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PHystorique- Les Portes du Temps
9 avril 2023

Documents inédits XVIe siècle - Petits-neveux de JEANNE d’ARC au comté Nantais.

Documents inédits XVIe siècle - Petits-neveux de JEANNE d’ARC au comté Nantais

Les publications sur Jeanne d'Arc peuvent à elles seules composer une riche et sérieuse bibliothèque. Depuis les savantes éditions du procès par Quicherat, les splendides volumes illustrés de MM. Wallon, Marius Sepet, etc.. jusqu'aux modestes brochures populaires, in-18, tous les formats sont largement représentés. Le texte est à la hauteur des illustrations, et les noms les plus éminents de l'histoire et de la littérature sont inscrits en tête de ces ouvrages.

Un libraire d'Orléans, M. H. Herluison, fait sa spécialité de ce sujet si patriotique, et il accomplit la noble mission qu'il s'est imposée avec savoir et dévouement.

Nombreuses aussi sont les familles qui tiennent à honneur d'être alliées à celle de la Pucelle ; et chacune est jalouse de mettre en évidence, de prouver les liens qui la rattachent à la libératrice de la France, l'une des gloires les plus pures et les plus brillantes de la Patrie.

En parcourant les registres paroissiaux des archives municipales de Nantes, le nom de DU LIX ou DU LYS avait deux ou trois fois attiré nos regards, particulièrement sur ceux de Sainte-Croix.

Bien que tout le monde sache que ce nom fut adopté par les frères de Jeanne, après les lettres d'anoblissement de Charles VII, notre attention n'avait été nullement éveillée en cette circonstance, et aucune idée de rapprochement ne s'était présentée à notre esprit !... ==> Lettres-patentes du roi Charles VII, contenant l'annoblissement de Jeanne d'Arc, dite la Pucelle d'Orléans, et de ses père, mère et postérité masculine et féminine, au mois de décembre, 1429 et expédié à la chambre des comptes, le 16 janvier 1430.

D'autant mieux, qu'une famille de Lys, des diocèses de Saint-Brieuc et de Rennes, maintenue à la Réformation en 1671, pouvait fort bien avoir eu quelques membres résidant au comté Nantais.

En 1878, MM. E. de Bouteiller et G. de Braux firent paraître un volume intitulé : La famille de Jeanne d'Arc. Or, à la page 171, se trouvent les indications suivantes :

« Branche incertaine qui se serait établie en Bretagne.

IV. N. DU LYS, écuyer, fils de fan DU LYS le jeune, et d'Anne de Villebresme, ép. demoiselle Dyrodor DE LA QUESTERIE, d'où :

V . Jean DU LYS, avocat et conseiller du Roi, ep. Isabeau DE SÉJOURNÉ, d'où : 1° François-Jean DU LYS, écuyer, capitaine des francs archers du comté de Nantes, mort sans alliance; 2° N.DU LYS, ep. demoiselle de la Varenne ; 3° N. DU LYS, prieur de l'abbaye de Bugeay ; 4° N. DU LYS, religieuse de l'abbaye de Val-de-Morière.

VI. 5° Charles DU LYS, attaché à Henri III, roi de Pologne, chargé de missions à Constantinople, ep. en 1583 Esther Grimaud, des GRIMALDI, dame de Procé, d'où :

VII Anne DU LYS, ep. René DE LA GRÉE, seigneur du Chastelier, capitaine de chevau-légers, (postérité inconnue).

Nota. Cette généalogie, qui n'est accompagnée d'aucune preuve, est tirée des papiers de Charles DU LYS, dans les archives de M. de Maleissye.

« Au-dessous est écrit le quatrain suivant, revêtu de la signature de BONNOT, procureur au Parlement..

Ton nom et ton surnom richement enlacez

Démontrent la grandeur de la tige florée

De ta noble maison ; mais ce n'est sans raison

Puisque du sacré Lys tu portes le beau nom. »

A la lecture de ces lignes le souvenir du registre de Sainte-Croix revint naturellement à notre mémoire.

Un problème se posait. Etait-il possible de retrouver quelques faits historiques, quelques mentions de l'Etat-civil, quelques actes permettant de reconstituer, avec un peu de probabilité, cette « branche incertaine qui se serait établie en Bretagne ? »

Ce sont les résultats bien minimes de nos recherches longues, patientes, souvent infructueuses, que nous donnons aujourd'hui, en consignant ici le peu que nous savons de nos compatriotes nantais qui portèrent humblement le beau nom DU LYS.

Constatons tout d'abord, que trois auteurs bretons d'une grande autorité mentionnent les DU LYS. I° D. Morice Histoire de Bretagne, Pr. t. III, col. 1046 et 1047 ; comme figurant parmi les nobles du comté nantais, faisant partie de la garnison de Nantes. 2° Notre vieil ami, le comte E. de Cornulier, Essai sur le dictionnaire des terres et seigneuries comprises dans l'ancien comté nantais, comme possédant Boquehan, Nais, Rieux en Nort. 3° Pol de Courcy, Nobiliaire et armoriai de Bretagne, article Grimaud; la branche de Nays fondue en 1581 dans du Lys.

Abordons maintenant les registres paroissiaux, en commençant par ceux de Sainte-Croix.

