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PHystorique- Les Portes du Temps
7 février 2018

La voie romaine de Limonum (Poitiers) à Cœsarodunum, la bataille de Charles Martel 732

voie romaine Poitiers Tours - Charles Martel - Jeanne d'Arc Sainte Christine de Fierbois (2)

LES DEUX GUERRIERS AQUITAINS.

C'était dans la direction de Moussais-la-Bataille, ou pour parler avec plus d'exactitude, vers le confluent de la Vienne et du Clain, que chevauchaient vers la fin d'octobre 732 deux guerriers d'Aquitaine complétement armés. Ils suivaient à pas lents, à la tête d'une petite escorte, la rive gauche de la Vienne pour arriver au rendez- vous que le duc Eudes d'Aquitaine avait donné aux débris de son armée vaincue et dispersée par les Sarrazins. C’était à la hauteur de Tours qu'ils s'attendaient seulement à rencontrer les bataillons des Franks que le duc Charles, maire du palais du roi Thierry- de-Chelles, avait promis d'amener à l'encontre des Sarrazinois.

Bataille de Poitiers (732) Eudes d'Aquitaine Charles Martel

L'un des deux guerriers dont nous venons de parler, paraissait occuper un rang plus élevé que son compagnon, et son équipement rappelait encore celui des officiers romains. Sa clamyde (toge) flottante était bordée de pourpre. Sa barbe était rasée, et sous les bords de son casque d'airain doré on ne voyait point passer ses cheveux.

Son compagnon au contraire semblait être un de ceux dont Grégoire de Tours avait dit qu'ils cherchaient à plaire aux barbares en laissant croître leur longue barbe et flotter les tresses de leurs cheveux .

Le premier n'était autre que HUNOLD, ce fils du duc Eudes, qui devait à son tour recevoir de Charles Martel l'investiture des vastes domaines de son père, à la condition de l'hommage, et la transmettre à Waiffre. Le second était un guerrier dont le père Frank d'origine s'était allié à une famille puissante d'Aquitaine.

La conversation de ces deux jeunes chefs roulait naturellement sur la situation précaire où se trouvait en ce moment leur patrie commune. En effet, l'Aquitaine semblait fatalement prédestinée à servir de champ de bataille à toutes les hordes conquérantes, qu'elles vinrent du midi ou du nord.

Ce malheureux pays était gouverné en ce moment par le duc Eudes qui remontait par Boogis et Caribert jusqu'à Clotaire II, roi de France ; bien que conquis autrefois par les Franks, il formait cependant une province à peu près indépendante des rois mérovingiens, relégués au fond de leur palais par les puissants maires du palais qui gouvernaient en réalité l'Etat.

« Ne vous semble-t-il pas, Adalbert, disait Hunold à son vigoureux compagnon, que mon père a pris un dangereux parti en se confiant à la générosité de ce duc Charles dont il a si souvent bravé le courroux ? »

"—Mieux valait-il, lui répondit le Frank, qu'un duc chrétien fit alliance avec ces mécréans Sarrazinois qui le méprisent depuis qu'ils l'ont vaincu ? — Sachez, Hunold, que c'est par mon conseil qu'Eudes s'est décidé à s'adresser à ce fier duc des Franks.

«—Vous, Adalbert! votre cœur serait-il donc encore plutôt Frank qu'Aquitain, malgré tant de rudes échecs que vous ont fait éprouver les soldats de Charles dans plus d'une rencontre ?

« —Que voulez-vous, répliqua Adalbert en souriant avec amertume ; le duc Eudes se fit si bien battre lui-même lorsqu'il s'avisa de passer la Loire pour soutenir les droits de Kilperick, qu'on ne peut reprocher à ses Leudes de suivre son exemple.

«—J'avais tort, Adalbert, reprit Hunold au bout de quelques instants, notre fortune est toute pareille et nous ne devons songer qu'à rétablir au plus vite nos affaires. Mais, par le sang du Christ, n'allons pas nous jeter dans la gueule du lion en implorant les secours de cet orgueilleux Charles.

