz prisdrent un cheval qu'il avoit, qui bien valoit dix escus, ne oncques puis ne le rendirent, et que pis est prisdrent ledit Nonart ainssi navré comme il estoit, et le transfèrent sur le cheval qu'ilz avoient osté audit Joubert, et le emmenèrent prisonner audit lieu de Roffec.

Mais sitost que ledit chevalier le vit, il commenda que on le meist en prison et ès grisillons sans en avoir pitié ne compassion ; et ainssi que on li menoit, et qu'il devoit estre en la garde et seurté de justice, l'ainsné filz dudit chevalier lui vint courir sus et le batit de rechief tout à son plaisir.

Et finablement l'ont détenu prisonner tant et par telle manère que par force de prison et pour doubte qu'il avoit de mourir, ilz luy ont fait gager l'amende à la volenté dudit chevalier.

Sur lesquelles chouses et plusieurs autres perpétrées par lesdiz complices, les gens et officiers que les diz exposans ont par delà, et par vertu de leur garde, ont fait faire certaine informacion, et les coulpables ont fait adjourner pour respondre à nostre procureur et ausdiz exposanz au siège de Paracou, dont ladlcte terre de Courtcosme est de ressort, et duquel siège les droiz se tiennent par devant vous à Xainctes ; mais pour ce que d'icelui siège on ne plaide que deux ou trois foiz l'an, et aussi que le paiz est moult périlleux et que ledit chevalier est grant et puissant au païs, et son dit capitaine et plusieurs de ses gens et serviteurs sont estrangiers et gens qui ont accoustumé à procéder par voie de fait, et moult mal renommez en ce et autres chouses, lesdiz exposanz ou leurs conseil et messages qu'ilz envoieroient pour la poursuite de leurdicte cause seroient en aventure de perdre la vie ou la santé et ce qu'ilz porteroient avec, et supposé qu'ilz y poussent aller sauvement, si ne pouroient ilz de moult long temps avoir la fin de cette besoigne, tant pour ce que dudit siège de Paracou on plaide si à tart et par la manère que dit est, comme par la puissance et faveur que ledit chevalier a au conseil praticiens et officiers du pais, si comme ilz dient.

 Et pour ce nous ont très humblement supplié que, comme ladicte cause soit encores toute entière, et que ledit chevalier ait son principal domicile en pais de Poictou et dedans les mètes du bailliage des exempcions dudit pais de Poictou et du siège de Chinou, duquel il demeure plus près assez que dudit lieu de Xainctes, nous sur ce leur vueilions gracieusement pourveoir.

Pourquoi nous, ces choses considérées, vous mandons que ladicte cause, ou cas qu'elle seroit entière, comme dit est, prins les informacions, actes et munimens d'icelle et les parties adjournées, vous renvoiés avec les parties adjournées à certain jour et compétent par devant ledit bailli des exempcions de Poitou ou son lieutenant à sondit siège de Chinon, et laquelle ou cas dessus dit nous y renvoions par ces présentes pour y estre procédé ainsy que raison vouldra ; et ou cas que dudit renvoy faire vous seriez reffusans ou en demeure, nous mandons et commectons par ces meismes présentes au premier huissier de nostre parlement ou autre nostre sergent qui sur ce sera requis, que face le renvoy et assignacion dessusdiz, en certiffiant souffisamment de ce que fait en sera ledit bailli ou son lieutenant, auquel nous mandons et pour les causes dessus dictes commectons que aux parties, ycelles ouyes, face bon et brief droit; car ainsi nous plaist il estre fait, et ausdiz exposans l'avons octroié et octroions de grâce espécial par ces présentes, nonobstant quelconques lectres subreptices à ce contraires.

Donné à Paris le second jour de janvier, l'an de grace mil CCCC IIIIxx XVIII, et de nostre règne le XIXe.

 

Par le roy, à la relacion du conseil lay, ainsi signé :

 Dominique. Par vertu et auctorité desquelles lectres dessus transcriptes et du povoir à moy donné et commis par icelles, et à la rcqucste dudit procureur des diz bonnorables, je, le derrer jour du mois de févrer l'an dessus dit, me transportay en la parroisse de Ponprou à un hostel appelé la Roche-Ruffin, auquel hostel je trouvay et appréhenday noble homme monseigneur Guillaumede Torsay, chevalier, séneschal de Xanctonge pour le roy nostre sire, auquel je feis lecture des dictes lectres, et amprès lecture faicte, le procureur desdiz honnorables requist audit séneschal que renvoiast la cause dont èsdictes lectres royaux est faicte menction par devant monseigneur le bailli de Touraine ou son lieutenant au siège de Chinon avecques les parties adjournees, par la manère que le roy nostre sire le lui mandoit; lequel séneschal respondit en ma présence audit procureur desdiz véuérables qu'il n'avoit avec soy ne clerc ne scel pour quoy il peust ladicte cause renvoier, et en fut deslaiens et reffusans.

