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PHystorique- Les Portes du Temps
17 juin 2023

16-17 juin 1429, la bataille de Beaugency – Tour du Diable - Carillon de Vendôme

16-17 juin 1429, la bataille de Beaugency – Tour du Diable - Carillon de Vendôme

Comme Richemont s’approchait, la ville se rendait ; et le château seul tenait encore.

Il envoya alors le sire Pierre VIII de ROSTRENEN et Le Bourgeois (1) « pour demander son logis » aux capitaines de l'armée royale pour annoncer son arrivée et les informer de son désir de se joindre à eux.

 Mais la Trémoille avait envoyé des ordres pour le repousser : aussi Rostrenen revint-il lui dire que Jeanne d'Arc et le duc d'Alençon s'avançaient pour le combattre.

— « Eh ! bien, répond le connétable, s'ils viennent, on les verra; »

Jeanne d'Arc, en effet, voulant obéir aux ordres du roi, était décidée à repousser le connétable, et le duc d'Alençon malgré les liens de parenté qui l'unissaient au prince breton, avait promis de marcher avec elle.

Cependant d'autres capitaines de l'armée, connaissant la valeur de celui qu'on voulait éloigner, se rendirent auprès de Jeanne pour la faire revenir sur sa détermination.

 La Hire, dans son rude langage de guerrier, lui dit « que si elle y alloit, elle trouveroit bien à qui parler et qu'il y en avoit en la compaignie qui seroient plutôt à luy qu'à elle et qu'ils aimeroient mieux luy et sa compagnie que toutes les pucelles du royaume de France ».

D'autres seigneurs se joignirent à La Hire. Jeanne comprit qu'en n'écoutant pas les avis des meilleurs capitaines de l'armée, c'était faire naitre la division dans le camp.

Jeanne avait à ce moment auprès d'elle entre autres officiers le duc d'Alençon, les frère de Laval, le maréchal de Retz, Dunois, Lahire.

Elle sut lever les derniers scrupules du duc d'Alençon et obtint qu'il accueillit le connétable et acceptât les secours qu'il amenait.

 

 

Jeanne d'Arc et le Connétable de Richemont à la levée du siège de Beaugency, la rencontre est commémorée par un monument, rue de Châteaudun.

Beaugency : relief, Rencontre de Jeanne d'Arc et du Connétable de Richemont

Inscriptions : sous le relief : A LA PORTE VENDOMOISE ;

sur la plinthe :

JEHANNE DIEU SCAIT MON BON VOULOIR / AH VOUS VOILA CONNETABLE / SOYEZ LE BIENVENU / IL N’Y AUTRA JAMAIS TROP DE BONS FRANCAIS ;

 sur la face latérale gauche : A LA MEMOIRE / DE L’ILLUSTRISSIME / ET REVERENDISSIME SEIGNEUR / JOSEPH MARIE FRANCOIS XAVIER HENRI / METREAU EVEQUE / 1856-1918 / ET EN SOUVENIR / DE JEAN-JULES DE LUSSIGNY / ET DE SON EPOUSE / MARIE-THERESE METREAU / 1931 ;

 et plus bas : M. MARRON ORLEANS / GRILLON ENTREPR. sur la face latérale droite : EN SOUVENIR / DE / M. L’ABBE / EMILE-ERNEST MERCIER / 1856-1881 - 19.. ET DE / M. L’ABBE / THEODORE JULIEN BOULON / CURE DE VERNON / 1856-1880, 1898-19..

 

 Comment la Pucelle arriva devers monseigneur le connestable.

 

16-17 juin 1429, la bataille de Beaugency – Tour du Diable - Carillon de Vendôme

Pendant ce temps Richemont s'avançait en bel ordre; il fut bien accueilli par le duc d'Alençon, Dunois et les autres chevaliers.

La Pucelle était, de son côté, entièrement gagnée à sa cause.

 Dès qu'ils furent en présence, ils descendirent tous deux de cheval et Jeanne embrassa les genoux de celui qu'un instant auparavant elle voulait combattre.