«—Je n'en crotrien, Hunold. Votre père doit avoir réuni autour  de sa bannière l'élite des Aquitains échappés au carnage, et son épée pourra peser dans la balance si nous sommes vainqueurs.

« —Que le ciel vous entende, bon Adalbert ; j'y ferai de mon mieux.— Pour moi, reprit le Franc, dussé-je succomber d'un coup de la francisque de Charles, je préfèrerais encore cette mort à entendre un beau jour les muezzins crier à chaque heure du jour : Allah ! Akbar ! du haut des tours de nos églises, sur lesquelles je verrais flotter l'étendard vert de leur maudit prophète.

« —Amen ! et de bon cœur, lui répondit Hunold. »

 En ce moment un rapide courrier qui venait de les joindre, leur jetait à la hâte ces mots : Hâtez-vous, seigneurs Aquitains ! la riche basilique de St-Hilaire est devenue la proie des flammes : Abd-el-Rhaman a pillé ses trésors, et déjà ses légers cavaliers Numides s'avancent avec rapidité sur la rive du Clain : ils veulent piller aussi l'abbaye de St-Martin de Tours dont les richesses tentent leur cupidité.

Allons donc ! s'écria Hunold, en faisant signe à son escorte de le suivre, et avec l'aide du Christ, aidons le duc Charles et ses Franks à renvoyer cette nuée de sauterelles au désert.

Ils firent si bonne diligence que moins d'une heure après ils arrivaient au pied des collines de Moussais, et rejoignaient la petite troupe d'Aquitains que le duc Eudes avait placée sur les flancs de l'armée de Charles.

Moussais-la-Bataille Charles Martel 732 Poitiers

Si les cavaliers d'Abd-el.Rhaman ou Abdérame, suivant l'orthographe adoptée par les historiens français, avaient fait diligence pour arriver à l'improviste sur la Loire, et surprendre le monastère de St-Martin, Charles de son côté n'avait pas perdu un instant pour leur opposer son armée. L'avant-garde des Sarrazins dût rebrousser chemin devant les bataillons des Franks qui venaient de passer la Vienne à Cenon, et s'avançaient au-devant d'eux, opposant une digue de fer aux flots de cavaliers qui couvraient la campagne.

Moussais la Bataille - 732, 86210 Vouneuil-sur-Vienne

Abdérame comprit qu'il allait avoir à surmonter une résistance désespérée et nouvelle pour lui ; de son côté, Charles sentit le besoin de laisser à ses soldats le temps de s'habituer à l'aspect étrange des adversaires qu'ils avaient devant eux pour la première fois. Les deux armées s'assirent dans leurs camps, en face l'une de l'autre, pour s'observer mutuellement comme deux vaillants athlètes qui, rendant justice à leur force mutuelle, se mesurent longtemps des yeux avant que d'entamer la lutte.

400,000 Sarrazins, disent les chroniqueurs (je ne suis pas garant du chiffre) , avaient dressé leurs tentes qui occupaient un espace immense au sommet des collines de Moussais ; on eût dit une ville arabe transportée tout entière avec ses habitants sur les bords du Clain, étonnés de voir les hôtes du désert. Les chameaux de l'Afrique avaient déposé là les familles arabes qui accompagnaient les guerriers de leurs tribus : ils dressaient au milieu de ces pavillons leurs têtes chauves et inquiètes, et leurs yeux cherchaient en vain dans les campagnes d'alentour les buissons de raquettes ou d'aloës, et les tiges élevées des palmiers de leur sol natal ou de l'Andalousie. Des femmes, des enfants vêtus de riches étoffes, les bras, le cou, les jambes surchargées de bijoux, de colliers ou d'anneaux qui bruissaient au moindre mouvement, couraient d'une tente à l'autre et gazouillaient à l'envi, en se communiquant leurs craintes et leurs espérances.

C'était merveille que de voir passer entre les deux camps rapides comme l'éclair d'un jour d’orage, ces milliers de petits hommes au teint basané, aux burnous flottants, aux turbans surmontés d'une aigrette brillante. Armés d'un cimeterre recourbé, portant au bras gauche un large bouclier arrondi, et balançant dans leur main droite de longues javelines au fer acéré, ornées de longues bandelettes, ils caracolaient sur leurs chevaux arabes aussi impétueux que le simoon lui-même.