« Le XIe jour dudit moys (octobre 1528), fut baptisé Régné, fils de Micheau Thoselin, et Marie, sa femme; parrains monsieur de la Varanne, Régné de Ville, et Guillaume du Lion, et marraine damoyselle Ysabeau, femme de saige et pourveu Me Jehan du Lix, seigneur de Destrivière. Signé : F. Cormeraye (1). »

« Le XVyesme jour du moys de octobre l'an mil cinq cens vingnt et neuff, fut baptizée Richarde, fille de maistre Jehan de Pegillae (sic pour Peillac), seigneur de la Poysse et Jehanne le breton, sa compaigne ; parain maître Jehan du Lys, marrenes Richarde du Lys et Guyllemette du Tertre, femme de messire Guillaume Jehan, docteur ou loys. Signé Gme Cormeraye (2). »

« Le mardy dizouictiesme jour d'augst mil cinq cens soycente et deux, fut par maystre René Gilles, curé de l'église parrochiale de Sainte-Croix de Nantes, baptizé René filz Michel Viet, dict le Sourt, quinqualeur, et Jehanne Gaultier sa femme, demeurans en la maison de Jaylle, joignant ladite église. Lequel René estoit âgé de sept sepmaines, ainsin que dist sa mère, estant présente ; et avoict esté baptizé hors la ville de Nantes, en ung lieu appelle le Présouer, ouquel Pressouer les jours passez, les hérétiques appeliez Huguenots baptizoint leurs enffens.

Et furent compères nobles gens, René de Sanzay, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy nostre Syre, capitayne et gouverneur des ville et chasteau de Nantes, soubz la charge de Monsieur de Montmorency, connestable de France, et Fransoys du Lix, seigneur de Louygné et de Lestrivière, capitayne des Francz archiers de l'evesché de Nantes ; commère Jehanne de Cerizay, espouze Adrian Renard.

Et fut ledit enfant, aporté en ladite église Saincte-Croix, par sa diste mère, cognoissant avoir esté deceue par les exhortations que faisoinct les prédicans hérétiques et Huguenotz audict Pressouer.

« R. Gilles, rector.

 

« Ledict jour, incontinant après ledict baptizement dudict Viet, fut par Olive de Moussy, amené en ladite église, et baillé entre les mains desdicts seigneurs de Sanzay et du Lix, ung petit enfant que ladicte de Moussy disoict estre agé de quatre ans et demy, et estre filz de Pierre Helon, et Ysabeau Rouyllé, sa femme ; quelle Ysabeau est fille de ladite de Moussy.

Quelle de Moussy référa ausdicts seigneurs et à moy ledict enffant avoir esté baptizé à la huguenotte, en la ville de Genesve, et y avoir esté nommé Hélye.

Et furent parrains lesdicts seigneurs de Sanzay et du Lix, maraine ladicte de Moussy.

 Et demeura le nom de Hélye audict enffant parce qu'il estoict accoustumé d'y estre appelé.

« R. Gilles, rector. » (3)

 

 « Die decima mensis Apprilis, anno Domini mille simo quingentesimo trigesimo nono, post Pascha, baptissatus fuit Franciscus Bouchard, filius Guidonis Bouchart et ejus uxoris ; compatres fuerunt discreti viri magistri Franciscus du Lis et Franciscus de Roches; commater Francisca du Lis. » (4)

« Die décima quarta mensis januarii, anno predicto « 1541, — 1542, N. S. — baptissatus fuit Karolus filius magistri Yvonis de la Tullaye, et Regnate Richerot, ejus uxoris ; compatres fuerunt magister Karolus le Frère et magister Egidius Lefeuvre ; commater Yzabella Séiourné, uxor magistri Johannis du Lix. Signé : G. Ertauld. » (5)

« Hic die, decima septima supradicti mensis Maii « — 1544, — baptizata fuit in hac aede ecclesiastica sive Basilica, per me vicarium infra scriptum, Francisca, filia honorabilis viri Mathurini Tassin ac Johanne Raoul ejus uxoris. Compater discretus vir magister Jacobus Raoul ; commatres vero nobiles domisellae Francisca d'Astoudille, domina loci temporalis de, Livernière, et Francisca du Lis, domina loci temporalis de la Mazure. Fuere et extitere testibus ad premissa vocatis, dominis Arturo Ryallen, causidico [curie ecclesiastice] Nannetensis, nec non Francisco de Spinosa, decano Castribriencii. Signé : Moquaye. » (6)

« Egidius Texier, filius Francisci et Johanne Belon, ejus uxoris, baptizatus fuit die decima sexta mensis novembris anno Domini millesimo quingentesimo quinquagesimo. Patrini fuerunt magister Egidius du Lis, doctor utriusque juris, et magister Oliverius Giffard ; matrina vero nobilis Anna de Butay. Et minister Sacramenti cujus nomen sub scribitur : « Ludo. Guyton.» (7)

« Le tiers jour de octobre et an que dessus — 1574,  — fut baptizée Thomasse, fille de Pierre Durand et de Jehanne Heryé ; et la tindrent sur les fons de baptesme, en l'Eglise de Saint-Donatien, maistre Thomas Denys, seigneur de la Sansive, mary de damoyselle Ysabeau Broczard ; honorable femme Marguerite Seguyn, veuffve de feu Me Pierre du Lis, et aussi honorable femme Jehanne Gousset, femme de maistre René Sorin. Baptizée par P. Gaultier. » (8)

Ces actes prouvent incontestablement l'existence d'une branche de la maison du Lys dans notre ville.

 Ses membres étaient en relations étroites avec les meilleures familles, les Peillac, les Raoul de la Guibourgère, les de la Poeze, de la Tullaye etc.. dont ils tenaient les enfants sur les fonts de baptême, dans les paroisses les plus importantes de la cité.