Après l'avoir relevée, Richemont lui dit:

 « Jehanne, on m'a dit que vous vouliez me combattre. Je ne sçay si vous estes de par Dieu ou non. Si vous estes de par Dieu je ne vous crains pas, car Dieu sçayt mon bon vouloir. Si vous estes de par le diable, je vous crains encore moins. »

Richemont, un des hommes les plus superstitieux de ce temps (2), ne doutait aucunement du pouvoir surnaturel de Jeanne; mais il doutait de la nature et de l'origine de ce pouvoir ses doutes furent bientôt dissipés quand il eut vu de près la Pucelle.

Il ajouta qu'elle voulût bien le recevoir, pour le roi, au service du royaume, puisque le roi lui avoit donné le pouvoir de pardonner les offenses commises envers lui.

Jeanne d'Arc se rendit à sa prière, après avoir reçu son serment qu'il servirait fidèlement le roi.

 

« Cependant monseigneur chevauchoit en bele orden­nance et furent tous eshahiz qu'il fut arrivé.

 Et vers La Maladerie la Pucelle arriva devers luy et mon­seigneur d' Alenczon et monseigneur de Laval, mon­seigneur de Loheac, monseigneur le Bastard d'Orléans et pluseurs capitaines qui luy firent grant chiere et furent bien aises de sa venue.

La Pucelle descendit à pié et monseigneur aussi et vint la dicte Pucelle embracer mon dit seigneur par les jambes (3).

Et lors il parla à elle et luy dist : « Jehanne, on m'a dit que me voulés combatre ; je ne scey si vous estes de par Dieu ou non; si vous estes de par Dieu, je ne vous crains rien, car Dieu sceit mon bon vouloir; si vous estes de par le deable, je vous crains encores moms. »

Les deux armées n'en font qu'une, sous un chef unique, le connétable. C'est une règle absolue.

« Le connétable est par-dessus tous les autres qui sont en l'ost (à l'armée), excepté la personne le Roy... Tous, soient ducs, comtes, barons, chevaliers de quelque état qu'ils soient doivent obéir à lui (4). »

Le connétable prend le commandement mais il dut obéir à la coutume qui obligeait les nouveaux venus â faire le guet hors des remparts.

Il passa la nuit avec quelques hommes sous les murs du château.

 

« Lors tirerent droit au siege, et ne lui baillerent point de logeis pour celle nuyt.

Si print mon dit sei­gneur à faire le guet; car vous scavés que les nouveaux venuz doyvent le guet.

Si firent le guet celle nuyt devant le chasteau, et fut le plus beau guet qui eut esté en France passé a longtemps.

Et ceste nuyt fut faicte la composicion et se rendirent au bien matin. »

 

Dès le lendemain, pour reconnaître la position des Anglais, il emmène avec lui, non son jeune neveu de Clermont, mais un homme de guerre plus expérimenté, l'amiral de Coétivy.

C'est au connétable, non au comte de Clermont, que Pierre de Brézé, qui commande des compagnies d'ordonnance, vient demander des ordres. .

Le connétable ordonne une attaque générale du camp anglais, le camp est forcé de tout côté ; et bientôt presque toute l'armée anglaise est massacrée ou prisonnière.

Après la reddition du château de Beaugençy, Richemont crut nécessaire de renforcer la garnison laissée par la Pucelle au pont de Meung.  Il envoya Charles de La Ramée et le sire d'Ange avec vingt lances et quelques archers.  

« Et le jour devant, le sires de Talbot et le sires de Scalles et Fastol et autres capitaines estoient arrivez à Meun sur Laire pour devoir venir combatre ceulx du siege à Boysgency.

 Et quant ilz sceurent que monsei­gneur le connestable y estoit venu ilz changèrent pro­pos et prindrent conseil d' eulx en aller.

Et aussi à mon dit seigneur, si tost qu'il fut arrivé, on dist (5) qu'il failloit envoyer des gens au pont de Meun qui tenoit pour les Françoys ou aultrement qu'il seroit perdu.