Les chefs des bouillants Sarrazins, vêtus de tuniques de soie , de pelisses brodées en argent, portant avec un juste orgueil les armes que leurs ancêtres avaient conquises autrefois dans l'Orient, ne pouvaient se lasser de contempler les cavaliers géants du Nord, immobiles sur leurs hautes cavales. La poitrine de ces derniers était recouverte d'une casaque de buffle épais ou de mailles de fer ; un casque d'airain brillant pressait leur longue chevelure.

Leur large bouclier, la terrible francisque qu'ils tenaient à la main , la longue épée pendante à leurs côtés , et plus encore que ces armes terribles, leur air mâle et guerrier, tout faisait présager aux soldats d'Abdérame une sanglante lutte.

Calviniacum Chauvigny Moussais-la-Bataille et le vieux Poitiers

Calviniacum (Chauvigny)

III.

LA BATAILLE DE MOUSSAIS OU DE POITIERS.

Sept jours entiers les deux armées immobiles s'observèrent mutuellement, attendant le moment favorable pour s'attaquer, hésitant superstitieusement à la vue de deux longues comètes qui embrasaient les cieux.

Les Muezzins faisaient retentir le camp des Arabes de leurs invocations au tout puissant prophète : Il n'y a d'autre Dieu que Dieu, et Mohammed est son propre ! Et en son nom ils promettaient déjà la victoire à cette multitude innombrable sur la petite armée des Francks.

Dans le camp du duc Charles, les chants religieux se mêlaient aux chansons de geste favorites des Franks., en idiome francique ou en latin vulgaire. Chanter leurs exploits passés leur semblait d'un heureux augure pour la victoire.

Des évêques guerriers combattaient dans leurs rangs : Hincmar déjà brandissait la terrible masse d'armes qui devait immoler tant de sectateurs du Croissant.

Enfin, le septième jour, au lever du soleil, la cavalerie des Sarrazins pleine de confiance dans son immense multitude se déploya sur un vaste croissant suivant la tactique orientale pour envelopper de toutes parts la petite armée de Charles, et l'écraser sous la furie de ses attaques. Alors on vit un sublime spectacle que notre histoire militaire eût souvent occasion d'enregistrer depuis : ces phalanges compactes des soldats Franks reçurent sans s'émouvoir le choc multiplié des impétueux cavaliers Numides qui venaient briser leurs efforts et leur furie contre ce mur vivant tout hérissé de fer.

 

On eut dit de brûlants tourbillons de sable soulevés et poussés par le vent du désert, qui venaient expirer au pied des bancs de glace du Nord. Tels on a vu depuis nos carrés d'infanterie repousser les charges impétueuses des Mamelucks ou des Marocains dans les plaines d'Egypte ou d'Isly.

En vain Abdérame présent sur tous les points où s'engageait cette terrible lutte j cherchait à enflammer du feu de son courage le cœur de ses plus vaillants compagnons. Tout le jour se passa en efforts inutiles de la part des guerriers Sarrazins que les soldats de Charles laissaient s'épuiser de fatigue, se contentant de repousser froidement toutes leurs attaques sans jamais se laisser entamer.

Le comte Eudes et les débris do l'armée Aquitaine échappés au désastre de Toulouse occupaient à l'écart de l'armée de Charles et masqués par un pli de terrain, un poste d'observation, où ce chef expérimenté attendait le moment favorable pour agir à son tour.