Les indications de la note ainsi justifiées et démontrées exactes, essayons de grouper les noms fournis par les différents documents passés sous nos yeux, et de donner autant que possible la filiation de cette branche, tout en faisant remarquer que la tâche est d'autant plus difficile que nous n'avons pu exhumer, c'est le mot, aucun contrat de mariage, aucun acte de naissance et de décès spécial à la famille.

Pierre d'ARC (surnommé Pierrelot ou Perrel), né entre 1406 et 1411 et mort en 1473, chevalier du Lys, est un frère de Jeanne d'Arc, troisième fils de Jacques d'Arc et d'Isabelle Romée.

Il suivit constamment sa sœur dont il fut compagnon d'armes, et fut fait prisonnier avec elle. ==> Les Prisons de Jeanne d’Arc - Le Geôlier de Jeanne d’Arc

Seigneur de l'Ile-aux-Boeufs, près d'Orléans, mort avant 1647, avait épousé Jeanne BAUDOT, de Domremy qui le rendit père de :

III. Jean DU LYS, l'aîné, dit de la pucelle, seigneur de Villiers-Charbonneau, de Baignaulx, mort sans héritiers en 1501, et dont les biens, saisis après son décès, furent restitués à Marguerite DU LYS, sa cousine germaine.

D'après l'enquête de 1551, Pierre DU LYS aurait épousé une seconde femme qui serait, selon toute apparence, Jeanne DE PROUVILLE, d'où :

1° Jean DU LYS, le jeune qui suit;

2° Helwide, ou Hauvy DU LYS, qui épousa Etienne Hordal, en 1467.

3° Jeanne, alias Catherine DU LYS, qui épousa François DE VILLEBRESME.

4° Catherine DU LYS, la jeune, épousa Georges HALDAT.

III. Jean DU LYS, le jeune, écuyer, échevin d'Arras, reçu bourgeois de cette ville, sans perdre sa noblesse, mort vers 1492, avait épousé Anne DE VILLEBRESME, dont il eut :

1° Jean DU LYS, écuyer dit le capitaine Grand-Jehan et le Picard, compagnon d'armes de Bayard, mort en 1543, d'où postérité.

2°N... DU LYS, dont nous allons parler.

 

Empruntons ici, à Charles DU LIS une page très importante pour notre thèse (9).

« Chacun sçait comme en l'an 1491, la ville d'Arras fut soustraite de l'obéyssance des Roys de France, par les entreprises, trahisons et menées de Maximilien d'Austriche et des siens; qui fut cause que les vrays François en furent chassez, après avoir esté pillez; entre lesquels le susdit Jean du Lis ne fut oublié, y ayant esté mis et nommé par le roy Louys XI, comme il a esté dit.

Il se réfugia donc en Picardie, à Lihoms en Sangterre, fort dénué de moyens, ou il mourut valétudinaire et maladif quelque temps après, sans relever sa fortune, laissant un fils aussi nommé Jean du Lis, lequel ayant esté quelque temps entretenir au barreau du Parlement de Paris, en sa première jeunesse, voyant son père mort sans beaucoup de commoditez, se débaucha en la profession des armes aux guerres de Milan, Naples et d'Italie ; pendant laquelle absence, Jean du Lis, sieur de Villers, son oncle et frère aisné de son père, estant décédé à Orléans sans enfans, la succession qui luy devoit appartenir, comme nepveu, fut recueillie par damoiselle Marguerite du Lis, comme cousine germaine, à cause de Jean du Lis, prévost de Vaucouleur, son père, oncle dudit Jean du Lis, sieur de Villers, pour ce qu'elle estoit mariée et habituée près d'Orléans, laquelle s'en dit héritière et se fit déclarer habile à lui succéder, par sentence du prévost d'Orléans du troisième octobre 1501 ; et fut à la vérité la plus habile, bien qu'elle ne fust la plus proche, pour l'absence et grand éloignement de Jean du Lis, surnommé le Picard, plus proche et plus capable de succéder, estant nepveu d'un dégré plus proche qu'elle. »

Ces lignes expliquent suffisamment au lecteur, pourquoi le second fils de Jean du Lis, pauvre réfugié en Bretagne, demeura inconnu aux généalogistes et aux historiens de sa famille.

« Fort dénué de moyens» tout concourut à faire peser sur lui un oubli que nous cherchons à soulever.

Cependant nous le voyons, ainsi que ses descendants, contracter de bonnes alliances, et ceux-ci reprendre peu à peu une situation en harmonie avec le beau nom qu'ils portaient et dont ils se montrèrent toujours jaloux et dignes.

 

DU LYS,

Seigneurs de l'Estrivière, des Granges, Loigné, Nays, la Papinière, Rieux en Nort, le Tertre, la Tournerie, etc..

D'azur à l'épée d'or en pal, la pointe haute, soutenant une couronne aussi d'or, accostée de deux fleurs de lis de même.

IV. N.. du Lys, second fils de Jean du Lys et de Anne de Villebresme, se réfugia soit à Nantes, soit dans le comté nantais, à la suite de la reprise d'Arras en 1491, et de la perte de la fortune de son père.

Suivant la note, il épousa « Demoiselle Dirodor de la Questrie ». Ce n'est pas Dirodor, mais bien d'Yrodouez ou d'Yrodouer, famille bretonne, portant, d'argent à la bande de gueules chargée de trois macles du champ ; et établie à Saint-Malo et à Nantes.