Et incontinent y envoya XX lances et les archiers; si les conduirent Charles de la Ramée (6) et Pierres Daugi (7) »

 Camp des Soldats de Jeanne - Château de Meung-sur-Loire

Craignant que la garnison ne put résister, malgré les secours qu'il venait d'envoyer, il se mit en marche dans cette direction, accompagné par Jeanne d'Arc et quelques chevaliers.

15-16-17 Juin 1429 la Bataille du pont de Meung-sur-Loire – Jeanne d’Arc Collégiale Saint-LiphardJeanne d'Arc collégiale Saint Liphard - Meung-sur-Loire

Mais ils rentrèrent bientôt â Beaugency, car les Anglais s'étaient détournés de leur chemin et venaient de gagner les plaines de la Beauce.

Beaugency côté méridionale

==> Les ponts au moyen âge sur la Loire depuis l'an mil.

 

Fortifications de Beaugency

Plan des Fortifications de Beaugençy

 

E-    Abbaye
A-  Donjon

-T. La Tour du Diable tire probablement son nom du pont de Beaugency, dit le pont du "diable"  la tour du Diable se situe à proximité de l’ancien port.

 

 
La Tour du Diable est un des rares vestiges de l'enceinte fortifiée du XI-XIIe siècle, qui se situe près de l'ancien port au sud-ouest de la Loire.
Elle fut restaurée en 1460, sur la demande du comte de Dunois, aux frais de l'abbaye.



Une CHRONIQUE DU XVe SIÈCLE.

Dans le vieux et noble manoir de Beaugency, Jean, comte d'Orléans et de Longueville, que vous connaissez beaucoup mieux sous le nom de bâtard d'Orléans ou de beau Danois, soupait avec l'évêque de Meung et une jeune femme.

Quelle était cette femme? Cette femme c'était Jeanne-d'Arc.

On introduisit maitre Simon Paturaud.

— « Maître Simon (c'est Dunois qui parle), depuis que ces chiens d'Anglais ont détruit le pont de Beaugency on ne peut plus venir de l'autre côté de la Loire, ni à la messe le dimanche, ni au marché le jeudi.

Refais le pont, je te donne six mois. Nous établirons un droit de passage ; il y aura un tiers pour toi, un tiers pour moi et un tiers pour l'église, c'est-à-dire pour Monseigneur, je me trompe….. pour Monseigneur, c'est-à-dire pour l'église,.. Bois un coup et va-t-en. »

Maître Simon Paturaud travailla.

Cependant le trentième jour du sixième mois allait finir, et le pont n'était pas achevé. Non, certes ! l'ouvrage était à moitié, tout au plus.

Maître Simon Paturaud alla trouver Dunois.

Le bâtard jura qu'il ferait pendre l'architecte; en attendant, il l'envoya au diable.

Simon Paturaud alla se promener sur les bords de la Loire; il y fit rencontre du diable, ce qui l'épouvanta fort, d'autant plus qu'un grand signe de croix ne mit point en fuite l'esprit malin.

- «  Bonhomme, dit en riant aux éclats le démon , écoute : Il est dix heures du soir ; à onze heures le pont sera fait et parfait si tu veux que j'emporte le premier homme qui passera dessus avant minuit.

Maître Simon Paturaud songea, puis ayant comme une pensée, il dit au diable :

- «  J'accepte. »

Le diable disparut, Simon s'en alla. »

 Or, maître Paturaud avait une femme, laquelle était jolie.

Et le prieur des moines de Saint-Vincent aimait fort à confesser la dame, même il la sollicitait vivement de lui accorder un rendez-vous.

Maître Simon n'ignorait pas cela, parce que sa femme, qui avait alors un gentil page de Dunois, n'étant pas libre pour le quart-d'heure de se donner au moine, avait tout conté à son mari.