Le jour baissait déjà, et la victoire du moins en apparence, semblait encore balancer entre les deux armées, lorsque Hunold; qui avait suivi d'un œil intelligent toutes les phases du combat, s'approcha de son père et lui dit :

« Seigneur duc, le jour est arrivé pour nous de retrouver notre honneur de guerriers, en aidant le duc Charles à vaincre d'un seul coup ces hordes Sarrazines. »

« -Que veux-tu dire, Hunold, s'écria Eudes l'œil enflammé d'espoir : Dieu sait si mon cœur forme d'autre souhait que celui de partager la gloire de Charles dans cette journée solennelle où se jouent les destinées de l'Aquitaine. »

« -Père, reprit Hunold, en s'approchant plus près du duc, vois- tu là-*bas ce camp immense qui borde l'horizon de ces tentes brillantes?— C'est là qu'est renfermé le cœur de tous ces bouillants Sarrazins ; femmes, enfants, trésors, ils ont tout confié à une faible garde pour aller combattre les Franks. Marchons avec prudence sous l'ombre de ces bois, le long de ces collines, et par un long détour portons l'incendie au milieu de ce camp. En arrivant ici j'ai parcouru déjà tous ces chemins et je pourrai servir de guide à tes soldats.

» L'incendie de leurs richesses, les cris des femmes effrayées jetteront le désordre parmi lep Musulmans ; la fortune de Charles accomplira le reste. — Hunold, s'écria le duc en embrassant son fils, c'est une inspiration du ciel ! Ce conseil nous rendra tout à la fois l'honneur, et affermira dans notre maison la souveraineté de l'Aquitaine. »

— Comme Hunold l'avait dit, les flammes dévorèrent bientôt cette ville de tentes, et les cris perçants des enfants et des femmes des Sarrazins s'élevèrent aux nues avec les tourbillons d'une épaisse fumée. — A la vue de ce coup imprévu qui menaçait de destruction leurs familles et leurs trésors, les cavaliers d'Abdérame se troublent et déjà se débandent pour aller repousser l'attaque des cavaliers Vascons et Aquitains. En vain Abdérame cherche à les arrêter, l'impulsion est donnée, le désordre à son comble. En ce moment décisif, Charles donne à son tour le signal attendu avec impatience par les Franks : les Sarrazins sont foulés aux pieds des chevaux de l'armée d'Austrasie.

Charles immole de sa terrible masse d'armes tout ce qui se présente à ses coups, tout fuit, tout cherche à l'éviter. Le champ de bataille lui reste : il a conquis le glorieux surnom de MARTEL sur le corps même d'Abdérame.

Mais le soleil plongé sous l'horizon refuse sa lumière pour achever la défaite de l'armée arabe en partie écrasée ; les trompettes des Austrasiens rappellent les guerriers dans leur camp pour attendre l'aurore et le combat du lendemain.—Quand l'aurore paraît, les Arabes terrifiés ont abandonné leur camp encombré de blessés et de mourants , laissant leurs immenses richesses en proie aux guerriers Franks, et .courent à la lueur des incendies ' qu'ils allument à leur tour, se mettre à l'abri de leurs Pyrénées , ou respirer dans la Septimanie.

Cette merveilleuse victoire des 30,000 Franks de Charles-Martel sur 400,000 Sarrazins ne leur coûta, disent les Chroniqueurs, que 1,500 braves, tandis que plus de 300,000 Musulmans jonchèrent le sol de leurs cadavres. Vrai bulletin de la grande armée.

Charles repassa bientôt la Loire, comblé de gloire et de richesses et, adoré de ses soldats. Son succès contre les Sarrazins affermit aussi la prépondérance des ducs d'Austrasie sur les ducs d'Aquitaine. Ce fut en vain que dans la suite Eudes et son fils Hunold voulurent échapper à leur suzeraineté; ils ne réussirent qu'à attirer de nouveaux malheurs sur leur pays.

C'est qu'aussi Eudes, Hunold et Vaiffre, trois générations énergiques, eurent à combattre trois générations de héros Charles-Martel, Pepin et Charlemagne. Au milieu de ces terribles luttes, la malheureuse Aquitaine devint presque un désert.

Ce vieux levain de haine héréditaire entre ces deux races de princes poussa un jour leur descendant, Loup, duc de Gascogne, à tendre une embuscade à l'arrière-garde de l'armée franke que commandait Roland. Ce fut à Roncevaux que succomba ce compagnon de Charlemagne, et Charlemagne le vengea en faisant pendre le duc Loup par ses propres sujets.