En 1457, Dom Olivier d'Yrodouez, prêtre et religieux du Tronchet, fut pourvu par son abbé Gilles Raguenel, du prieuré de Saint-Petreus, diocèse de Rennes.

Le 1er octobre 1475 Guillaume d'Yrodouez, figure parmi les officiers de la duchesse Marguerite de Foix (10).

Cette maison, par arrêt du 9 novembre 1668, fut maintenue, au rôle de Nantes, où elle possédait la terre de la Quetraie, en Mésanger, dès le commencement du XVIe siècle (11).

De cette union naquirent: 1° Jean qui suit :

2° Richarde du Lys, marraine avec Jean du Lys son frère en 1529 (12).

V .Jean DU LYS, écuyer, avocat, Seigneur de l'Estrivière, des Granges et de la Tournerie.

Le 20 septembre 1524, « honorable homme et saige maistre Jehan du Lix, avocat, seneschal de la Court de Rays en Boign, » rendit, aux plaids généraux de cette Cour, une sentence en faveur de l'abbaye de Buzay, au sujet d'une maison qu'elle possédait au bourg de Bouin (13).

Quatre ans après nous le retrouvons établi à Nantes.

A la date du 13 juillet 1528, le Chapitre de la Cathédrale donne ordre à son prévôt, de remettre un Philippe, à Maître Jean du Lis pour le mémoire qu'il a rédigé sur les immunités de l'Eglise de Nantes, et cinq sous à son clerc, pour la transcription de ce mémoire (14).

Le 15 décembre 1529, les chanoines firent encore donner à leur avocat, un florin, pour ses peines et travaux au sujet de l'accord qu'il était parvenu à régler dans la cause de feu Maître Conan (15).

Malheureusement ces lignes, par trop sommaires, ne laissent place à aucune observation sur les causes confiées à notre avocat ; cependant nous pouvons dire que le Chapitre de Nantes ne s'adressait pas au premier venu, et que ce choix indique une certaine notoriété, due sans nul doute à la science du droit et aux aptitudes qui distinguaient Jean du Lys parmi ses confrères.

En 1543, nous voyons encore Jean du Lys, alors seigneur des Granges, au nombre des nobles du comté nantais.

Jean de Bretagne, duc d'Etampes, comte de Penthièvre, gouverneur de Bretagne, par un mandement daté de Guémené le 28 mai 1543, commande à François du Puy-du-Fou, capitaine de Nantes, d'appeler à son aide pour maintenir dans l'obéissance du Roi, le château et la ville, un certain nombre de Nantais, entre lesquels « Jehan du Lix, seigneur des Granges » est cité à la vingt-cinquième ligne, et « Jehan du Lys seigneur des Granges » cinq lignes, plus bas. Très probablement le père et le fils (16).

Jean du Lys épousa Isabelle de Séjourné, que nous trouvons ainsi mentionnée : le n octobre 1528, « Damoiselle Isabeau, femme de Saige, et pourveu maistre Jehan du Lix, sr de Destrivière (17) ; nobilis Domicella Isabella Séjourné uxor venerabilis viri, magistri Johannis du Lix, janvier 1541 (18). »

Dans le mandement d'excuses acccordé à plusieurs habitants de Rennes, à la date d'octobre 1484, « pour la garde et sûreté d'icelle, figure Jehan Séjourné (19). »

A la Réformation de la paroisse de Montreuil sur Pérouse, évêché de Rennes, paraissent en 1513, Me Guillaume Séjourné et sa compagne sieur et dame de Brays (20).

Pierre Séjourné, recteur de Basse-Goulaine, était chanoine de la collégiale de Notre-Dame de Nantes, 1483-1487. Il fonda dans cette église, « une messe à note de saint Brice, pour 70 livres monnaie de Bretagne en 1436, et son anniversaire pour 200 livres en 1487. »

Jacques Séjourné attaché à la même église y fonda en 1504, le double de Saint Jacques et une messe de requiem (21).

Ils portaient pour armes : d'argent au lion rampant de sable contre un pilier de même.

Le 5 novembre 1554, « damoyselle Ysabeau Séjourné, veuffve de feu maistre Jehan du Lix, en son vivant, seigneur des Granges et de la Tournerie en Mouzeil,» introduisit une action au Présidial de Nantes, contre plusieurs personnes qui avaient, « par force et violences, chassé le mestayer de ladite mestayrie et terre de la Tournerie, et icelluy mis hors de certaine piecze en labour, estant des appartenances de ladite mestayrie. »

Ceux-ci furent condamnés aux dépens et intérêts par arrêt du 21 mars 1550 (22).

Leurs enfants furent :

1° François, qui suit.

N... du Lys, qui épousa Dlle de la Varenne.

N... du Lys, prieur de l'abbaye de Busay, et non Bugeay comme écrit la note. Busay, la plus importante des neuf abbayes du diocèse de Nantes, était située sur la rive gauche de la Loire, au milieu de magnifiques prairies, et non loin du lac de Grandlieu.

N... du Lys religieuse à l'abbaye de Val-de-Morière.

La note leur donne comme fils Charles du Lys ; que tout nous porte à croire fils de François et d'Anne Blanchet.

Ces degrés indiqués par la note paraissent assez exacts, et nous avons peu de chose à y ajouter.

Citons toutefois les noms suivants qui doivent s'y rattacher encore.

En 1534 le 19 mai, « Marie du Lis, fille maistre Jehan du Lis, » est marraine (23).

Le 10 avril 1539, Françoise du Lis est marraine, avec François du Lis, et bien que l'acte n'indique aucun lien de parenté, nous sommes porté à croire qu'ils étaient frère et soeur (24).