— « Femme, dit maitre Paturaud, qu'avant minuit, le prieur des moines de Saint-Vincent passe sur le pont. Ne me dis rien…. le pont est achevé……le diable s'en mêle….. Je veux que le moine passe. Cela te regarde; les femmes sont adroites…. va ! »

Les femmes sont adroites! c'est bien vrai; car alors que l'on entendait lentement sonner minuit à l'église de Saint-Firmin, le prieur des moines de Saint-Vincent, qui riait dans sa barbe d'aller à un rendez-vous, fut emporté par le diable au beau milieu du pont de Beaugency.

L'Orléanais, la Beauce et la Sologne vous diront que ce récit est véridique.

 En preuve, le beau manoir est encore debout ; debout est le pont au juste milieu duquel s'élève une croix : c'est un monument.

Depuis cette époque le diable n'emporte plus personne; et pourtant je crois que l'on va, comme jadis, à des rendez-vous.

Je ne vois pas de mal à cela.

 

 

Tour de l'Horloge ou Tour du Change de Beaugençy

La tour de l'Horloge, connue autrefois sous le nom de Tour du Change, appartient par sa construction au Moyen Age, sans qu'on puisse en préciser la date.

C'était l'ancienne porte Vendômoise.

La Porte du Change, dite Tour de l’Horloge, est quasi millénaire (milieu du XIe siècle).

Tour de plan approximativement carré, haute de 29 mètres avec un rez-de-chaussée sous lequel passe la rue du Change ; arc des portes du rez-de-chaussée en plein-cintre ; plancher à tous les étages.

Elle est un des derniers vestiges de la première enceinte de la ville.

Cette porte faisait partie de la première enceinte de la ville de Beaugency dont il ne reste qu'un court vestige sur sa face orientale.

 L'enceinte est signalée dans un acte de 1081 relatif à l'église du Saint-Sépulcre, actuelle église Saint-Etienne, qui était située "prope murum castri", c'est-à-dire près du bourg fortifié.

Peut-être a-t-elle été élevée par Lancelin Ier, seigneur de Beaugency, en même temps que le donjon dont les travaux de construction pourraient avoir commencé entre 1015 et 1030 (IA45000141).

Ceci expliquerait le début de la construction entre 1030 et 1050 de l'église du Saint-Sépulcre (voir IA45000164), près de la première enceinte.

Elle avait vis à vis d'elle une fonction spirituelle de défense conformément à une tradition remontant à l'époque mérovingienne.

Avec l’expansion rapide de la ville, une nouvelle enceinte a vu le jour au XIIe siècle et la Porte du Change a perdu ses fonctions défensives pour devenir au fil des époques le guet de la ville, une prison ou encore le tribunal du prévôt des marchands.

C’est à cette époque que la chanson du carillon de Vendôme, citant Beaugency, est inventée.

Carillon de Vendôme

Mes amis, que reste-t-il ?
À ce Dauphin si gentil ?
Orléans, Beaugency,
Notre-Dame de Cléry,
Vendôme, Vendôme !

Les ennemis ont tout pris
Ne lui laissant par mépris
Qu'Orléans, Beaugency,
Notre-Dame de Cléry,
Vendôme, Vendôme !

Aujourd'hui, que reste-t-il
À ce Dauphin si gentil
De tout son beau royaume ?
Orléans, Beaugency,
Notre-Dame de Cléry,
Vendôme,
Vendôme.

 

 En 1511, les procureurs de la ville de Beaugency ont décidé d’y installer une horloge qui sonne les heures depuis plus de cinq siècles.

En 1680, de considérables réparations furent réalisées, sur un plan dressé par l'architecte Jarry-Lemaire. Elle reçut son couvrement actuel. La partie supérieure plus élevée était une lanterne octogone couverte en plomb, qui se terminait pas une plate-forme ornée d'une balustrade.

En 1749, paraissant menacer ruine, l'intendant envisagea de la faire détruire, mais les habitants de la ville se prononcèrent contre cet avis.

Par contre, en 1763, l'état de la charpente nécessita sa destruction et sa reconstruction avec un lanterneau, sans doute par un dénommé Lecomte connu par un document du XVIIIe siècle non daté, signé de sa main, qui en donne le dessin. Ce dernier est en effet très proche de ce que nous voyons actuellement. Il est possible que l'escalier en bois accolé sur la façade ouest soit également du XVIIIe siècle.