 Chroniques et légendes populaires du Poitou, des Gaulois à l'an 1000, recueillies sur les bords de la Vienne, du Clain et de la Gartempe, par M. le Touzé de Longuemar

 

La voie romaine de Limonum à Cœsarodunum (Tours) passait à Moussais et Cenon.

 

 

 Qui est Eudes et Charles ? (panneaux affichages du site)

 

Malgré leurs différences d’origines, de noblesse et la distance géographique qui s’épare Charles, le Maire du Palais, et Eudes, le duc d’Aquitaine, tous deux sont les héritiers de l’Empire Romain et de la foi chrétienne.

Chacun campe sur des positions acquises et préservées de haute lutte. Ils s’appuient sur des traditions et des cultures qui s’opposent encore : le monde germain que l’on peut situer au nord de la Loire et le monde gallo-romain incarné par l’Aquitaine, territoire riche, convoité par Charles. A la veille de la bataille de Poitiers, ce sont deux rois en puissance, sans couronne, qui vont chercher leur future légitimité dans la Gaule mérovingienne à reconstruire. Depuis sa victoire contre les Arabes à Toulouse en 721, Eudes fait de l’ombre à Charles. Pourtant, malgré la nouvelle indépendance de l’Aquitaine  (traité de 720) face au pouvoir mérovingien, tout semble préparer la future allégeance des forces du sud à celles du nord. Qui du Franc ou de l’Aquitain va l’emporter ?

Quelles étaient leurs langues ?

Le Duc Eudes, en Aquitaine, parlait une langue romaine, issue du gallo-romain, assez voisine de l’occitan actuel. C’était un latin déjà très modifié et déformé depuis plusieurs siècles et qui avait adopté des mots francs appartenant au vocabulaire de la guerre. Cette langue conservait des mots celtes, surtout dans les noms des villes, des rivières et des lieux-dits. Les noms francs étaient de plus en plus à la mode.

Le Maire du palais, Charles, en Austrasie, parlait une langue proche du bas allemand ancien et qui se « latinisait ». Cela se remarque dans les prénoms en particulier le sien. Il est le premier de sa lignée à porter un prénom germanique. Karl est « latinisé » en Karolus. Son deuxième prénom est Martieaux, forme transformée du latin Martellus ou Marcellus.

Ils utilisaient l’un et l’autre des « interprètes », des secrétaires, des clercs qui savaient parfaitement écrire et s’envoyaient des émissaires et ambassadeurs polyglottes très à l’aise dans cette culture latino-germanique.

Trois langues coexistaient. Deux étaient parlées et étrangères l’une de l’autre : le romain occitan en Aquitaine et Provence ; le franc-germain au nord de la Loire et jusqu’en Allemagne actuelle. Une était écrite : le latin, utilisé dans tout l’ancien empire romain, langue administrative et sacrée par excellence, langue des juges, des clercs, des comtes, des évêques. Elle était largement parlée par les notables mais quasiment incomprise par le petit clergé et le peuple. De ce mélange complexe naîtra notre langue française.

 

==> Charles Martel et la bataille de Poitiers (conférence)

 

 


 

Gaule - Cartes Voies Romaines

A mesure que le commerce et l'industrie prenaient du développement, l'insuffisance des voies de communication par eau se manifestait de plus en plus. Il ne suffisait plus de remonter ou de descendre les fleuves ou les rivières et d'aborder ainsi aux villes en faisant souvent de longs détours.

LIMONUM (Poitiers); Moussais; Sainte Christine de Fierbois Cenon; Turonum Caesarodunum (Tours)

Cette ligne figure sur la Table de Peutinger.

Usée, comme elles le sont toutes aux abords des villes, et probablement recouverte en partie par une chaussée moderne, l'ancienne voie ne se laisse soupçonner qu'à partir du village de la Carte et son tracé ne devient certain qu'à Pont-de-Ruan, où elle traverse l'Indre.

 

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Commentaires
J
Bonjour Madame, Monsieur,<br /> <br /> La bataille de 732 pourrait aussi s'être déroulée en Touraine, d'ailleurs les anglo-Saxons l'appellent bataille de Tours.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien cordialement
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