Le 17 mai 1544, la même reparaît, en qualité de marraine : « Francisca du Lis Domina loci temporalis de la Mazure,... » qualification indiquant qu'elle était mariée, sans toutefois permettre aucune affirmation (25).

Le 16 novembre 1550, « Egidius du Lis doctor utriusque juris, » est parrain (26).

Le 3 février 1551 est parrain « Maistre Gilles du Lix, avocat de la Cour de Nantes (27). »

VI. François du Lys, fils aîné de Jean, et comme lui le seigneur de l'Estrivière, puis de Loigné, est parrain le 10 avril 1530, avec Françoise du Lys, sa soeur, sans doute, dans un acte où il est ainsi désigné: « Discretes vir Franciscus du Lis (28). »

Le 1er mars 1562, (1563 N.S.,), François du Lix est de nouveau parrain, avec la qualité « d'escuier », fort rare alors dans les actes de baptême (29).

La note citée au commencement de cette étude lui attribue les prénoms de François-Jean du Lys, écuyer, capitaine des Francs-Archers du comté de Nantes (30), mort sans alliance.

Nous n'avons jamais vu le second prénom joint au premier. Sa position de capitaine des Francs-Archers, est prouvée par l'acte baptistaire extrait des registres de Sainte-Croix, cité in extenso page II ; mais, il ne mourut pas sans alliance.

En effet le 10 mai 1557, « nobilis vir Franciscus du Lis, conjux nobilis domicelle Anne Blanchet, dominus temporalis de Louygné, » nomme l'enfant de Thibauld Pineau (31).

Le 19 mars 1570, « noble Damoyselle Anne Blanchet, veuffve de defunct noble homme Francoys du Lyx, en son vivant seigneur de Loigné, » tient un enfant sur les fonds baptismaux de la même paroisse (32). Elle vivait encore en 1578.

Les 7 et 18 janvier 1560, « nobles personnes François du Lix et Anne Blanchet son espouse, sieur et dame de Loygné, » intentèrent un procès au comte de Maure, seigneur du Gué-au-Voyer et de la Sénéchalière, comme étant leur débiteur « du nombre de cent deulx soulx seix deniers de rente, du temps de dix années, » que le comte fut condamné à leur payer par sentence rendue au Présidial, le 21 du même mois (33).

Le 2 février de la même année, il est mention de :

« Franczoys du Lix, escuyer, sieur de Loygné, demeurant à Nantes, en la rue Sainct-Pierre, près le Pillory, » dans un accord qu'il fait ratifier par deux personnes depuis longtemps divisées par un procès (34).

Le 16 avril 1565, est encore cité « Francoys du Lix, escuyer, sieur de Loigné et de Lestrivière, demourant à présent en ceste ville de Nantes, » au sujet d'une somme de « saize escus sol et seize pistolles, » qu'il avait prêté à Guillaume de Cleus (35).

Anne Blanchet, femme de François du Lys, reçut le baptême à Sainte-Croix, le 19 janvier 1529. Elle était fille de « maistre Charles Blanchet, secrétaire du Roy, et de Raoullette Spadinc. »

Charles était le petit-fils de Jean Blanchet, procureur-syndic de la ville de Nantes pendant vingt-sept ans, 1459-1486, miseur 1486-1489, puis sénéchal de Nartfes, seigneur de la Provostière en Orvault, et de la Chabossière en Haute - Goulaine.

En 1574, le sept septembre, « Damoyselle Anne Blanchet, dame du Plessix-Guerry et de Lestrivière, » est marraine (36).

Sept jours après, c'est-à-dire le 14 « Guillaume le Maire, sieur du Plessix-Guerry et de l'Isle Chalen, seneschal de Nantes, » est parrain à son tour. Ce dernier acte confirme notre certitude sur la famille de l'épouse de François du Lys, car, Guillaume le Maire avait épousé la soeur d'Anne, Marguerite Blanchet, baptisée le 30 mars 1530.

Comme contemporains nous pouvons citer :

« Feu Maistre Pierre du Lys, » dont la veuve, Marguerite Séguin fut marraine le 3 octobre 1574 (37).

En 1585, » noble homme Jacques du Lix, sieur du Tertre, prévost des maréchaux, » plaide au Présidial de Nantes, contre les sieur et dame de la Fontaine qui lui réclament le paiement de « cent escuz, restans de la somme de troys cens soixante et treze escuz deux tiers, quinze soulz, » qu'il leur devait suivant une obligation du 11 janvier 1581. Jacques du Lys prouve qu'il a payé, et les demandeurs sont condamnés aux frais et dépens de l'instance (38).

Le 13 novembre 1575, « Anne du Lys femme de Jacques Hernays, « est marraine (39).

Ils eurent pour fils, Charles du Lys, qui suit :

VII. Charles du Lys, écuyer, seigneur de Loigné, la Papinière, etc.. fils de François du Lys et d'Anne Blanchet, fut, dit la note, attaché à Henri III, roi de Pologne, et chargé de missions diplomatiques à Constantinople. Ces fonctions ne lui permirent pas de séjourner dans le comté nantais, et nous n'avons pu rien recueillir à son sujet.