Pellieux précise qu'avant sa construction on accédait à la tour " de la maison du prétoire [prison] par un perron qui répondoit en dehors à la porte qu'on voit encore au-dessus de l'arcade du côté de la ville."

Il rapporte également l'inscription visible sur le timbre de l'horloge fondu en 1511 :

« Mil V et XI, pour à chacung complaire, je fus faite par un voloir entier. Les procureurs étoient Jehan Mallier et Guillaume Charles l'ung des quatre Notaires »

 (voir dossier IA45000152 concernant la maison de Guillaume Charles).

En 1763, la charpente fut reconstruite avec un dôme en plomb.

En 1853, l'horloge de la ville fut installée dans cette tour.

Elle est classée Monument historique depuis 1922.

https://www.beaugency.fr/actualite/participez-a-la-souscription-pour-restaurer-la-tour-de-lhorloge/

 

 

 

Le Dandy : journal non politique

Un portrait du connétable de Richemont  par J. Trévédy

Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789. Tome 6  par Henri Martin.

 

 

 

15 juin 1429 A Amboise, le connétable Arthur de Richemont apprend la Bataille du pont de Meung-sur-Loire <==.... .....==> Sur le chemin de Jeanne d’Arc, Château d’ Huisseau-sur-Mauves et l'ancienne église Saint-Pierre-aux-Liens

 


 

(1)   Tudual de Kermoisan, dit Le Bourgeois, prit, sous les ordres du comte d'Alençon, une part active au siège de Jargeau, en 1429. Il devint écuyer d'écurie du roi Charles VII et bailli de Troyes; il épousa Marie de Garencières, dame de Macy, de Vil­liers-le-Comte et de Croisy, et fut tué au siège de Cherbourg en 1450. (Bibl. nat., Collection de Bretagne, ms. fr. 22309, fol. 292 r°; ms. fr. 257'12, au 23 mars 1453.)

 

(2). La crainte et l'horreur que lui inspiraient les sorciers étaient poussées jusqu'à la monomanie il poursuivait partout, avec un acharnement incroyable, les charlatans et les visionnaires qui passaient pour s'adonner à la magie, et il fit brûler un grand nombre de ces malheureux en France et en Bretagne; ce que son biographe, Guillaume Gruel, présente comme un de ses plus beaux titres de gloire.

(3) Le récit fait par Gruel de la première entrevue de Jeanne d'Arc et du connétable de Richemont et de l'attitude de ce der­nier pendant sa jonction avec l'armée royale nous semble assez fantaisiste. (Voir l’Étude critique sur la Valeur historique de la chronique d'Arthur de Richemont, p. 33 et s.)

(4) C'est la première phrase de l'acte de nomination du connétable de Clisson. Janvier 1382 (n. st.). Citation de M. Cosneau. Le connétable de Richemont, Appendice XXI, p. 504.

 

 (5). Th. Godefroy (Ibid.) a changé ainsi l'ordre de la phrase : «Et dist on aussi à mon dit seigneur ... ; «  ce qui était bien inutile.

 (6). Charles de la Ramée est qualifié, en février 1435, écuyer du duc de Bretagne, lieutenant de Tanguy, bâtard de Bretagne, capitaine de Dol. (Bibl. nat., ms. fr. 22329, p. 6 et 10.)

(7). Pierre, ou Perinet Daugy, vassal du Roi pour son « heber­gement » de Rochereau, dans le comté de Poitou, capitaine de Grant-Pré. Malgré la défense faite par le connétable à ses gens d'armes, le 24 novembre 1435, de guerroyer contre les habitants de Verdun, il occupa la place de Commenières, voisine de cette ville, pilla les environs et fut tué dans une rencontre par les défenseurs de Verdun, vers 1439. (Arch. nat., P H44, fol. ?.7 v0; Pièces just. XXVIII et XXXVI.)

 

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