Et pour son deslay et reffuz, ge sergent dessusdtt remoiai ladicte cause en  l’estat où elle est pardevant mondit seigneur le bailli de Touraine et de Poitou ou son lieutenant à son siège de Chinon à le VIIIe jour des premières et prouchaines assises qui tenues y seront, pour ce qu'il m'est apparu que ladicte cause est encore toute entière, et que ladicte assise de Paracou où pendoit ladicte cause ne teint.

 Et en oultre, le VIIe jour du mois de mars après en suivent, me transportay au chastel de Roffec pour illec cuider trouver et appréhender la personne de noble homme monseigneur Hervé de Voulvire, chevalier, lequel n'y estoit pas pour ce naguères qu'il en estoit parti; et pour ce ge appréhenday la personne de Blain de Chillon, son capitainne, lieutenant et gouverneur dudit chastel, pour ledit monseigneur Hervé, et demeurant en icelui chastel, auquel je feis lecture desdictes lectres royaux; et après lecture faicte à la requeste dudit procureur desdiz honnorables, je adjournai ledit monseigneur Hervé de Voulvire, chevalier, en la personne dudit Blain et aussi adjournay le dit Blain, capitainne, en sa personne, Estienne le venenr, Loys Chabot, Bastard Michel, vallet des chiens, Hanequin le chasseur, varlet dudit Estienne le veneur. audit VIIIe jour de la première prouchaine assise du roy qui tenue sera à Chinon, pour respondre au procureur du roy nostre sire oudit bailliage de Touraine et de Poictou a quelle fin qu'il vouldra eslire, et contre eulx et chescun d'eulx proposer et requerre sur le contenu de ladicte sauvegarde, exeps et déliz pour eulx et chescun d'eulx faitz et parpetrés.

 Et auxi adjournay ledit chevalier et Blain et tous les autres dessus nommez audit jour et heu pour respondre ausdiz honnorables sur sauvegarde enffrainte, et pour leur respondre sur les exeps, crimes et déliz faiz et parpetrés pour eulx et chescun d'eulx civilement, et pour leur donner asseurement par vertu de leurdicte sauvegarde, et pour procéder et faire en oultre envers eulx si comme de raison donrra selon le contenu de ladict sauvegarde, et tout en la forme et manère qu'ilz estoient adjournez devant séseneschal de Xanctonge au siège de Paracou, et commandé et commis m'est par lesdictcs lectres royaux.

Et ce, mon très cher seigneur, ge vous certiffie mon fait et estre vray par ceste ma présente relation scellée de mon seel, duquel ge use en mon office.

Ce fut fait et donne en l'an et ès jours dessus diz. Lequel Biain de Chillon, capitaine dessusdit, me reqnist et demanda coppie des dictes lettres pour sondit maistre et pour luy; laquelle je luy bailhay. Donné comme dessus.

 

 

 

 

 

Les coutumes du pais et duché d'Angoumois, Aunis et gouvernement de La Rochelle, avec les commentaires de Me Jean Vigier,

Archives historiques du département de la Gironde

Ruffec : son histoire d'après les documents recueillis par un vieux ruffécois L. Picat

Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot

Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis

Lettres du comte de Lude et autres personnages, relatives à l'administration du Poitou de 1559 à 1580 publiées par M. Bélisaire Ledain

Recueil des documents concernant le Poitou contenus dans les registres de la chancellerie de France.publiés par Paul Guérin

Histoire d'Ancenis et de ses barons ; par E. Maillard... 2e éd.

Recueil historique des chevaliers de l'Ordre de Saint-Michel. Vol. II, 1560-1568  réd. par Jean François Louis d'Hozier

Société des antiquaires de l'Ouest

Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou. Tome 2  par feu M. Henri Filleau,..

 

 

 

 

 

 

 


 

(1). L’épouse de Maurice de Volvire, Isabeau de Rieux, est la fille de Jeanne de Rochefort, vicomtesse de Donges, elle-même sœur de Marie de Rochefort mère de Lancelot Gouyon.

 La châtellenie, terre et seigneurie de Fresnay, avec dépendances dans les paroisses d’Avessac, de Saint-Gildas, de Guenrouet, de Puceul et de Saffré, annexée au marquisat de Blain, possédées par Morice de Volvire (1404), Nicolas de Volvire, chevalier (1429), Joachim de Volvire (1447), Marguerite de Belleville (1459)  

(2). La terre et seigneurie d'Ardenne, située près de Fontenay-le-Comte (commune de Charzais), était dans la mouvance du château de Melle.

 Nous avons vu qu'elle fut donnée par le roi Jean, en février 1354, au maréchal Boucicaut, et par Charles v, le 12 août 1372, à André de La Ramée, écuyer. (Arch. hist du Poitou, t. XVII, p. 140 XIX, p. 129.)

Elle appartint plus tard à Jean II Harpedenne, seigneur de Belleville, qui en fit hommage à Charles VII, par acte daté de Mehun-sur-Yèvre, le 31 décembre 1425. (Arch. Nat., P. 553, cote 423.)

 Marguerite de Belleville l'eut ensuite de la succession de son père et l'apporta a son mari. Leur fils, Jean de Volvire, seigneur de Ruffec, qui en hérita à la mort de sa mère, en rendit aveu, le 10 décembre 1473, puis le 22 août 1482, à Charles d'Anjou, comte du Maine, seigneur de Melle, Civray, Chizé, etc. (P. 520, cotes 1609 à 1611l.)