Le 22 janvier 1572, peu après la mort de François, le fermier de la chatellenie de Sucé, relevant à l'Evêque de Nantes, reconnaît et confesse « avoir eu et reçu de noble homme Charles du Lix, sieur de Loigné les erreaiges de six années finies à Nouel derrain passé » qui se montent annuellement, « pour Loigné à XXVIII sous III deniers ; la Papinière, LX sous ; le moulin à vant VI sous ; la nouvelle piece de la prinse du Chateau VI sous (40). »

Le 15 mai 1584, « noble homme Charles du Leix, seigneur de Logné, » obtint un jugement du Présidial de Nantes contre « noble personne Jean de la Chasteigneraye, » condamné à rembourser une somme de 80 écus « et aux enterrets au dernier douze et à despans » que ce dernier lui devait depuis longtemps, ainsi que le constatait « son seing apposé en certaine cédulle, que ledit demandeur obtient sur lui... (41) »

Vers 1580, peut-être même un peu avant, il épousa demoiselle Esther Grimaud, fille de François Grimaud et de Renée de la Chapelle de la Rochegiffard.

La maison Grimaud, d'origine chevaleresque, et sans aucun lien avec les Grimaldi, ainsi que le disent à tort, plusieurs auteurs, était une des plus marquantes parmi les anciennes familles du comté nantais.

Elle remonte à Olivier Grimaud, chevalier, qui, partant pour la septième croisade, fit, en juin 1248, une donation à l'Abbaye de Melleraye.

Elle était divisée en deux branches ; l'aînée restée dans les environs de Nort, son lieu d'origine ; la seconde fixée au pays de Retz, et qui toutes deux ont donné leurs noms à de nombreuses localités du comté nantais.

Les armoriaux n'indiquent pas leur blason. D'après plusieurs sceaux apposés au bas d'aveux qui se trouvent aux archives départementales, les Grimaud portaient sur leur écu un lion rampant, couronné, que la branche de Retz brisait d'un lambel à trois pendants (42).

En 1425, Marguerite de Nais, était femme d'Olivier Grimaud, auquelle elle apporta les terres de Nais et de Procé, en Sucé, que possédait au milieu du XVIe siècle leur descendant François Grimaud, qui de Renée de la Chapelle eut pour enfants :

1° David Grimaud. Celui-ci en 1585, jouissait, au titre de ses père et mère, de « la terre barronie et seigneurie de Monricher au pais de Berne en Souisse (43). »

Ceci donnerait à penser que partageant les sentiments religieux de sa mère, dont la famille avait chaudement embrassé la Réforme, il appartenait lui-même à cette religion et avait quitté la France. David eut une fille nommée Suzanne Grimaud, dame de la Bouteillerie, vivant en 1626.

2° Esther Grimaud, épouse de Charles du Lys, auquel elle apporta une partie des biens de sa famille ; ce qui cependant ne justifie pas les mentions de M. de Courcy et de M. de Cornulier, « la branche de Nais, fondue dans du Lys, puisque la nièce d'Esther était avant-elle l'héritière directe de cette branche, qui semble avoir quitté la France à la fin du XVIe siècle.

3°° Françoise Grimaud, épouse de Louis Géraud seigneur de Bois-Benoist, dont postérité.

Par jugement du Présidial de Nantes, de mai 1588, écuyer, David Grimaud, sieur de Procé deffendeur, fut condamné « à laisser la possession libre et paisible de la terre juridiction et seigneurye de Rieux en la paroisse de Nort, ses appartenances et dépendances, avec les lettres filtres et enseignemens concernant icelle, et payer la jouissance d'un an fini au terme de Toussainctz mil cinq cens quatre vingtz ung, à nobles gens Charles du Lix et Esther Grimaud sa compagne, sieur et dame de Loigné, et à Louis Géraud, sieur de Boisbenoist, père et garde naturel des enfans de son mariage avec Françoise Grimaud ; « plus diverses sommes qui revenaient à ces derniers de la succession de leur mère Renée de la Chapelle (44)...

 

De leur union, Charles du Lys et Esther Grimaud, laissèrent une fille Anne du Lys qui suit.

VIII. Anne du Lys qui se trouve ainsi désignée dans un acte de baptême du 5 décembre 1588, « Damoyselle Anne du Lix, fille de nobles gens Charles du Lix et Ester Grimaud, sa compaigne, seigneur et dame de Loigné. » Elle est marraine d'Anne Symon ; et signe : Anne du Lix.

Le 12 août 1597, est marraine : Damoiselle Anne du Lix, fille, héritière principale et noble de deffunct Charles du Lix, escuier, sieur de Loigné.

Voici sa signature :  

Elle épousa, suivant la note — Renée de la Grée, seigneur du Chatelier, capitaine de chevau-légers, postérité inconnue. — Les registres paroissiaux de Sucé, déposés au presbitère, et qui malheureusement ne remontent qu'à 1570, permettront de suppléer à ce laconisme. Nous n'avons pas la date du mariage célébré, cependant entre 1598 et 1599, car cette première année « Damoyselle Anne du Lys, dame de la Papinière, » est marraine : et en 1599, « écuyer René de la Grée, sieur de la Lande, époux de Dame du Lys de Loigné, » est parrain. Leurs enfants furent :

1° Charles de la Grée, baptisé le 21 janvier 1607, fils de» René de la Grée, seigneur de la Lande, de Procé, de Loigné, et de Dame Anne du Lix son épouse. » Il eut pour parrain Messire Charles de Harouys, seigneur de la Seilleraye, la Rivière et l'Espinay, docteur es droits, conseiller du Roi, président au Parlement de Bretagne.

2° Marie, baptisée le 30 août 1610.

3° Louis de la Grée, baptisé le 10 septembre 1613.