La terre d'Ardenne fut vendue, le 2 décembre 1499, par le sr de Ruffec au seigneur de Neuville. (P. 1408, cote 728.)

 Sabiret de Prouhet, qui en fut seigneur par la suite, en rendit hommage à Franços 1er, le 10 octobre 1519. (P.520,n° l612.)

(3).  La famille de Lousme ou de Losme occupait un rang distingué en Saintonge au XIVe et au XV siècle. Jehan de Lousme avait été autorisé en 1375, par le roi Charles V, à porter sur son écusson l'ordre de la royale étoile, pour avoir chassé les Anglais du chàteau de Mortagne (0 Givvy, Nobiliaire de Guyenne, t.II, p. 352). Regnaud de Lousme était seigneur de Chadignac, prés Saintes; en 1421, sa petite-fille Marguerite épousa Grégoire, alias Georges Victor, écuyer d'écurie de la comtesse d'Angoulême.(Arch. Nat. Reg. 1404, p. 156; 1405, p. 294).

(4). On ne trouve dans la commune de Bagnizeau aucune localité ainsi dénommée.

(5). Anne, bâtarde de Guienne, qui devait épouser en 1490 François de Volvire de Ruffec.

(6) La Chesnaye- Deshois l'appelle Volvire, et Moréri, Voluire.

(7) Moréri dit que Jeanne de Guyenne fut sous-Prieure de Blaye et de Saint-Pardoux et que ce fut sa sœur, Anne de Guyenne, qui épousa le de Ruffec.

(8). PHILIPPE de la Rochefoucault, Seigneur de Melleran, d'Aunac, de Nouans, etc. mourut avant son pere, laissant de Renée de Beauvau sa femme, fille de Pierrey Seigneur de la Bessiere, et d'Anne de Fontenay, Dame du Rivau ; 1° Jacques de la Rochefoucault, Seigneur de Melleran, d'Aunac et de Nouans, mort sans laisser de posterité de Blanche de Montberon sa femme, fille d'Eustache, Vicomte d'Aunay, et de Marguerite d'Estuert ;  2° Jeanne, mariée en 1491 à François de Volvire, Seigneur de Ruffec, morte sans enfants; 3° Marguerite, Dame d'Aunac, alliée par même Contrat que sa sœur, à Charles de Volvire, Seigneur de Rais, frere puîné du Seigneur de Ruffec ; 4° Jacquine de la Rochefoucault, mariée à Jean de la Chambre , Seigneur de Villeneuve- la-Comtesse, et de Champagne- Mouson.

(9). A la mort de son mari, Suzanne de Bourbon conserva, à titre de douaire, la baronnie d'Ancenis, et eut la tutelle de ses enfants. Elle eut à soutenir, en cette qualité, plusieurs procès, notamment en 1533 et 1544 ; en cette dernière année, elle obtint des lettres royales à propos d'un différend qui s'était élevé entre elle et les frères de son mari sur un détail d'administration. (Extrait des titres communiqués par M. le président de Rochefort, Bl.-.M.)

   Anne du Chastellier Née en 1475 (fille de Vincent du Chastellier, chevalier, vicomte de Pommerit et Madeleine de Villiers)

    Mariée en 1495, avec Gilles de Rieux, seigneur de Châteauneuf, en eut une fille unique, Jeanne de Rieux, dame de Châteauneuf, qui mourut sans alliance en 1522. La seigneurie de Châteauneuf retourna dès lors à la branche aînée et devint en 1531 l’apanage d’une nouvelle branche cadette

    Mariée en 1500, avec Philippe de Montauban (1445 - 1516), vicomte du Bois-de-La-Roche, chambellan du duc François II, dont Catherine (ap 1500 - 1536)

    Mariée en 1516, avec François de Volvire (1465 – 1541)

(10). En juin 1532, René du Bellay fit à Jean Hamon du Bouvet, acquéreur de Rocheservière, une première offre de retrait lignager de la terre de Rocheservière.

Jean Hamon refusa. René du Bellay appuyait sa demande sur les descendants de sa mère, Renée Chabot de Lire, dont les ancêtres étaient issus des Chabot de Rocheservière.

 Il fut soutenu dans sa demande par René de Volvire, fils de François de Volvire, le premier vendeur de Rocheservière.

Un instant, René du Bellay occupa le château de ses ancêtres les Chabot de Rocheservière sur les bords charmants de la Boulogne.

Mais le 13 septembre 1534, une sentence de Louis Chambret, sénéchal de Thouars, débouta René de Volvire, et à plus forte raison René du Bellay de ses prétentions au retrait lignager de Rocheservière., Chroniques paroissiales du diocèse de Luçon, t. VIII, p. 69 et Beauchet-Filleau. Dict. des Familles du Poitou, première édition, art. Hamon.

(11) Christophe Chabot, d'après la généalogie des du Bellay conservée à Angers, m. 992, provenant du cabinet de Le Laboureur

(12) Cette pièce endommagée par le temps, est indéchiffrable en quelques endroits.

 

 

 

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