Il eut pour parrain, Messire Louis de Harouys, seigneur la Seilleraye, la Rivière, l'Espinay, maire de Nantes en 1623, et pour marraine Anne Morin, femme de Joachim Descartes, seigneur de Chavagnes (45).

René de la Grée et Anne du Lys habitaient alors la maison de la Papinière, située sur les bords de l'Erdre à environ un kilomètre du bourg de Sucé, et possédaient les principales terres de cette paroisse, Procé Nays, Loigné, la Papinière.

Dans unacte de 1610, René de la Grée, parrain, s'intitule-: « seigneur du Lys, Procé, Loigné, mari de Demoiselle Anne du Lys. »

Le samedi 21 juillet 1607, le Présidial, sur la demande d'Esther Grimaud, remariée à M. Gilbert de Chassauguet, sieur de Martignac, prononça contre René de la Grée, et sa compagne, la modification des lotties formées le 25 juin précédent,en vue de l'assiette du douaire de la veuve de Charles du Lys. Pour y parvenir, « ils auraient peu y employer les jardins et boys de haute fustaye de Longné, n'étant fief noble n'y ayant aucune jurisdiction, ains une maison ayant quelques privilèges seullement, auroient eu juste occasion de laisser les vignes les taillys et le moulin à jouyr entre eux par indivis, ne trouvant terre de leur prix et valleur, ou les affermer pour les parties en avoir chacune les parts et portions en quoy elles y seroient fondées, contribuant aux frais et mises à proportion. Avoir pareillement eu droits d'employer auxdites lotties, le lieu de la Papinière, comme estant le patrimoyne de deffunct escuyer Charles du Lys, mary de ladite Grimaud, et non un acquet comme le prétendent les deffendeurs, attendu que la vente faite, de ladite terre de la Papinière, par ledit deffunct du Lys, à honorable homme François Biré, par contrat du dix-huitième d'Aoust 1572, n'est qu'un contrat gracieux qui auroit esté rembourcé (46)... »

En 1630, écuyer René de la Grée et Anne du Lys,sa compagne, sieur et dame de la Lande, la Grée, la Daviais, Procé en Sucé, Nays, Loigné, Rieux en Nort, vendent une pièce de terre.

En 1633, « Damoyselle Anne du Lys, femme séparée de biens de René de la Grée, escuier, sieur de la Lande, son mari, et sa procuratrice, demeurant en la ville de Nantes, vend aux sieurs Jean et Michel Chappel, advocatz en la Cour, demeurant à Rennes..., la portion qui appartient à ladite Dame en la terre ou seigneurerie de Procé, situées es paroisses de Sucé et de Grands-Champs, evesché de Nantes, consistant en fiefs, jurisdictions de haulte moienne et basse justice s'extendant esdictes paroisses, avecq leurs tenues rantes et debvoirs ordinaires ; la maison et mestairie de la Gicquelière, le moulin à eau, ruiné, nommé le petit moulin..., le moulin à eau dit le moulin neuf..., noblement tenues des jurisdictions des Regaires et de Héric sous Blain..., moyennant la somme de 20,500 livres et 625 livres pour espingles (47)... »

Les trois enfants d'Anne du Lys, Charles, Marie et Louis de la Grée, furent-ils mariés ?...

Rien, jusqu'à présent ne nous a permis de résoudre la question, qui intéresse à un haut degré, peut-être, plusieurs familles du comté Nantais.

Ce nom de la Grée était porté aux XVIIe et XVIIIe siècles, et nous appelons à cet égard l'attention de ceux qui voudraient bien fournir des indications ou des documents.

En indiquant les quelques personnages, appartenant incontestablement à la maison de Jeanne d'Arc, dont le souvenir pour ainsi dire effacé laisse notre travail si incomplet, si imparfait, nous avons cherché à apporter un modeste grain de sable dans cet ensemble harmonieux, qui célèbre les gloires si pures de la Libératrice de la France.

Le but, que nous croyons avoir atteint, est d'assurer désormais dans les armoriaux bretons une place aux armoiries de la Vierge de Vaucouleurs, entre celles de la vaillante noblesse bretonne si justement fière de la belle et noble devise :

POTIUS MORI QUAM FOEDARI.

 

Dans le cimetière de la Bouteillerie de Nantes, carré K, c'est-à-dire dans l'ancien cimetière, en prenant la première allée à droite, existe une tombe en granit, ornée d'une croix couchée. Cette tombe porte l'inscription :

« ICI REPOSE LE CORPS DE DAME ESCHER, NÉE CHARLOTTE MELCION D'ARC. 6 MARS 1810, 18 SEPTEMBRE 1875. UN DE PROFUNDIS. C. A. P. 13865 ».

Nous-avons les raisons les plus sérieuses pour penser que la famille Melcion d'Arc se rattache à celle, de la Pucelle.

 

 

 

Documents inédits. XVIe siècle. Petits-neveux de Jeanne d'Arc au comté nantais , par S. de La Nicollière-Teijeiro

 

 

 6 janvier 1412 : Naissance de Jeanne d’Arc à Domrémy <==.... ....==> Lettres-patentes du roi, verifiees ès cours de parlement et des aides, par lesquelles est permis à M. Charles et Luc Dulis , frères, et leur postérité, de reprendre les armes de la Pucelle d'Orléans et de ses frères. -

 


Jeanne d’Arc à Sainte-Catherine-de-Fierbois

(1) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Sainte Croix, 1513-1535.

(2) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Sainte Croix, 1513-1535.

(3) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Sainte Croix, 1557-1578, fol. 91.

(4) Arch; municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Saint Clément, 1534-1554.

(5) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Saint Saturnin, 1527-1562, fol. 85.

(6) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Saint Nicolas, 1541-1550. Cet acte est un des mieux écrits du Registre.

(7) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Saint Denis, 1549-1588, fol. 6, v°.

(8) Arch. municipales, série GG., Reg. des baptêmes de Saint Donatien, 1568-1588, fol. 22, v°.

(9) Charles du Lis. Opuscules historiques relatifs à Jeanne d'Arc dite la Pucelle d'Orléans, nouvelle édition, précédée d'une notice historique sur l'auteur accompagnée de diverses notes et développements, et de deux tableaux généalogiques inédits avec blasons, par M. Vallet de Viriville. Paris, Aubry, 1856, p. 73.

(10) Hist. de Bretagne, D. Morice, pr. III, col. 298.

(11) Réformation de la noblesse, norm. biblioth. de Nantes.

(12) Arch. municip. série GG, paroisse de Sainte-Croix.

(13) Arch. départementales, série H, n° 27

(14) Arch. du chapitre : Conclusiones Capitulares, 1594-1535, fol. 130, v°. « Domini capitulantes, mandarunt proposito Bouguier, solvere magistro Johanni du lix, pro libello quod fecit in materia Immunitatis Ecclesie, unum philippum, et clerico eiusdem du LIX, quinque solidos pro scriptura eiusdem libelli. »

Un Philippe, était une pièce d'or de Philippe 1er, roi d'Espagne, père de Charles-Quint, 1504-1516.

(15) Arch. du Chapitre : Conclusiones Capitulares, 1524-1535, fol. 166. « Domini insuper mandarunt Rollando Blanchet, solvere Io. du Lys, pro pénis et laboribus impensis in causa et concordia videlicet magistri defuncti Conan, unum florenum, quem ei allocabitur in suis computis. »

(16) D. Morice, Hist. de Bretagne Pr. t. III, col. 1046 et 1047.

(17) Arch. municip. série GG., paroisse de Sainte-Croix.

(18) Arch. municip. série GG., paroisse de Saint-Saturnin.

(19) D. Morice, Pr. III, col. 462.

(20) Anciennes Réformations de Bretagne, Rennes, fol. 47.

(21) Monographie de l'Eglise Royale et collégiale de N.-D. de Nantes.

(22) Arch. du Tribunal civil de Nantes. Dossiers du Présidial.

(23) Arch. municip., série GG., paroisse de Sainte-Croix.

(24) Arch. municip., série GG., paroisse de Saint-Clément.

(25) Arch, municip.. série GG., paroisse de Saint-Clément,

(26) Arch. municip., série GG., paroisse de Saint-Denis.

(27) Arch. municip., série GG., paroisse de Sainte-Croix.

L'absence du nom propre sur la note, ne permet pas d'identifier ces personnages avec ceux.qu'elle cite, bien qu'ils puissent parfaitement être les mêmes.

(28) Arch. municip., GG., série paroisse de Saint-Clément.

(29) Arch, municip., série GG., paroisse de Sainte-Croix.

(30) Ces fonctions et ce grade avaient alors une certaine importance en Bretagne, surtout au moment des guerres civiles et religieuses.

 Le roi Charles VIII, par son édit de novembre 1493, rendu sur les remontrances des trois Etats de Bretagne, pour obvier aux divers abus que commettaient ces capitaines, avait ordonné « que les capitaines desdits francs-archers, présens et futurs, n'assembleront ceux francs-archers de Bretagne, ne les assigneront ne feront assigner, ne tenir monstres et reveues en aucune manière sans nos congé et commandement exprès ; et n'exigeront prendront ne leveront desdits francs-archers ou des paroissiens aucuns deniers, fors les devoirs anciennement deus et accoutumez par avant les guerres qui depuis dix ans en ça ont eu cours en icelui pays... » Voir D. Morice Pr., III, col. 744-745.

(31) Arch. municip., série GG., paroisse de Saint-Donatien.

(32) Arch. municip., série GG., paroisse de Saint-Donatien, fol.XXV, v°. Ce titre de noble homme est également donné à François de Cadaran, seigneur du Plessis-Tizon.

(33) Arch. du Tribunal-Civil de Nantes. Dossiers du Présidial.

(34) Arch. municip., série II, documents divers.

(35) Arch. départ., série E, n° 1425.

(36) Arch. municip, série GG., registres de Saint-Denis.

(37) Arch. municip., série GG., registre de Saint-Donatien.

(38). Arch. du Tribunal civil de Nantes. Dossiers du Présidial.

(39). Arch. municip., série GG., registre de Saint-Donatien.

(40). Arch. départ., série G. n° 36, Evêché de Nantes.

(41). du Tribunal civil de Nantes. Dossiers du Présidial.

(42). Arch. départementales ; aveux ; 15 juin 1569, 1586, 1587. Les émaux ne sont pas indiqués sur ces empreintes.

(42) Arch. du Tribunal civil de Nantes, dossiers du Présidial.

(43) Arch. du Tribunal civil de Nantes ; dossiers du Présidial.

(44) Arch.-municip,, série GG., reg. de Saint-Denis 1588-1615, f° 8 et 155 v°.

(45) Registres de Sucé.

(46) Archives du Tribunal civil de Nantes. Dossiers du Présidial.

(47) Biblioth. publique de Nantes, Fonds Bizeul : preuves de l'Histoire de Blain.

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